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Maroc - Oryx Algazelle ou L'oryx de Libye

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  • Maroc - Oryx Algazelle ou L'oryx de Libye

    L'oryx algazelle est une grande antilope trapue au pelage court et blanchâtre, à l'exception de la poitrine et du bout de la queue, qui sont de couleur fauve. La tête ornée de deux longues cornes incurvées vers l'arrière est marquée par deux taches noires sur le front et sur le bout de la partie supérieure du museau. La queue courte est terminée par un pinceau de longs poils.


    La répartition géographique de l'oryx algazelle incluait autrefois l'ensemble des zones désertiques sablonneuses et rocheuses au sud du Sahara depuis la Mauritanie jusqu'en Libye, à l'exception des régions d'altitude. L'antilope fréquentait les steppes herbeuses et boisées, les dépressions interdunaires et les prairies annuelles subdésertiques.


    L'oryx algazelle ne s'aventurait que très rarement dans le vrai désert, au contraire de l'addax.
    C'est une espèce sociable et grégaire qui se regroupe en hardes mixtes pouvant atteindre plusieurs dizaines d'individus sous la responsabilité d'un mâle âgé. Autrefois, les migrations saisonnières pouvaient réunir plusieurs milliers de têtes. L'animal parcourait ainsi des centaines de kilomètres à la recherche de pâturages et d'eau. Ses prédateurs naturels étaient les lions, les léopards et les lycaons, auxquels ils échappaient fréquemment grâce à leur course qui pouvait atteindre 60 km/h en moyenne avec des pointes à 90 km/h.
    L'animal possède quelques adaptations au désert, dont la faculté de retenir l'eau et celle d'abaisser sa température corporelle pour éviter de trop transpirer. Il peut ainsi se passer d'eau pendant plusieurs mois.

    L'oryx algazelle est éteint à l'état sauvage et ne subsiste plus qu'en captivité, dans quelques zones clôturées dans les réserves nationales de Souss-Massa au Maroc, de Bouhedma en Tunisie et de Bandia au Sénégal. Il n'existe aucune observation confirmée d'individus en liberté depuis 1988. Les derniers ont été vus en 1985 au Tchad et au Niger.

    Les spécimens captifs se chiffrent à près d'un millier seulement, dont la moitié est conservée dans les zoos européens. Il est regrettable de constater que l'espèce est en voie de disparition, alors qu'elle était domestiquée dans l'ancienne Égypte.

    C'est principalement la chasse à outrance pour ses cornes, son cuir et sa viande qui a causé la perte de cette espèce emblématique.
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