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L’ordre marchand capitaliste et la question du développement

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  • L’ordre marchand capitaliste et la question du développement

    Ce qui structure la réalité sociale, aujourd’hui, c’est la dynamique des inégalités croissantes qui séparent le haut et le bas des revenus, des inégalités de patrimoine, biens fonciers ou immobiliers, produits financiers, ressources en devises, des inégalités en termes de mobilité internationale et de statut citoyen y afférent, des inégalités de statut d’emploi, permanents, occasionnels, chômeurs. Livrés aux solutions d’attente sans lendemain, précaires et exclus sont, quant à eux, dans une logique de survie, pris entre le désir désespéré de révolte et de renverser de fond en comble la hiérarchie sociale et celui de la « harga » .

    Les nouvelles conditions socio-économiques opèrent comme des facteurs de dispersion, de diversion clanique et/ou identitaire et de démobilisation sociale. La vaste majorité des travailleurs est aujourd’hui plus que jamais dispersée dans l’économie urbaine informelle et la question sociale englobe à la fois l’emploi, les salaires, le logement, l’éducation, la santé, les transports, le respect de la dignité. Autrement dit, c’est la question du développement dans son ensemble qui se trouve ainsi posée.

    Victime du démantèlement du secteur public, de la précarisation de l’emploi, du chômage et de la dégradation du pouvoir d’achat et des conditions de vie et du climat de répression des libertés démocratiques et syndicales, la masse des travailleurs peine à marquer le territoire de ses revendications sociales et politiques propres, prise en étau entre l’arbitraire du régime qui lui refuse toute autonomie organisationnelle d’action, les sirènes de l’équité islamiste qui dévoient le sens et la nature progressistes de son combat et le brouillage de pistes politique systématique de la quasi-totalité des mouvements et partis politiques qui tendent à le vider de son sens politique anti libéral et à le diluer dans l’abstraction d’un vague « combat citoyen » .

    Chez les jeunes, cible privilégiée de l’offensive idéologique du libéralisme, on diffuse, à la manière d’un conte de fées, l’image séduisante d’un capitalisme idéalisé où « mon statut social dépend de mon mérite intrinsèque, de mes compétences réelles et de mon effort ». L’ordre marchand capitaliste prétendument fondé sur le contrat leur est présenté comme une libération par rapport à l’arbitraire et à l’opacité de la soumission à la relation de co-obligés de l’Etat propriétaire de la « rente pétrolière »

    Abdelatif Rebah

    12 juin 2017

    raina
    Dernière modification par Elghifari, 15 juin 2017, 16h47.

  • #2
    C'est à dire, on va droit vers le mur.

    Le capitalisme a cessé d'être industrialisant comme à son début, il est devenu "financier" ou plutôt spéculatif. Il survit en sangsue au dépend de l’état et en exploitant inhumainement les travailleurs. Pour l'Algérie, c'est la continuation du colonialisme sous une forme de "privatisations", de "libéralisation", de vol en masse "légalisé" des biens publics et du labeur des travailleurs.
    Cela contredit les idéaux de la révolution du 1er Novembre et les valeurs de l'Islam.
    Dernière modification par Elghifari, 15 juin 2017, 16h43.

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