Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le gouvernement décidé à exploiter le gaz de schiste

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le gouvernement décidé à exploiter le gaz de schiste

    Le président Abdelaziz Bouteflika a instruit son gouvernement à «valoriser davantage toutes les ressources et richesses dont dispose le pays, y compris les hydrocarbures fossiles conventionnels et non conventionnels ainsi que les énergies renouvelables».


    Face à la crise qui ne cesse de s’aggraver et à la baisse continue des revenus pétroliers, le gouvernement est donc tenu de recourir à d’autres ressources naturelles pour combler le déficit. L’option de l’exploitation du gaz de schiste dont regorge le pays revient. Elle est même inscrite dans le Plan d’action du gouvernement Tebboune sous le chapitre de «La valorisation des richesses nationales».

    Une première tentative de l’exploitation de cette énergie conventionnelle s’est soldée par un échec non pas en raison du manque de ressources et de technicité, mais à cause de l’opposition farouche des populations de la région d’In Salah, endroit où se trouve l’un des bassins expérimentaux de Sonatrach. En 2015 et pendant plusieurs semaines, les populations d’In Salah, soutenues par celles de Ouargla, manifestaient contre ce qu’elles qualifiaient de «gaz de la mort».

    Leur opposition à l’exploitation de ce gaz non conventionnel était motivée par des arguments scientifiques, selon lesquelles la fracturation hydrique poserait un grand risque sur l’environnement et risquerait de polluer la nappe phréatique, vitale pour le sud du pays. L’ancien Premier ministre avait tenté de rassurer sur l’absence de risques de pollution, en vain.

    Les manifestants campaient sur leurs positions et avaient réussi à faire reculer le gouvernement sur ce dossier. Aujourd’hui, le poids de la crise financière est tel que le nouveau gouvernement, sur instruction du chef de l’Etat, semble donc décidé à aller vers l’exploitation de cette ressource énergétique non conventionnelle, quitte à provoquer la colère des populations vivant dans zones concernées par l’exploitation. Car le manque de ressources financières remettrait en cause la politique sociale à laquelle s’attache encore le gouvernement. Et la colère citoyenne serait encore plus grande que celle que provoquerait cette exploitation.

    Le gouvernement Tebboune saura-t-il être plus convaincant que celui de Sellal pour faire passer ce projet et le faire adopter par l’opinion publique ? On le saura bientôt. Le projet initial prévoyait la commercialisation du gaz de schiste à partir de 2022 avec une capacité de 20 milliards de mètres cubes. L’Algérie, faut-il le souligner, dispose de réserves estimées à 19 800 milliards de mètres cubes. Elle est considérée comme la troisième réserve mondiale, derrière la Chine et l’Argentine. Les principales réserves se trouvent essentiellement dans les bassins de Mouydir, Ahnet, Berkine-Ghadames, Timimoun, Reggane et de Tindouf.

    Mokrane Ait Ouarabi
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    La population du sud ne sera pas contente
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

    Commentaire


    • #3
      La population du sud ne sera pas contente

      Commentaire


      • #4

        Commentaire


        • #5
          C'est exact, ça pollue les nappes phréatiques et ça provoque des séismes , je sent que la population du sud va de nouveau sortir dans la rue pour crier son refus de ce gaz de schiste, déjà qu'aujourd'hui il y a eu un 3e séisme à biskra en l'espace de quelques semaines .
          Dernière modification par ACAPULCO, 15 juin 2017, 21h48.
          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
          (Paul Eluard)

          Commentaire


          • #6
            L'Algérie est dos au mur et n'a pas d'autres choix dans le court terme que de continuer à exploiter ses ressources naturelles pour financer son énorme déficit.

            En plus du risque de pollution des très précieuses eaux souterraines du Sahara, le prix bas du pétrole actuellement ne favorise probablement pas l'exploitation des gaz de schiste dont le coût de production est plus élevé que celui du pétrole et du gaz naturel.

            L'Algérie aurait pu éviter cette situation difficile si elle était gouvernée par des cadres compétents, et non pas par un mafieux zombie et ignorant qui n'a jamais mis les pieds dans une université et qui s'entoure de mafieux incompétents comme lui.

            A cause de l'incompétence des mafieux du clan Bouteflika, l'Algérie demeure classée parmi les derniers au monde dans le climat des affaires (156e sur 190 pays), ce qui fait que notre pays attire très peu d'investisseurs étrangers.

            Commentaire


            • #7
              Ça serait juste criminel

              Commentaire


              • #8
                .... Espérons que le peuple Algérien se battra .....

                ..... Espérons que le peuple Algérien se battra contre ce projet. Par la même

                Occasion ce peuple lui montrera (à Bouteflika) qu'il n'est pas ce qu'il croit

                être, mais seulement un Algérien comme tous les autres.

                Commentaire


                • #9
                  Pfff arrêtez de faire semblant, bouteflika n'est qu'un pantin actuellement, un ventriloque à qui on fait dire ce qu'on veut. Or vous savez pertinemment qui tire les ficelles.

                  Commentaire


                  • #10
                    Les ressources financières qui seront déployées pour le gaz de schiste n'iront pas pour le secteur des énergies renouvelables, c'est un non sens.
                    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                    Commentaire


                    • #11
                      En plus du risque de pollution des très précieuses eaux souterraines du Sahara, le prix bas du pétrole actuellement ne favorise probablement pas l'exploitation des gaz de schiste dont le coût de production est plus élevé que celui du pétrole et du gaz naturel.
                      Ces très précieuses eaux souterraines sont partagées entre trois pays, l'Algérie, la Tunisie et la Libye.
                      Je pense que de telles décisions doivent se faire à l’échelle régionale puisque leurs retombées (pollution) seront globales.

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X