Les protagonistes dans la crise diplomatique du Golfe pourraient solliciter l'Algérie pour trouver une solution pacifique au litige qui oppose le Qatar à d'autres pays de la région.
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L'Algérie est un pays qui gagne en crédibilité avec sa politique encourageant le dialogue. Deux ministres ont été reçus par Abdelkader Messahel, jeudi. Il s'agit d'abord du ministre émirati qui est aussi conseiller à la présidence de son pays. Dans l'après-midi, c'est le ministre d'Etat qatari, en charge des Affaires étrangères dans son pays, qui a eu des entretiens avec le successeur de Lamamra.*
«La position de l'Algérie est honorable. C'est le premier pays à avoir rendu public un communiqué pour appeler au dialogue et c'est ce à quoi nous œuvrons avec de nombreux pays dans la région», a précisé le ministre qatari à la presse à l'issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. «L'Algérie en tant que grand pays dans le monde arabe peut, de par son influence dans la région, jouer un rôle pour le dialogue», a ajouté le ministre qatari. Dans le même contexte, le ministre d'Etat qatari aux Affaires étrangères a indiqué que l'objectif de sa visite en Algérie était de procéder à «l'examen des relations bilatérales et des derniers développements survenus au Golfe entre notre pays et l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et le Bahrein».*
Le ministère des Affaires étrangères avait rendu public un communiqué dès le début de la crise entre le Qatar et ses voisins, dans lequel il a affirmé que l'Algérie suit avec une grande préoccupation la dégradation des relations entre certains pays du Golfe et de la région et leurs répercussions sur l'unité et la solidarité du monde arabe. Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a reçu, jeudi à Alger, le ministre d'Etat, Conseiller auprès du Vice-Président du Conseil des ministres, ministre des Affaires présidentielles des Emirats Arabes Unis, Farès El Mazroui, avec lequel il a évoqué les développements récents dans la région du Golfe, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. A l'occasion de cet entretien, le ministre émirati a fait le point sur les développements récents dans la région du Golfe, précise la même source. M. Messahel a rappelé lors de cet entretien «la position algérienne depuis le déclenchement de cette crise et la nécessité de régler par le dialogue les différends et les conflits qui peuvent surgir entre pays frères et voisins.
La non-ingérence dans les affaires des autres pays et l'appel au dialogue font la crédibilité de l'Algérie. D'où l'intérêt exprimé par le Qatar Doha et les autres pays du Golfe à une tentative algérienne d'instaurer le dialogue engageant ces pays. Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif est attendu demain à Alger pour une visite officielle. Il sera reçu par son homologue Abdelkader Messsahel, puis Abdelmadjid Tebboune. Outre les questions de coopération bilatérale, il sera certainement question lors des entretiens de la crise diplomatique que connaissent actuellement les pays du Golfe. L'arrivée du ministre iranien conforte l'idée du choix de l'Algérie pour la recherche d'une solution pacifique à la crise diplomatique qui oppose le Qatar et d'autres pays du Golfe. L'Iran s'est opposé à l'embargo politique et économique imposé par l'Arabie saoudite et ses satellites. Son président Hassan Rohani a prôné le dialogue entre les différentes parties pour désamorcer la crise diplomatique. L'arrivée à Alger du ministre iranien des Affaires Etrangères conforte la recherche d'une solution pacifique engageant le Qatar et d'autres pays du Golfe. La Turquie également tente d'obtenir le dialogue engageant le Qatar et ses voisins, mais sa partialité dans la crise accorde peu de chance à Erdogan.*
Le président américain, lui, semble content de l'éclatement de la crise. Il s'est même dit fier que la crise diplomatique soit due à sa politique menée dans la région. L'Algérie reste un pays qui ne fait pas de calculs, mais qui cherche l'instauration du dialogue engageant les pays en conflit, pour l'instauration de la paix.
Le temps dz
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L'Algérie est un pays qui gagne en crédibilité avec sa politique encourageant le dialogue. Deux ministres ont été reçus par Abdelkader Messahel, jeudi. Il s'agit d'abord du ministre émirati qui est aussi conseiller à la présidence de son pays. Dans l'après-midi, c'est le ministre d'Etat qatari, en charge des Affaires étrangères dans son pays, qui a eu des entretiens avec le successeur de Lamamra.*
«La position de l'Algérie est honorable. C'est le premier pays à avoir rendu public un communiqué pour appeler au dialogue et c'est ce à quoi nous œuvrons avec de nombreux pays dans la région», a précisé le ministre qatari à la presse à l'issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. «L'Algérie en tant que grand pays dans le monde arabe peut, de par son influence dans la région, jouer un rôle pour le dialogue», a ajouté le ministre qatari. Dans le même contexte, le ministre d'Etat qatari aux Affaires étrangères a indiqué que l'objectif de sa visite en Algérie était de procéder à «l'examen des relations bilatérales et des derniers développements survenus au Golfe entre notre pays et l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et le Bahrein».*
Le ministère des Affaires étrangères avait rendu public un communiqué dès le début de la crise entre le Qatar et ses voisins, dans lequel il a affirmé que l'Algérie suit avec une grande préoccupation la dégradation des relations entre certains pays du Golfe et de la région et leurs répercussions sur l'unité et la solidarité du monde arabe. Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a reçu, jeudi à Alger, le ministre d'Etat, Conseiller auprès du Vice-Président du Conseil des ministres, ministre des Affaires présidentielles des Emirats Arabes Unis, Farès El Mazroui, avec lequel il a évoqué les développements récents dans la région du Golfe, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. A l'occasion de cet entretien, le ministre émirati a fait le point sur les développements récents dans la région du Golfe, précise la même source. M. Messahel a rappelé lors de cet entretien «la position algérienne depuis le déclenchement de cette crise et la nécessité de régler par le dialogue les différends et les conflits qui peuvent surgir entre pays frères et voisins.
La non-ingérence dans les affaires des autres pays et l'appel au dialogue font la crédibilité de l'Algérie. D'où l'intérêt exprimé par le Qatar Doha et les autres pays du Golfe à une tentative algérienne d'instaurer le dialogue engageant ces pays. Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif est attendu demain à Alger pour une visite officielle. Il sera reçu par son homologue Abdelkader Messsahel, puis Abdelmadjid Tebboune. Outre les questions de coopération bilatérale, il sera certainement question lors des entretiens de la crise diplomatique que connaissent actuellement les pays du Golfe. L'arrivée du ministre iranien conforte l'idée du choix de l'Algérie pour la recherche d'une solution pacifique à la crise diplomatique qui oppose le Qatar et d'autres pays du Golfe. L'Iran s'est opposé à l'embargo politique et économique imposé par l'Arabie saoudite et ses satellites. Son président Hassan Rohani a prôné le dialogue entre les différentes parties pour désamorcer la crise diplomatique. L'arrivée à Alger du ministre iranien des Affaires Etrangères conforte la recherche d'une solution pacifique engageant le Qatar et d'autres pays du Golfe. La Turquie également tente d'obtenir le dialogue engageant le Qatar et ses voisins, mais sa partialité dans la crise accorde peu de chance à Erdogan.*
Le président américain, lui, semble content de l'éclatement de la crise. Il s'est même dit fier que la crise diplomatique soit due à sa politique menée dans la région. L'Algérie reste un pays qui ne fait pas de calculs, mais qui cherche l'instauration du dialogue engageant les pays en conflit, pour l'instauration de la paix.
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