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Onu : Le venezuela reste le pays le moins inégalitaire de la région

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  • Onu : Le venezuela reste le pays le moins inégalitaire de la région

    Par tourtaux-jacques Le 18/06/2017

    Publié par Venezuela infos dans égalité et justice sociale, missions sociales, PNUD 17 juin 2017

    Le Venezuela reste le pays présentant le moins d’inégalités, au vu de sa position dans le coefficient de GINI, annonce la Commission Économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (CEPAL), commission régionale de l’ONU, dans son rapport intitulé « Panorama Social de l’Amérique Latine 2016« , publié récemment.

    Le coefficient de GINI est une méthode qui sert à mesure la répartition des revenus des ménages. Plus la note se rapproche de 0, plus la distribution des revenus est équitable, tandis qu’une notation proche de 1 signale qu’elle devient très inégalitaire.

    Dans le graphique publié par l’organisme multilatéral, on constate qu’en 2015 le Venezuela avait un coefficient proche de 0,380, suivi par l’Uruguay qui frôlait les 0,4 points. Cette valeur est inférieure à celle de 2012, qui était d’environ 0,390 points.

    La condition ethnico-raciale est facteur d’inégalité en Amérique Latine
    La condition ethnique et raciale est un autre facteur d’inégalité structurelle en Amérique Latine, affirme la CEPAL dans ce rapport. Environ 130 millions de personnes afrodescendantes vivent dans la région, soit à peu près 21% de la population. Même si le Brésil et Cuba concentrent 91% du total régional, cette population est également présente dans les autres pays d’Amérique Latine. Dans quatorze d’entre eux, des institutions et des dispositifs gouvernementaux de lutte contre le racisme et pour la promotion de l’égalité raciale ont été mis en place et la législation de protection de leurs droits s’y est renforcée.

    Ce groupe de population est sur-représenté dans la tranche socio-économique des revenus les plus faibles et souffre d’inégalités profondes à tous les niveaux de développement social, se traduisant par exemple par les taux les plus élevés de mortalité infantile et maternelle, de grossesses d’adolescentes et de chômage, ainsi que des salaires les plus bas (par rapport à ceux des non afrodescendants), révèle le rapport.

    Dans le cas de l’Uruguay, l’indice a diminué en 2015, celui de 2012 étant inférieur à 0,40 points. Toutefois, le rapport reconnaît que la grande majorité des pays latino-américains a présenté une diminution de l’inégalité de la répartition des revenus des particuliers entre 2002 et 2014.

    Un héritage qui perdure

    Ces résultats concernant le Venezuela (plus faible inégalité de la région) sont la conséquence des politiques appliquées par le président Hugo Chavez entre 1999 et 2013 et poursuivies par le Président Nicolas Maduro.

    Le Venezuela a un Indice de Développement Humain (IDH) moyen/élevé de 0,748. Cet indice a été fixé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et s’échelonne de 0 à 1. La mise en œuvre des missions sociales associée à une politique fiscale qui affecte ses recettes budgétaires à des investissements dans le secteur social a contribué à améliorer la qualité de vie de la population , malgré la chute brutale des revenus pétroliers depuis 2014.

    Les politiques sociales menées par le gouvernement bolivarien ont eu pour résultat de relever le taux de scolarisation dans l’éducation de base des 10% de la population la plus pauvre, qui est passé de 38,8% en 1998 à 65,6% en 2014. Dans l’enseignement primaire, le taux de scolarisation de ces mêmes 10% est passé de 93,6% en 1998 à 97,3% en 2014. Le nombre moyen d’années de scolarité des 25 ans et plus, toujours parmi les foyers les plus démunis, est passé de 5,2 ans en 1998 à 7,3 ans en 2014. Le taux de fréquentation scolaire des enfants de 3 à 6 ans est passée de 84,4% en 1997/1998 à 91,3% en 2013/2014, tandis celui des universités s’est accru de 862 862 étudiants en 2000 à 2 629 312 en 2013.

    Il ressort d’un rapport publié par le Ministère du Pouvoir Populaire pour la Planification que le taux d’emploi chez les 10% les plus pauvres est passé de 68,5% en 1998 à 74,6% en 2014. La couverture du système national de santé atteint 82% et que l’indice de malnutrition est actuellement inférieur à 5%.Alors que de 1998 à 2000, il se situait à 21%, souligne cette étude.
    Caractéristiques historiques

    La distribution des revenus ne représente qu’une dimension parmi d’autres des inégalités analysées par le rapport annuel « Panorama Social de l’Amérique Latine 2016« , présenté lors d’une conférence de presse par Alicia Barcena, Secrétaire exécutive de la CEPAL à Santiago du Chili, selon un communiqué de cette institution rattachée à l’ONU. L’enquête analyse aussi les inégalités dans la répartition du temps de travail entre les hommes et les femmes, celles résultant de la condition ethnico-raciale et celles qui apparaissent aux différents stades d’un cycle de vie . « L’inégalité est une caractéristique historique et structurelle des sociétés d’Amérique Latine et des Caraïbes et se manifeste par le biais de multiples cercles vicieux.

    Œuvrer à une réduction significative de cette inégalité représente l’un des objectifs de l’Agenda 2030 pour le Développement Durable souscrit par tous les pays de la région en 2015. Cet agenda recommande que personne n’y soit plus laissé pour compte » affirme Alicia Barcena.

    La malnutrition des enfants de moins de 5 ans a diminué : de 5,3%, il est passé à 3,4% en 2013, ce qui signifie que le Venezuela est le 4ème pays présentant le taux de malnutrition infantile le plus bas. D’autres indices comme celui de l’accès à l’eau potable est passé de 80% en 1998 à 95% en 2014, réalisant l’objectif du Développement pour le Millénaire sur ce point. Le rapport du Ministère de la Planification indique que le pourcentage de ménages vivant dans des conditions de promiscuité critique est passé de 14,6% en 1998 à 9,1% en 2014 ; celui de l’accès au service d’évacuation des eaux usées est passé de 62% en 1998 à 84% en 2014. La politique de construction de logement et d’amélioration de l’habitat a également eu un impact direct sur les conditions de vie. A ce jour (2017), l’Exécutif a fourni 1,8 millions d’habitations à la population.

    Le rôle du salaire

    L’étude du Ministère de la Planification expose les politiques qui ont contribué à réduire l’inégalité , comme les augmentations régulières de salaire permettant de maintenir le pouvoir d’achat. « Il est intéressant d’analyser l’évolution de la participation salariale dans le PIB (Produit Intérieur Brut) en parallèle avec celle de l’inégalité des revenus personnels, telle que déterminée par le coefficient de GINI« , explique l’étude de la CEPAL après évaluation des résultats de l’indicateur.

    Le rapport aboutit à la conclusion que des 13 pays qui ont fourni des données actualisées, 5 seulement (le Brésil, le Honduras, le Pérou, l’Uruguay et le Venezuela) présentent une augmentation de la contribution des salaires au PIB. Ce qui montre que les améliorations distributives obtenues durant cette période ne sont pas fondamentalement liées à une répartition plus équitable des rémunérations entre capital et travail.

    Ces avancées découlent de l’amélioration relative des revenus du travail grâce à des politiques actives comme la légalisation de l’emploi et l’augmentation effective des salaires minimum dans différents pays, explique la CEPAL, selon laquelle ces résultats sont encourageants. En Amérique Latine, l’inégalité de la distribution des revenus s’est maintenue en 2015 à des niveaux similaires à ceux de 2014. Néanmoins, si l’on prend en considération la période antérieure à la crise financière internationale, une réduction de l’inégalité dans la répartition des revenus est à noter entre 2008 et 2015 dans la plupart des pays.

    Moyenne régionale

    Le coefficient de GINI, qui comprend des valeurs de 0 (équivalant à l’absence d’inégalité) à 1 (correspondant à une inégalité maximale), indique une valeur moyenne de 0,469 pour l’Amérique Latine, selon les données disponibles pour 2015, et n’a pratiquement pas varié par rapport à celle de 2014 qui était de 0,473. Dans la plupart des pays, la diminution du coefficient de GINI s’est principalement produite entre 2008 et 2012, tandis qu’entre 2012 et 2015, des variations de moindre amplitude ont été enregistrées, selon l’analyse de la CEPAL.

    Quant à la moyenne régionale, le taux de chute du coefficient de GINI lors de la période plus récente de 2012 à 2015 a diminué de moitié (-0,6% sur l’année) comparativement à celui enregistré entre 2008 et 2012 (-1,2% sur l’année), précise le rapport.

    Entre 2008 et 2015, l’inégalité dans la répartition des revenus personnels a diminué en Amérique Latine avec la priorité donnée aux objectifs de développement social, mais son taux de diminution a baissé entre 2012 et 2015, les valeurs actuelles restant néanmoins très élevées afin d’atteindre un niveau de développement durable, conclut la CEPAL.

    Source : Correo del Orinoco du 5 juin 2017, Manuel López,

  • #2
    L'empire US craint la réussite des modèles de développement non-capitaliste.
    Ce qui explique son ingérence au Venezuela en vue de changer le régime par les violences de ses baltajya, les faux démocrates, les révolutions de couleur comme celles du "printemps arabe", par les "pénuries" organisées, par ses médias-mensonges contre le président Maduro, par le sabotage de l'économie du Venezuela... etc...

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    • #3
      Pourquoi nos dirigeants ont peur ou ne veulent pas appliquer un modèle de développement anticolonial et non-capitaliste ?

      Le suivisme aveugle de la voie impérialiste capitaliste mènera au mur ??

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