Elwatan, le 05.06.17
La réalisation du grand port commercial centre à El-Hamdania (Tipasa) a été annoncée en grande pompe par l’ex. Premier Ministre, Sellal Abdelmalek qui, au passage faut-il le souligner, ignorait totalement l’emplacement du site par rapport à la ville de Cherchell. Il suffit de se référer à ses déclarations publiques devant les micros des médias nationaux.
Le Chef de l’Etat, Abdellaziz Bouteflika, avait présidé le Conseil des Ministres le 30 décembre 2015, au cours duquel la décision définitive relative au projet du grand port commercial centre d’El-Hamdania a été prise. En réalité, le Président de la République n’a pas eu droit à un dossier sérieux et exhaustif sur ce projet. Les Ministres qui avaient présenté le projet avaient menti au Président de la République. Le coût du projet a été avancé alors que l’étude n’avait pas eu lieu. Le bureau d’étude sud-coréen engagé pour ce mégaprojet qui avait sous-traité avec des bureaux d’étude algériens, a été évincé par un bureau d’étude chinois, car les responsables chinois étaient venus à Alger, 17 jours après la réunion du Conseil des Ministres ; pour officialiser l’accaparement de ce mégaprojet.
L’Algérie a rapidement confié la construction du port d’abord et surtout a accordé la gestion de cette immense infrastructure portuaire aux chinois pour une durée de 35 années. Les opérateurs chinois CSCEC (China State Construction Corporation) et CHEC (China Harbour Engineering Company) s’occupent de ce projet, grâce à la complicité algérienne qui demeure incrustée dans les rouages de l’administration centrale. Inutile de s’attarder sur les caractéristiques techniques prévues pour ce « futur second » port commercial de l’Afrique.
Plusieurs mois après la décision politique, les mensonges sont à présent mis à nu, mais le scénario de l’arnaque se confirme de plus en plus avec le temps, d’autant plus que la crise financière s’est installée dans notre pays. Les délais de sa réalisation ne seront pas respectés. Les arguments avancés par Abdelmalek Sellal et ses Ministres concernés par ce mégaprojet n’étaient que de la poudre aux yeux. Pourtant, le Président de la République n’a pas cessé de rappeler et d’insister depuis son arrivée à la tête du pays sur le respect des différents schémas nationaux d’orientation et de planification qui s’inscrivent d’une manière cohérente avec le SNAT (schéma directeur de l’aménagement du territoire), le SDAL (schéma directeur de l’aménagement du littoral), le SDAM (schéma directeur de l’aire métropolitaine), les concepteurs du projet n’avaient pas tenu compte.
La gestion prudente des ressources financières, la gestion prudente des environnements naturels et les monuments historiques, autant de paramètres qui n’ont pas été pris en considération par « les intermédiaires officiels », avant qu’ils ne présentent au Chef de l’Etat le dossier d’un mégaprojet aussi stratégique pour l’avenir de notre pays. Le nouveau Ministre des Travaux Publics et des Transports devra se pencher sérieusement pour débusquer ceux qui étaient à l’origine de l’arnaque pour ce projet qui semble utopique à ce jour, de surcroit pour ces fonctionnaires qui avaient menti et induit en erreur le Président de la République.
Culture, pêche, forêt, agriculture, environnement, tourisme, habitat, travaux publics, sont les secteurs les plus touchés par la construction de ce port, leurs responsables locaux n’avaient même pas osé protester pour éviter les catastrophes.
La réalisation du grand port commercial centre à El-Hamdania (Tipasa) a été annoncée en grande pompe par l’ex. Premier Ministre, Sellal Abdelmalek qui, au passage faut-il le souligner, ignorait totalement l’emplacement du site par rapport à la ville de Cherchell. Il suffit de se référer à ses déclarations publiques devant les micros des médias nationaux.
Le Chef de l’Etat, Abdellaziz Bouteflika, avait présidé le Conseil des Ministres le 30 décembre 2015, au cours duquel la décision définitive relative au projet du grand port commercial centre d’El-Hamdania a été prise. En réalité, le Président de la République n’a pas eu droit à un dossier sérieux et exhaustif sur ce projet. Les Ministres qui avaient présenté le projet avaient menti au Président de la République. Le coût du projet a été avancé alors que l’étude n’avait pas eu lieu. Le bureau d’étude sud-coréen engagé pour ce mégaprojet qui avait sous-traité avec des bureaux d’étude algériens, a été évincé par un bureau d’étude chinois, car les responsables chinois étaient venus à Alger, 17 jours après la réunion du Conseil des Ministres ; pour officialiser l’accaparement de ce mégaprojet.
L’Algérie a rapidement confié la construction du port d’abord et surtout a accordé la gestion de cette immense infrastructure portuaire aux chinois pour une durée de 35 années. Les opérateurs chinois CSCEC (China State Construction Corporation) et CHEC (China Harbour Engineering Company) s’occupent de ce projet, grâce à la complicité algérienne qui demeure incrustée dans les rouages de l’administration centrale. Inutile de s’attarder sur les caractéristiques techniques prévues pour ce « futur second » port commercial de l’Afrique.
Plusieurs mois après la décision politique, les mensonges sont à présent mis à nu, mais le scénario de l’arnaque se confirme de plus en plus avec le temps, d’autant plus que la crise financière s’est installée dans notre pays. Les délais de sa réalisation ne seront pas respectés. Les arguments avancés par Abdelmalek Sellal et ses Ministres concernés par ce mégaprojet n’étaient que de la poudre aux yeux. Pourtant, le Président de la République n’a pas cessé de rappeler et d’insister depuis son arrivée à la tête du pays sur le respect des différents schémas nationaux d’orientation et de planification qui s’inscrivent d’une manière cohérente avec le SNAT (schéma directeur de l’aménagement du territoire), le SDAL (schéma directeur de l’aménagement du littoral), le SDAM (schéma directeur de l’aire métropolitaine), les concepteurs du projet n’avaient pas tenu compte.
La gestion prudente des ressources financières, la gestion prudente des environnements naturels et les monuments historiques, autant de paramètres qui n’ont pas été pris en considération par « les intermédiaires officiels », avant qu’ils ne présentent au Chef de l’Etat le dossier d’un mégaprojet aussi stratégique pour l’avenir de notre pays. Le nouveau Ministre des Travaux Publics et des Transports devra se pencher sérieusement pour débusquer ceux qui étaient à l’origine de l’arnaque pour ce projet qui semble utopique à ce jour, de surcroit pour ces fonctionnaires qui avaient menti et induit en erreur le Président de la République.
Culture, pêche, forêt, agriculture, environnement, tourisme, habitat, travaux publics, sont les secteurs les plus touchés par la construction de ce port, leurs responsables locaux n’avaient même pas osé protester pour éviter les catastrophes.
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