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Rabat – De l’envoyé spécial de Leaders, Taoufik Habaieb. Ce n’est pas seulement en sa qualité de premier vice-président de l’Utica que Hichem Elloumi accompagne le chef du gouvernement Youssef Chahed dans la visite qu’il effectue à Rabat depuis dimanche soir. C’est aussi en tant que premier des 50 entreprises tunisiennes qui ont fait le choix d’investir au Maroc. Le groupe familial Coficab a en effet deux importantes câbleries, la première à Tanger et la seconde à Kenitra. Employant 700 salariés, elles sont totalement exportatrices, générant un chiffre d’affaires de plus de 200 millions d’euros en 2016.
D’autres groupes tunisiens, comme Poulina, OneTech, Bouricha et Misfat, ont su s’implanter au Maroc, enregistrant de bonnes performances. Tous sont unanimes à reconnaître la sollicitude dont ils bénéficient de la part du Roi Mohamed VI, soulignant que les difficultés inéluctables de parcours sont le plus souvent rapidement aplanie au niveau du gouvernement et de l’administration marocaine.
Pour Hichem Elloumi, c’est là une illustration de ce qu’un espace économique maghrébin structuré et actif peut apporter de mutuellement bénéfique. « On en est malheureusement encore loin, tant les opportunités qui s’offrent sont nombreuses dans les cinq pays de l’UMA, déplore-t-il. Plus précisément pour ce qui est du partenariat tuniso-marocain, poursuit-il, le nombre de 25 entreprises marocaines opérant en Tunisie ne traduit pas toute la puissance que doivent prendre les flux d’investissement entre les deux pays. » Le message de Hichem Driss aux promoteurs économiques marocains est direct. « A l’instar des investissements que vous entreprenez en Afrique subsaharienne, venez investir en Tunisie.
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D’autres groupes tunisiens, comme Poulina, OneTech, Bouricha et Misfat, ont su s’implanter au Maroc, enregistrant de bonnes performances. Tous sont unanimes à reconnaître la sollicitude dont ils bénéficient de la part du Roi Mohamed VI, soulignant que les difficultés inéluctables de parcours sont le plus souvent rapidement aplanie au niveau du gouvernement et de l’administration marocaine.
Pour Hichem Elloumi, c’est là une illustration de ce qu’un espace économique maghrébin structuré et actif peut apporter de mutuellement bénéfique. « On en est malheureusement encore loin, tant les opportunités qui s’offrent sont nombreuses dans les cinq pays de l’UMA, déplore-t-il. Plus précisément pour ce qui est du partenariat tuniso-marocain, poursuit-il, le nombre de 25 entreprises marocaines opérant en Tunisie ne traduit pas toute la puissance que doivent prendre les flux d’investissement entre les deux pays. » Le message de Hichem Driss aux promoteurs économiques marocains est direct. « A l’instar des investissements que vous entreprenez en Afrique subsaharienne, venez investir en Tunisie.
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