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Une usine algéro-danoise d'aliments pour poisson à Ain-Temouchent

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  • Une usine algéro-danoise d'aliments pour poisson à Ain-Temouchent

    Afin de répondre aux besoins de plus en plus croissants en aliments des fermes aquacoles en production ou en cours de réalisation, et ne pas devenir dépendants des fournisseurs étrangers, ni subir des retards de livraison en période estivale où la consommation d'aliments atteint son maximum et surtout contrôler la qualité de l'aliment produit, un projet d'envergure (le second en Afrique après l'Égypte) d'une usine de fabrication d'aliments pour poissons, est en cours de réalisation.

    Cette usine entre dans l'optique de créer un projet intégré d'aquaculture. Ce projet est promu par une société mixte algéro-danoise (dont 60% détenus par les opérateurs algériens) et consiste en l'implantation d'une usine de fabrication d'aliments extrudés pour poissons d'élevage en eau marine et en eau douce d'une capacité annuelle de 300 tonnes, extensible à 900, d'aliments de différentes granulométries de 1,5 mm à 6,5 mm. L'usine sera conçue au niveau de la zone d'activités de Tamazoura sur un terrain de 10.000 m². Cette usine utilisera le processus de cuisson-extrusion avec enrobage pour la fabrication d'aliments de haute qualité. Une attention particulière sera accordée à la composition de l'aliment, à la provenance et à la qualité des matières premières, aux méthodes de contrôle (taux de protéines et lipides) et de traçabilité des lots et enfin une unité de recherche et développement sera mise en place afin d'assurer un aliment à haute digestibilité pour les poissons. Selon le directeur de la pêche d'Aïn-Temouchent, contacté ce dimanche, cette usine entrera en production dans le 2ème semestre 2018 et emploiera, dans un premier temps, une trentaine de personnes. Toujours dans le domaine de l'aquaculture, trois projets (02 en pisciculture et 01 en conchyliculture) entreront dans le cours de la réalisation dès le mois prochain, conclut notre interlocuteur.

    Le Quotidien d'Oran

  • #2
    C'est bien beau tout ça mais la populace n'a pas encore vu de poisson !

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    • #3
      Salam,

      La filière aquacole algérienne rattrape petit à petit son grand retard par rapport aux autres pays méditerranéens. En Algérie on consomme 100.000 tns/an de poissons et d’après le ministère de tutelle, les besoins du pays sont estimés à 200.000 tns/an. La filière aquacole ne contribue qu’à la hauteur de 4.000 tns/an.
      Le poisson d’élevage a besoin de 2 fois et demi sont poids en nourriture pendant son cycle d’élevage.. donc cette unité de production d’aliments de 300 tns/an ne couvrira qu’une infime partie des besoins.. d’ailleurs je pense que cet investisseur a préféré monter cette unité pour couvrir ses propres besoins. En Algérie l’importation des aliments de poisson d’élevage est exonérée d’impôts.. A terme il faudrait rehausser un peu la taxe d’importation sur les aliments finis.. et garder les intrants exonérés afin rentabiliser ce genre d’entreprise.

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