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Maroc-Tunisie : 13 accords de coopération signés

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  • Maroc-Tunisie : 13 accords de coopération signés

    La secrétaire d’État chargée du Commerce Extérieur, Rkia Derham, s’est entretenue, lundi 19 juin 2017 à Rabat, avec son homologue tunisien chargé du commerce, Abdellatif Hamam, des moyens à même de doubler les échanges commerciaux entre le Maroc et la Tunisie à l’horizon 2020 et de les situer au niveau de 500 millions de dollars.


    Lors de cette entrevue, qui se tient en marge des travaux de la 19ème session de la Haute commission mixte maroco-tunisienne (18-19 juin), les deux parties ont convenu de la nécessité de créer un espace tuniso-marocain d’échanges privilégiés entre les opérateurs des deux pays. Tout en se félicitant des avancées réalisées par le Royaume, Abdellatif Hamam a souligné que cette réunion a été l’occasion d’examiner les moyens de booster davantage les relations économiques et d’investissement unissant le Maroc et la Tunisie. « Compte tenu des opportunités d’investissement dans les deux pays, il est grand temps de donner dans la pratique un privilège au produit marocain en Tunisie et au produit tunisien au Maroc », a-t-il estimé, soulignant la nécessité d’intensifier les concertations et les visites de terrain de façon permanente et d’être à l’écoute des opérateurs économiques marocains et tunisiens. Le responsable tunisien a également relevé l’impératif d’identifier les opportunités de concrétisation d’investissements tunisiens au Maroc et ceux du Maroc en Tunisie, et de soutenir les opérations commerciales qui préparent le terrain pour l’investissement, saluant par la même, les relations exceptionnelles et enracinées unissant les deux pays frères à tous les niveaux.

    De son côté, Rkia Derham a indiqué que ces entretiens ont été une occasion d’évoquer la diversité du cadre juridique organisant les relations commerciales entre le Maroc et la Tunisie, de mettre en avant les moyens à même de développer le niveau des échanges commerciaux bilatéraux et d’ériger ces deux pays en plateforme économique régionale, au niveau de l’Afrique, en vue de contribuer à la création d’emplois dans les deux pays. « L’objectif escompté consiste à mettre en place un mécanisme de renforcement des échanges commerciaux au Maroc et en Tunisie afin de résoudre les problématiques auxquelles font face les opérateurs économiques des deux pays respectifs, tels la certification des produits et le contrôle technique », a-t-elle expliqué. La secrétaire d’Etat a, en outre, précisé que cette réunion, qui constitue l’opportunité d’examiner les possibilités d’investissement dans les deux pays, a été l’occasion d’exprimer l’ambition d’augmenter davantage les échanges commerciaux afin d’améliorer le cadre de l’activité économique et d’élargir l’accès aux financements.

    Le secrétaire d’État au Commerce fait partie d’une forte délégation conduite par le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, qui est arrivée dimanche 19 juin 2017 après-midi à Rabat pour une visite de travail de deux jours au Maroc. Il prendre part à la 19ème session de la commission mixte maroco-tunisienne. La délégation tunisienne est composée du ministre de la Formation et de l’Emploi, du ministre du Transport, du secrétaire d’État aux Affaires Étrangères, ainsi que du vice-président de l’organisation patronale.

    Treize accords bilatéraux portant sur la promotion des ressources humaines et de l’économie ont été signés lundi 19 janvier 2017. La 19ème session de la Haute commission mixte maroco-tunisienne permettra d’enrichir le cadre juridique organisant les relations bilatérales entre les deux pays, à travers la ratification de plusieurs documents juridiques relatifs aux domaines économiques et aux ressources humaines.


    challenge news

  • #2
    Tunisie – Maroc : Des échanges économiques en deçà des attentes ! Comment débloquer et relancer

    Rabat – De l’envoyé spécial de Leaders, Taoufik Habaieb. Comment expliquer que la grande fraternité entre les deux peuples tunisien et marocain et la parfaite entente entre les dirigeants des deux pays ne se traduisent pas en flux substantiels d’échanges économiques. « Malgré tous les efforts réciproques, déplorent d’une même voix les chefs de gouvernement tunisien marocain, on en est encore à un volume global d'échanges évalué à 300 millions de dollars par an, ce qui est bien loin de nos attentes». Comment débloquer tant d’obstacles et comment déclencher la dynamique nécessaire ?

    Si les questions politiques et sécuritaires ont été au centre des entretiens entre Youssef Chahed et son homologue, Saadeddine Othmani, lundi à Rabat à la faveur de la XIXème session de la grande commission mixte bilatérale, les aspects économiques n’en étaient pas moins importantes. Que d’opportunités sont en effet ratées entre les deux pays ! Bien que rédigé en des termes très diplomatiques, le procès verbal de cette réunion, comme les discours officiels échangés au plus haut niveau trahissent une triste réalité : nous sommes encore loin des attentes des deux peuples.

    Les raisons en sont multiples : peu d’incitations et beaucoup d’entraves « techniques ». Des tarifs douaniers prohibitifs qui peuvent atteindre jusqu’à 63%, des exportateurs non-considérés comme des exportateurs nets, non-reconnaissance de certifications et d’analyse d’agréage, présomptions de dumping et autres. Il est beaucoup plus facile pour un exportateur tunisien d’introduire ses produits sur le marché européen qu’au Maroc, regrette un opérateur économique tunisien.

    La question essentielle est de savoir comment plus de produits et investissements se croisent entre les deux pays et comment les deux pays peuvent aller investir et opérer ensemble en Afrique sub-saharienne.

    « Je serais personnellement attentif à la mise en œuvre des accords signés, répètera par trois fois le premier ministre Saadeddine Othmani. J’apporterai personnellement tout l’appui nécessaire au 2ème Forum d’affaires tuniso-marocain (prévu en novembre prochain à Casablanca). Je m’engage à imprimer toute l’impulsion indispensable à notre partenariat. Il nous appartient cependant de concevoir de nouvelles initiatives, fondées sur l’intégration maghérbine et à même d’apporter tout le plus escompté. »

    Youssef Chahed ne pouvait espérer mieux...

    leaders

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    • #3
      Il nous appartient cependant de concevoir de nouvelles initiatives, fondées sur l’intégration maghérbine et à même d’apporter tout le plus escompté. »

      L'intégration maghrébine est définitivement morte faut que les tunisiens comprennent ça.

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      • #4
        Non c'est faux ! C'est l'integration algero-marocaine qui est morte ! Mais le Maroc comme la Tunisue continuent a travailler et à investir l'un chez l'autre !

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        • #5
          Non c'est faux ! C'est l'integration algero-marocaine qui est morte ! Mais le Maroc comme la Tunisue continuent a travailler et à investir l'un chez l'autre !

          Ça n'empêche pas des accords bilatéraux ou des zones de libre échanges frontalières comme prévues avec l'Algérie mais oui l'UMA est morte définitivement ou une quelconque intégration maghrébine.

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          • #6
            Oui l'Algérie a pensé isoler le Maroc en gardant la frontière fermé mais cela a eu l'effet inverse !

            Le pays a renforcé ses liens avec l'Europe transport par camion avec l'Espagne !

            La mise en place de Tanger Med a ouvert d'autres horizons au pays.

            La mise en place du port de Nador west med va donner d'autres occasions.

            L'ouverture accrut du Maroc vers l'Afrique.

            L'ouverture vers la cedeao !

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