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Coup-d'état du 19 juin 1965: silence radio?

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  • Coup-d'état du 19 juin 1965: silence radio?

    Etonnant que la presse algérienne n'ait pas fait état de cet événement pourtant essentiel pour le pays?

  • #2
    pourtant essentiel pour le pays?
    Ah Ouais pour être essentiel, il est essentiel! Il est même capital!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      @hben: " Ah Ouais pour être essentiel, il est essentiel! Il est même capital!"

      C'est-à-dire? Il ne s'agit pas d'être pour ou contre ce coup-d'état mais de savoir pourquoi?

      Nombreuses versions ont été avancées pour l'expliquer. Sinon, sachez que le renversement du régime algérien le 19 juin 1965 a eu des conséquences désastreuses. Notmment de retarder la Conférencce de la Tricontinentale qui devait se tenir à Cuba et pour conséquence- peut-être- l'assassinat de Medhi Ben Barka.

      https://www.youtube.com/watch?v=XaIu...ullyhosted_003

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      • #4
        conséquence- peut-être- l'assassinat de Medhi Ben Barka.
        Il a été démontré que ce sont les services français qui ont tué Ben Barka pour plaire au général Oufkir.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          @zwina: " Il a été démontré que ce sont les services français qui ont tué Ben Barka pour plaire au général Oufkir."

          L'affaire de Ben Barka n'est pas concernée du coup-d'état du 19 juin 1965. A ce titre, je m'excuse de l'avoir mentionnée en tant que conséquence.

          Pour l'opposant kabyle feu Ali Mecili, il semblerait que Boumedièe ait renversé Ben Bella car celui-ci avait accepté de rencontrer l'opposition kabyle afin de parvenir à un réglement.

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          • #6
            Relevons l'anecdote de l'événement du 19 juin 1965: l'affidé Boutef est Président d'un pays 52 ans plus tard!:22:

            De même que Boumediène fut souvent comparé à Pinochet qui, au Chili- le 11 septembre (!) 1973 avait trahi Salvador Allende pourtant élu démocratiquement.

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            • #7
              Rago

              Pour l'opposant kabyle feu Ali Mecili, il semblerait que Boumedièe ait renversé Ben Bella car celui-ci avait accepté de rencontrer l'opposition kabyle afin de parvenir à un réglement.
              Ca n'avait strictement rien à voir avec l'opposition kabyle puisqu'à cette époque Ait Ahmed ne décidait de rien. C'est ceux de l'intérieur qui dirigeait comme l'avait spécifié le congrès de la Soummam. Ben Bella avait tenté d'éliminer ceux de l'intérieur en négociant avec Ait Ahmed ce qui aurait créé une division au sein de l'opposition kabyle. Si Ben Bella avait eu la moindre bonne intention pour la Kabylie jamais il n'aurait été à Paris pour négocier. En 1965, l'Algérie était indépendante, Ben Bella pouvait inviter tout le monde à Alger, il a préféré Paris ce qui est plus que significatif. Ben Bella a tout de Machiavel, rien d'un ange.
              Dernière modification par zwina, 20 juin 2017, 19h17.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                @zwina: j'ai mentionné une version de feu Ali Mecili. Rien de plus.

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                • #9
                  A ce sujet, on peut que regretter l'absence de "Notre" professeur Bachi, qui pourrait nous octoyer sa version envers cet événement si essentiel pour le pays.

                  Pour nombreux analystes occidentaux, Boumediène reprochait à Ben Bella (qui avait récusé la plate-forme de la Soummam), une sorte "d'embourgeoisement" de la société algérienne alors que ABB (Ahmed Ben Bella) s'était inspiré du modèle yougoslave prôné par Tito.

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                  • #10
                    Rago

                    une sorte "d'embourgeoisement" de la société algérienne alors que ABB (Ahmed Ben Bella) s'était inspiré du modèle yougoslave prôné par Tito.
                    Si Tito avait été l'inspirateur de Ben Bella, le coup d'état de 1965 n'aurait jamais eu lieu, sauf que son mentor n'était pas yougoslave ....
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #11
                      @zwina: " Si Tito avait été l'inspirateur de Ben Bella, le coup d'état de 1965 n'aurait jamais eu lieu, sauf que son mentor n'était pas yougoslave ...."


                      Ben Bella s'était effectivement inspiré du modèle yougoslave ( qui plus est neutre (non-aligné) entre le communisme soviétique et la capitalisme américain). Ceci dit, ABB pouvait-il songer que son bras droit Boumediène allait le trahir?

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                      • #12
                        Rago

                        Ben Bella s'était effectivement inspiré du modèle yougoslave ( qui plus est neutre (non-aligné) entre le communisme soviétique et la capitalisme américain).
                        Son mentor n'étant pas yougoslave; Ben Bella ne pouvait s'en inspirer.


                        Ceci dit, ABB pouvait-il songer que son bras droit Boumediène allait le trahir?
                        Ben Bella ayant trahi tout le monde, ce n'était qu'un juste retour de bâton. Si Tahar Zbiri procéda à son arrestation c'est sans doute qu'il avait de bonnes raisons de lui en vouloir aussi.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #13
                          Pourquoi célébrer le putsch de 1965 ? Il fallait laisser le peuple élire son président.
                          Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                          • #14
                            Le jour où Abdelaziz Bouteflika a convaincu Ben Bella de soutenir l’ALN

                            En cet hiver 1961, la guerre d’Algérie touche à sa fin. Mais dans l’ombre, la bataille pour le contrôle du pouvoir après l’indépendance du pays fait déjà rage entre l’état-major de l’Armée de libération nationale (ALN), dirigé par le colonel Houari Boumédiène, et les dirigeants du Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA).

                            Pour tenter d’obtenir l’appui des chefs historiques du FLN (Bitat, Boudiaf, Aït Ahmed, Ben Bella et Khider) détenus au château d’Aulnoy, en région parisienne, Boumédiène décide d’y dépêcher un de ses plus proches collaborateurs, Abdelaziz Bouteflika. Muni d’un faux passeport marocain au nom de Driss Boukharta et se faisant passer pour un proche parent d’un des détenus, le jeune capitaine de 24 ans se rend au château un jour de décembre.

                            Sur place, il ne peut s’entretenir qu’avec deux des prisonniers. Mohamed Boudiaf, à qui il propose de soutenir l’état-major de l’ALN contre le GPRA en échange des clés du pouvoir une fois la guerre terminée, refuse, offusqué d’une telle proposition. Ahmed Ben Bella se montre plus réceptif. Dévoré par l’ambition, il voit dans ce deal une occasion unique de supplanter ses compagnons d’armes, et accepte la proposition.

                            Bouteflika part pour Londres, Ben Bella accède au pouvoir

                            Bouteflika quitte Paris pour Londres, d’où il téléphone à son mentor pour l’informer de l’alliance scellée avec le prisonnier d’Aulnoy. La suite ? En septembre 1962, Ahmed Ben Bella sera porté au pouvoir sur les chars de l’armée des frontières. Boumédiène deviendra vice-président et ministre de la Défense alors que Bouteflika héritera du portefeuille de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme. Trois ans plus tard, les deux hommes se retourneront contre Ben Bella, destitué lors du putsch nocturne du 19 juin 1965.


                            Source: Jeune Afrique

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                            • #15
                              Pour tenter d’obtenir l’appui des chefs historiques du FLN (Bitat, Boudiaf, Aït Ahmed, Ben Bella et Khider) détenus au château d’Aulnoy, en région parisienne, Boumédiène décide d’y dépêcher un de ses plus proches collaborateurs, Abdelaziz Bouteflika. Muni d’un faux passeport marocain au nom de Driss Boukharta et se faisant passer pour un proche parent d’un des détenus, le jeune capitaine de 24 ans se rend au château un jour de décembre.

                              Sur place, il ne peut s’entretenir qu’avec deux des prisonniers. Mohamed Boudiaf, à qui il propose de soutenir l’état-major de l’ALN contre le GPRA en échange des clés du pouvoir une fois la guerre terminée, refuse, offusqué d’une telle proposition. Ahmed Ben Bella se montre plus réceptif. Dévoré par l’ambition, il voit dans ce deal une occasion unique de supplanter ses compagnons d’armes, et accepte la proposition.
                              Le Chateau d'Aulnoy était un moulin où n'importe qui pouvait pénétrer sans vérification des services français oeilfermé
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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