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Emmanuel Macron au dîner officiel de rupture de jeûne du Conseil français du culte musulman

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  • Emmanuel Macron au dîner officiel de rupture de jeûne du Conseil français du culte musulman

    Lors de la rupture du jeûne au CFCM, mardi 20 juin, le chef de l’Etat a rencontré pour la première fois les représentants du culte musulman.




    Ce n’était plus arrivé depuis 2007. Dix ans après Nicolas Sarkozy, le président de la République a répondu, mardi 20 juin à Paris, à l’invitation du Conseil français du culte musulman (CFCM) à participer à la cérémonie de la rupture du jeûne, observé la journée pendant le ramadan.

    Le rendez-vous avait été pris peu après son élection, lors d’une rencontre avec une délégation de cet organisme chargé de représenter la deuxième religion de France auprès des pouvoirs publics. Il a constitué la première rencontre publique d’Emmanuel Macron avec les représentants d’un culte depuis son élection. Et il a été l’occasion de son premier discours à l’adresse des responsables musulmans.

    Alors que le CFCM s’apprête à changer de président le 1er juillet, le chef de l’Etat a valorisé le rôle de cette institution présidée depuis deux ans par Anouar Kbibech, dans le maintien, malgré les attentats répétés, de « l’unité nationale » et de « la voie de la raison face à la tentation du pire ». Mais il a aussi pressé les représentants de l’islam français de mener, en commun avec l’Etat, une série de « combats » pour contrer le terrorisme.

    Formation des imams


    Contrairement à Manuel Valls, qui incriminait nommément le salafisme et les Frères musulmans dans la diffusion du fondamentalisme, M. Macron s’est gardé de montrer du doigt tel ou tel courant religieux. En revanche, il a appelé ses interlocuteurs à combattre « une pratique de l’islam organisant une ségrégation au sein de la République ». « Fonder son identité politique et sociale sur sa seule foi, a-t-il fait valoir, c’est au fond admettre que sa foi n’est pas compatible avec la République. » Il a renvoyé dos à dos ceux qui accusent l’islam de ne pas être compatible avec la réalité politique française et ceux qui, « au nom de leur foi », veulent « se soustraire aux lois de la République ».

    Le président a aussi donné quelques indications sur les dossiers auxquels le gouvernement socialiste avait tenté de trouver des solutions mais qui étaient demeurés dans les cartons. Il s’est montré particulièrement déterminé à traiter celui de la formation des imams et des enseignants de religion, qui a lieu pour beaucoup à l’étranger. « Il importe de former les imams sur le sol français et de façon adaptée aux valeurs de la République. Il n’est plus possible de se contenter aujourd’hui d’un appel massif à des imams formés dans des pays tiers. Je vous demande instamment de vous engager pleinement dans ce combat », a-t-il dit. Le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, est chargé de faire avancer ce sujet, jugé prioritaire.


    Le Monde
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