Youssef Chahed déjoue le piège diplomatique marocain
La visite du chef du gouvernement, Youssef Chahed, au Maroc les 18 et 19 juin 2017 avait pour principal objectif de relancer des relations bilatérales relativement mornes depuis quelque temps. A l’ordre du jour, la réunion de la 19ème session de la Haute commission mixte tuniso-marocaine, sachant que la dernière session avait eu lieu en 2015. Mais pas seulement…
Pas moins de neuf accords bilatéraux dans différents domaines ont été signés au cours de la visite de Youssef Chahed au Maroc. Au niveau économique, des accords ont été entérinés entre l’agence marocaine de développement de l’investissement et la FIPA d’un côté, et entre le centre marocain de promotion des exportations et le CEPEX de l'autre. La formation professionnelle, la jeunesse et la protection du consommateur ont également été concernés par des conventions entre les deux pays.
Les deux chefs de gouvernement, Youssef Chahed et Saâdeddine El Othmani, se sont félicités de la relance des relations bilatérales entre le Tunisie et le Maroc et ont tous deux souligné l’aspect stratégique de cette relation entre les deux pays. Les échanges entre les deux hommes étaient cordiaux, à tel point que Youssef Chahed s’est permis une boutade concernant la jeunesse des deux gouvernements. Saâdeddine El Othmani n’a pas été en reste. En donnant la parole à l’un de ses ministres, il a dit « le ministre tunisien » en souriant, pour montrer la fraternité qui lie les deux pays et les deux gouvernements. Par ailleurs, les deux chefs de gouvernement se sont engagés à assurer personnellement le suivi et l’application des accords signés. Avant de procéder à la session de la haute commission mixte, Youssef Chahed était allé au mausolée de Mohamed V, pour réciter la Fatiha devant les tombeaux de Hassan II et de Mohamed V, respectivement père et grand-père de l’actuel roi, Mohamed VI.
busi********.tn
De notre envoyé spécial à Rabat, Marouen Achouri
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Youssef Chahed inflige un sacré camouflet au roi Mohammed VI
Mohammed VI est fâché contre la Tunisie et il veut le faire savoir. Il a décliné la rencontre, pourtant programmée, avec le Premier Ministre tunisien Youssef Chahed. Motif? Le Maroc a voulu insérer dans le communiqué conjoint une petite phrase qui a été catégoriquement refusé par le responsable tunisien. La phrase veut que « les deux parties reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental », un vieux rêve que le Makhzen tente de réaliser depuis plus de 40 ans.
Au refus de Chahed s’ajoute la déclaration de Imed Hammami le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle sur les ondes de Mosaïque fm le Mardi 20 juin 2017.
Il a affirmé que la Tunisie à toujours adopté la neutralité face à ce litige opposant le Maroc au Front Polisario du Sahara Occidental. Il a ajouté que cette diplomatie est continue depuis le président Habib Bourguiba, et se maintiendra avec le président Béji Caïd Essebsi.
Mohammed VI, en sale gosse, a piqué une crise et décidé de bouder la cérémonie d’Iftar prévue dans l’agenda de visite du chef du gouvernement tunisien.
maroc-leaks
La visite du chef du gouvernement, Youssef Chahed, au Maroc les 18 et 19 juin 2017 avait pour principal objectif de relancer des relations bilatérales relativement mornes depuis quelque temps. A l’ordre du jour, la réunion de la 19ème session de la Haute commission mixte tuniso-marocaine, sachant que la dernière session avait eu lieu en 2015. Mais pas seulement…
Pas moins de neuf accords bilatéraux dans différents domaines ont été signés au cours de la visite de Youssef Chahed au Maroc. Au niveau économique, des accords ont été entérinés entre l’agence marocaine de développement de l’investissement et la FIPA d’un côté, et entre le centre marocain de promotion des exportations et le CEPEX de l'autre. La formation professionnelle, la jeunesse et la protection du consommateur ont également été concernés par des conventions entre les deux pays.
Les deux chefs de gouvernement, Youssef Chahed et Saâdeddine El Othmani, se sont félicités de la relance des relations bilatérales entre le Tunisie et le Maroc et ont tous deux souligné l’aspect stratégique de cette relation entre les deux pays. Les échanges entre les deux hommes étaient cordiaux, à tel point que Youssef Chahed s’est permis une boutade concernant la jeunesse des deux gouvernements. Saâdeddine El Othmani n’a pas été en reste. En donnant la parole à l’un de ses ministres, il a dit « le ministre tunisien » en souriant, pour montrer la fraternité qui lie les deux pays et les deux gouvernements. Par ailleurs, les deux chefs de gouvernement se sont engagés à assurer personnellement le suivi et l’application des accords signés. Avant de procéder à la session de la haute commission mixte, Youssef Chahed était allé au mausolée de Mohamed V, pour réciter la Fatiha devant les tombeaux de Hassan II et de Mohamed V, respectivement père et grand-père de l’actuel roi, Mohamed VI.
busi********.tn
De notre envoyé spécial à Rabat, Marouen Achouri
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Youssef Chahed inflige un sacré camouflet au roi Mohammed VI
Mohammed VI est fâché contre la Tunisie et il veut le faire savoir. Il a décliné la rencontre, pourtant programmée, avec le Premier Ministre tunisien Youssef Chahed. Motif? Le Maroc a voulu insérer dans le communiqué conjoint une petite phrase qui a été catégoriquement refusé par le responsable tunisien. La phrase veut que « les deux parties reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental », un vieux rêve que le Makhzen tente de réaliser depuis plus de 40 ans.
Au refus de Chahed s’ajoute la déclaration de Imed Hammami le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle sur les ondes de Mosaïque fm le Mardi 20 juin 2017.
Il a affirmé que la Tunisie à toujours adopté la neutralité face à ce litige opposant le Maroc au Front Polisario du Sahara Occidental. Il a ajouté que cette diplomatie est continue depuis le président Habib Bourguiba, et se maintiendra avec le président Béji Caïd Essebsi.
Mohammed VI, en sale gosse, a piqué une crise et décidé de bouder la cérémonie d’Iftar prévue dans l’agenda de visite du chef du gouvernement tunisien.
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