Le prince héritier saoudien Mohammed ben Nayef va être remplacé par l'actuel vice-prince héritier Mohammed ben Salmane, selon un décret royal publié mercredi, qui fait du fils de 31 ans du roi Salmane le prochain dirigeant de l'Arabie saoudite.
Mohammed ben Salmane devient également vice-premier ministre tout en conservant ses portefeuilles actuels, dont celui de la Défense, est-il précisé dans le décret, publié par l'agence de presse publique SPA.
Mohammed ben Nayef, qui est le neveu du roi et qui a été pendant des années chargé des services du contre-terrorisme du pays, est relevé de toutes ses fonctions.
En tant que vice-prince héritier, Mohammed ben Salmane a notamment été chargé de la guerre que mène l'Arabie saoudite contre des milices chiites houthis au Yémen, de la politique énergétique du pays et des projets du royaume pour l'après-pétrole.
La désignation de Mohammed ben Salmane a été approuvée par le Conseil d'allégeance, chargé de déterminer la succession au trône, et le roi a appelé ses sujets à un serment de fidélité à son fils mercredi soir à La Mecque, a rapporté la chaîne Al Arabiya.
Fulgurante ascension
Pour Bernard Haykel, spécialiste du Proche-Orient à Princeton, la décision du roi avait pour but de clarifier l'ordre de succession au trône afin d'éviter une lutte de pouvoir entre son fils et Mohammed ben Nayef.
« C'est clairement une transition intervenue en douceur et sans effusion de sang... Il y aura beaucoup plus de clarté sur la question de la succession désormais », a-t-il dit.
Un haut responsable saoudien a dit que la décision avait été prise au regard de ce qu'il a qualifié de circonstances spéciales soumises au Conseil d'allégeance et il a ajouté que Mohammed ben Nayef l'avait soutenue dans un courrier adressé au roi.
Si la promotion de Mohammed ben Salmane était attendue dans les cercles proches du pouvoir saoudien, la rapidité de son ascension et de la mise à l'écart de ses cousins plus en vue n'en a pas moins surpris.
Elle intervient après deux années et demie de profonds changements dans le royaume, qui avait pris ses alliés de court en 2015 en se lançant dans une campagne militaire au Yémen, en revenant sur sa généreuse politique de subventions à ses administrés ou en annonçant la privatisation partielle d'Aramco, le groupe pétrolier public, l'année suivante.
source: ici .radio -canada .ca
Mohammed ben Salmane devient également vice-premier ministre tout en conservant ses portefeuilles actuels, dont celui de la Défense, est-il précisé dans le décret, publié par l'agence de presse publique SPA.
Mohammed ben Nayef, qui est le neveu du roi et qui a été pendant des années chargé des services du contre-terrorisme du pays, est relevé de toutes ses fonctions.
En tant que vice-prince héritier, Mohammed ben Salmane a notamment été chargé de la guerre que mène l'Arabie saoudite contre des milices chiites houthis au Yémen, de la politique énergétique du pays et des projets du royaume pour l'après-pétrole.
La désignation de Mohammed ben Salmane a été approuvée par le Conseil d'allégeance, chargé de déterminer la succession au trône, et le roi a appelé ses sujets à un serment de fidélité à son fils mercredi soir à La Mecque, a rapporté la chaîne Al Arabiya.
Fulgurante ascension
Pour Bernard Haykel, spécialiste du Proche-Orient à Princeton, la décision du roi avait pour but de clarifier l'ordre de succession au trône afin d'éviter une lutte de pouvoir entre son fils et Mohammed ben Nayef.
« C'est clairement une transition intervenue en douceur et sans effusion de sang... Il y aura beaucoup plus de clarté sur la question de la succession désormais », a-t-il dit.
Un haut responsable saoudien a dit que la décision avait été prise au regard de ce qu'il a qualifié de circonstances spéciales soumises au Conseil d'allégeance et il a ajouté que Mohammed ben Nayef l'avait soutenue dans un courrier adressé au roi.
Si la promotion de Mohammed ben Salmane était attendue dans les cercles proches du pouvoir saoudien, la rapidité de son ascension et de la mise à l'écart de ses cousins plus en vue n'en a pas moins surpris.
Elle intervient après deux années et demie de profonds changements dans le royaume, qui avait pris ses alliés de court en 2015 en se lançant dans une campagne militaire au Yémen, en revenant sur sa généreuse politique de subventions à ses administrés ou en annonçant la privatisation partielle d'Aramco, le groupe pétrolier public, l'année suivante.
source: ici .radio -canada .ca
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