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Le Liban se dote pour la première fois d’une association de franchises

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  • Le Liban se dote pour la première fois d’une association de franchises

    C'est sûr que les Libanais ne manque pas d'idées, 450 enseignes à leurs actifs, félicitation.
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    Les franchises libanaises à l’étranger, c’est devenu une réalité depuis un bout de temps. Il y en a de toutes les tailles, et surtout dans tous les domaines et dans tous les pays : dans le Golfe, en Europe, mais également aux États-Unis. Les Libanais ne manquent pas d’idées, de concepts et de créativité. Des enseignes telles Rectangle Jaune, Rifaï, Casper and Gambini, Eternity, Café Najjar, Crepaway, Patchi, Siom, Kabab-Ji, Naï, Siom, Moulin d’or, Salmontini, Abdul Rahman Hallab, Wooden Bakery, Duo, Café Blanc, Water Lemon, Leila, Tabkha et Lina’s apportent désormais à travers leur réseau à l’international une plus-value qui reflète un mode de vivre du terroir. Plus de 450 enseignes libanaises ont fleuri dans 40 pays et assurent plus de 10 000 emplois dans leur majorité destinés à des Libanais. Il est intéressant à plus d’un égard pour un opérateur d’intégrer le système de la franchise. Ce système présente une série d’avantages dont le moindre n’est pas celui d’apporter au franchisé la notoriété de la marque dans des délais record. En plus, dans un univers qui se mondialise, les marques franchisées sont identifiées comme des marques globales sans nationalité. Par ailleurs, des études statistiques ont montré que le taux de faillite est nettement plus faible parmi les franchisés que parmi les opérateurs ayant établi leur propre enseigne.

    Exporter un concept

    Hier, à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth (CCIAB) a eu lieu la cérémonie de signature d’un protocole d’assistance technique entre la Fédération française de la franchise (FFF), représentée par Mme Chantal Zimmer, et l’Association libanaise de la franchise (ALF), représentée par Charles Arbid.
    À cette occasion, M. Arbid a annoncé que pour la première fois de son histoire, le Liban se dote d’une association de franchise afin de promouvoir et d’organiser le cadre juridique de l’expansion dans le monde du savoir-faire des acteurs économiques libanais.
    « Nous voulons perpétuer la tradition de non ancêtres promoteurs du commerce de biens, de services il y a des milliers d’années et propager l’enseigne libanaise en profitant de la mondialisation », a-t-il dit.
    Charles Arbid a insisté sur la culture du produit que le concept de franchise tend à véhiculer, en s’appuyant de plus en plus sur la valeur ajoutée, la qualité et les standards internationaux.
    Pour sa part, Chantal Zimmer, secrétaire générale de la FFF, qui est l’une des plus anciennes associations de franchise dans le monde, a souligné que sa fédération allait aider à la construction de l’ALF et à son développement en définissant notamment les règles déontologiques qui régiraient les relations entre franchiseurs et franchisés, et instituer le cadre juridique des franchises.

    Enregistrement des sociétés

    À cette occasion, le ministre de l’Économie et du Commerce, Sami Haddad, a annoncé la fin de la première phase du programme conjoint du ministère de l’Économie et du Commerce et de la Société financière internationale (SFI, bras privé de la Banque mondiale) visant à simplifier la procédure d’enregistrement des sociétés commerciales au Liban. La première phase a consisté à diagnostiquer les foyers de déséquilibre de la législation. La seconde phase, qui est déjà en marche, représente la mise en œuvre des règlements de ces foyers de déséquilibre à travers la promulgation d’arrêtés et de lois facilitant les formalités d’enregistrement des compagnies. Sami Haddad, ancien haut responsable à la Banque mondiale, a insisté pour que le gouvernement s’attèle à mettre en place un cadre légal qui jette les fondements d’une économie saine. Une économie où le secteur public soit un catalyseur de la croissance au lieu de constituer un frein. Il est revenu à la charge en affirmant que la priorité du gouvernement est de supprimer les barrières devant les investisseurs du secteur privé et de doper les exportations.

    Il a rappelé que le gouvernement ne lésinerait pas sur les moyens pour renforcer l’ouverture de l’économie domestique en direction de l’étranger, soulignant les avantages que les franchiseurs libanais pourraient tirer du partenariat du Liban avec l’Union européenne entré en vigueur en avril 2006 (un marché de 350 millions de consommateurs) et de son adhésion avant la fin de l’année à l’OMC).

    Liliane MOKBEL
    08 Février 2007 L'Orient-Le Jour
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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