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Et vous, que conseillerez vous aux musulmans de France?
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PARIS, 7 fév 2007 (AFP) - Le CRCM de Rhône-Alpes propose de taxer les produits hallal
Le président du Conseil régional du culte musulman (CRCM) de Rhône-Alpes, Azzadine Gaci, propose de taxer les produits hallal et les voyages à la Mecque pour financer la construction de mosquées.
Au cours d'une conférence de presse tenue à Paris pour faire le bilan de l'activité des CRCM, il a estimé que l'islam de France devait être "triplement indépendant", c'est-à-dire "politiquement, financièrement et intellectuellement".
Il doit être "distinct de la vie politique" mais également ne pas attendre de ressources de pays étrangers. "Un pays qui vous aide financièrement attend toujours quelque chose en retour", a-t-il déclaré avant de proposer le prélèvement d'une sorte de taxe sur les produits alimentaires hallal, qui représentent selon lui un marché de 5 milliards d'euros, et sur les pèlerinages à la Mecque (environ 30.000 pèlerins cette année).
Ces fonds serviraient à financer la construction de mosquées de façon à offrir des lieux de culte, ce qui est actuellement "le chantier le plus important de l'islam de France", a-t-il dit.
Quant à l'indépendance intellectuelle, elle impose aux musulmans de France de trouver eux mêmes des solutions à leurs problèmes, a-t-il estimé.
Le président du Conseil régional du culte musulman (CRCM) de Rhône-Alpes, Azzadine Gaci, propose de taxer les produits hallal et les voyages à la Mecque pour financer la construction de mosquées.
Au cours d'une conférence de presse tenue à Paris pour faire le bilan de l'activité des CRCM, il a estimé que l'islam de France devait être "triplement indépendant", c'est-à-dire "politiquement, financièrement et intellectuellement".
Il doit être "distinct de la vie politique" mais également ne pas attendre de ressources de pays étrangers. "Un pays qui vous aide financièrement attend toujours quelque chose en retour", a-t-il déclaré avant de proposer le prélèvement d'une sorte de taxe sur les produits alimentaires hallal, qui représentent selon lui un marché de 5 milliards d'euros, et sur les pèlerinages à la Mecque (environ 30.000 pèlerins cette année).
Ces fonds serviraient à financer la construction de mosquées de façon à offrir des lieux de culte, ce qui est actuellement "le chantier le plus important de l'islam de France", a-t-il dit.
Quant à l'indépendance intellectuelle, elle impose aux musulmans de France de trouver eux mêmes des solutions à leurs problèmes, a-t-il estimé.
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