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En France, le déremboursement de aliskirène (Rasilez et Rasilex HCT) pour le traitement de l'hypertension artérielle est annoncé pour le 7 octobre 2017, rapporte Prescrire.
« En l'absence de retrait du marché par les autorités de santé européennes, le déremboursement complet en France est un pis-aller, qui permet de limiter l'exposition des patients », estime la revue qui juge le médicament « plus dangereux qu'utile ».
Prescrire retrace l'historique du médicament en France :
L'aliskirène a été autorisé dans l'Union européenne en 2007, sans preuve d'un effet favorable sur les complications cardiovasculaires de l'hypertension artérielle.
En 2008 en France, la Haute autorité de santé (HAS) a préconisé le remboursement uniquement en traitement de deuxième intention. Malgré cet avis, en 2009, Rasilez a été remboursable à 65 % en traitement de première intention.
En 2013, la HAS a conclu à un service médical rendu « faible », seulement en dernier recours, et le taux de remboursement a été abaissé à 15 %. Mais, en 2014, il a été revu à la hausse, passant à 30 %, sans motif rendu public. Finalement, fin 2016, la HAS a recommandé le déremboursement, considérant que l'utilisation du médicament pourrait constituer une perte de chance pour les patients.
En 2012, Prescrire écrivait :
« Son profil d’effets indésirables n’est pas plus favorable que celui d'autres antihypertenseurs ayant des mécanismes d'action proches (inhibiteurs de l'enzyme de conversion et sartans).
Ce profil s'avère plus préoccupant depuis l'interruption, fin décembre 2011, d'un essai clinique comparant l'aliskirène à un placebo, suite à un surcroît d’évènements indésirables, tels des troubles cardiovasculaires et des insuffisances rénales parfois fatales. Par ailleurs, la supériorité de l'efficacité de l’aliskirène par rapport au placebo n'a pas été démontrée dans cet essai. »
Psychomédia
« En l'absence de retrait du marché par les autorités de santé européennes, le déremboursement complet en France est un pis-aller, qui permet de limiter l'exposition des patients », estime la revue qui juge le médicament « plus dangereux qu'utile ».
Prescrire retrace l'historique du médicament en France :
L'aliskirène a été autorisé dans l'Union européenne en 2007, sans preuve d'un effet favorable sur les complications cardiovasculaires de l'hypertension artérielle.
En 2008 en France, la Haute autorité de santé (HAS) a préconisé le remboursement uniquement en traitement de deuxième intention. Malgré cet avis, en 2009, Rasilez a été remboursable à 65 % en traitement de première intention.
En 2013, la HAS a conclu à un service médical rendu « faible », seulement en dernier recours, et le taux de remboursement a été abaissé à 15 %. Mais, en 2014, il a été revu à la hausse, passant à 30 %, sans motif rendu public. Finalement, fin 2016, la HAS a recommandé le déremboursement, considérant que l'utilisation du médicament pourrait constituer une perte de chance pour les patients.
En 2012, Prescrire écrivait :
« Son profil d’effets indésirables n’est pas plus favorable que celui d'autres antihypertenseurs ayant des mécanismes d'action proches (inhibiteurs de l'enzyme de conversion et sartans).
Ce profil s'avère plus préoccupant depuis l'interruption, fin décembre 2011, d'un essai clinique comparant l'aliskirène à un placebo, suite à un surcroît d’évènements indésirables, tels des troubles cardiovasculaires et des insuffisances rénales parfois fatales. Par ailleurs, la supériorité de l'efficacité de l’aliskirène par rapport au placebo n'a pas été démontrée dans cet essai. »
Psychomédia
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