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Urgent. Flexibilité des changes: "report pour d'ultimes réglages"

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  • Urgent. Flexibilité des changes: "report pour d'ultimes réglages"

    La flexibilité des changes n'a finalement pas été évoquée en conseil de gouvernement. Une source de haut niveau a indiqué à Médias24 que "ce report est volontaire et qu'il a été rendu nécessaire par des réglages de dernière minute". La même source évoque un report "de quelques jours", dans un objectif de "fine tuning".



    La flexibilité des changes n'a finalement pas été évoquée en conseil de gouvernement. Une source de haut niveau a indiqué à Médias24 que "ce report est volontaire et qu'il a été rendu nécessaire par des réglages de dernière minute". La même source évoque un report "de quelques jours", dans un objectif de "fine tuning".

    Ni le ministère des Finances ni la Banque centrale n'ont souhaité répondre à nos sollicitations.

    Des sources fiables avaient indiqué ce jeudi matin à Médias24 que c'est le gouvernement qui a demandé ce report pour étudier de près ces décisions avant leur annonce officielle par la Banque centrale et le ministère des Finances.

    Dans son point de presse organisé à l'issue du conseil de gouvernement, M. Khalfi a de son côté indiqué que "la flexibilité des changes est l'affaire de la Banque centrale".

    La date finale du lancement de la flexibilité ne sera donc connue que dans quelques jours. Au plus tôt.

    media24
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

  • #2
    c'est justement pour ça que le gouvernement leve le pied, les banques eux jouent leur securité




    telquel

    Le passage à un régime de change flexible provoque la panique des opérateurs. Craignant une dévaluation du dirham, plusieurs entreprises se sont ruées sur les devises pour couvrir leurs importations pour les prochains mois. Résultat: Bank Al Maghrib a dû servir aux banques quelque 44 milliards de dirhams entre mai et juin, soit 1,2 milliard de dirhams par jour.

    Des opérations inhabituelles qui ont suscité l’ire du wali de la Banque centrale. Je suis très mécontent", a-t-il lancé lors d’une conférence tenue le 20 juin. Abdellatif Jouahri était mécontent, car malgré son démenti quant à une éventuelle dévaluation du dirham après la libéralisation, les banques ont alimenté la panique en assurant d’une manière habituelle les couvertures des opérateurs.
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

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    • #3
      m.rico,

      cette histoire ressemble à l'arlésienne..
      dans les faits, l'économie du maroc est exsangue !l'état a besoin d'étouffer la demande intérieure pour résorber une partie de la consommation.

      cela se fera au prix du renchérissement des prix..

      ce n'est pas une attaque, juste un constat d'insuffisance des économies du maghreb.

      je pense que le pire est à venir pour les 3 pays de cette région.

      jouahri mène son monde en bateau

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par tawenza Voir le message
        m.rico,

        cette histoire ressemble à l'arlésienne..
        c'est encore mieux que les taux qui ne refletent pas la santé d notre economie

        dans les faits, l'économie du maroc est exsangue !
        exacte

        l'état a besoin d'étouffer la demande intérieure pour résorber une partie de la consommation.

        cela se fera au prix du renchérissement des prix..
        plutot freiner les importation qui seront necessairement touchés par le rencherissement.
        la production locale sans intrants importés doit en beneficier. il y'en a pas beaucoup, je sais

        la croissance au maroc est depuis lontemps soutenue par la demande interieur, l'etat n'est pas assez fou

        ce n'est pas une attaque, juste un constat d'insuffisance des économies du maghreb.
        mais vas y, t'inquietes. nous avons malheureusement une petite economie avec très peu d'adjuvants, ce qui fait qu'on peut rechuter à tout moment .

        c'est une réalité.

        je pense que le pire est à venir pour les 3 pays de cette région.
        we, à chacun ses fragilités
        jouahri mène son monde en bateau
        pourquoi donc? la decision ne viens pas que de jouahri tu sait
        Dernière modification par m.rico, 30 juin 2017, 13h01.
        "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
        Johann Wolfgang von Goethe

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        • #5
          la croissance au maroc est depuis lontemps soutenue par la demande interieur, l'etat n'est pas assez fou
          c une fable que de dire :

          j'importe pour booster ma croissance !

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          • #6
            Envoyé par tawenza Voir le message
            c une fable que de dire :

            j'importe pour booster ma croissance !
            1- personne n'a dit ça
            2- quand le peu d'industrie dont tu disposes travaille essentiellement avec des intrants importés alors oui, tu y es forcé.

            allah ghaleb
            "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
            Johann Wolfgang von Goethe

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            • #7
              le système est conçu d'une telle façon que nous restions dépendants...

              du coup les mots sont piégés

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              • #8
                Envoyé par tawenza
                l'état a besoin d'étouffer la demande intérieure pour résorber une partie de la consommation
                ?????

                Cette phrase est totalement incompréhensible. Est-ce que tu peux être un peu plus clair ?

                Commentaire


                • #9
                  Envoyé par tawenza Voir le message
                  le système est conçu d'une telle façon que nous restions dépendants...

                  du coup les mots sont piégés
                  il faut arreter avec la victimisation, une place dans le systeme ça se merite. c'est avance ou creve.
                  "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
                  Johann Wolfgang von Goethe

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                  • #10
                    la vraie valeur du dirham doit se situer entre 11 et 12dhs/$ au lieu de 9.5 actuellement.

                    Commentaire


                    • #11
                      Envoyé par mrico

                      il faut arreter avec la victimisation, une place dans le systeme ça se merite. c'est avance ou creve.
                      un simple constat froid qui émane d'une logique prudentielle.

                      il n'y a aucune victimisation..au contraire c un discours de rébellion.

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                      • #12
                        désolé, c'est loin d'un "discours de rébellion", très très loi meme
                        "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
                        Johann Wolfgang von Goethe

                        Commentaire


                        • #13
                          hé oui,

                          le discours subversif n'est pas vindicatif... mais sibyllin

                          Commentaire


                          • #14
                            en voilà un nouveau numero d'acrobate
                            "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
                            Johann Wolfgang von Goethe

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                            • #15
                              m.rico,
                              je suis sans doute plus agile que toi

                              à propos d'un texte très subversif.. qui a changé notre vie

                              Cachez ces esprits subversifs que je ne saurais tolérer !

                              Par Jack Dion L’opération occupation a commencé avec « Bovary », du nom de la dame éponyme, héroïne du roman de Gustave Flaubert, trainé devant les tribunaux pour atteinte aux bonnes moeurs. C’était en 1857, mais la leçon est éternelle car les bigots ne désarment jamais. Les intolérants ont l’art de relever la tête alors même qu’on les croyait balayés par l’histoire. A Paris comme à Bruxelles et ailleurs, on en sait quelque chose.


                              Lors de ses déboires judiciaires, Gustave Flaubert avait eu la bonne idée de faire prendre l’intégralité des débats en sténographie, afin de garder sous la main l’objet même du délit. C’est sur ce matériau que s’est appuyé Tiago Rodrigues pour ce spectacle où il prouve que rien n’est plus fort que le théâtre dès lors que l’on sait aller à l’essentiel sans se perdre dans les chemins de la superficialité ou du tape à l’oeil. En ce domaine, à n’en pas douter, l’artiste lusitanien fait partie des grands.


                              Pour sa « Bovary », il ne s’embarrasse pas de ces attirails scéniques qui transforment certains plateaux en studios d’enregistrement pour stars du show biz. Pour tout décor, il se contente de monceaux de feuilles blanches lancées à même le sol par les acteurs qui évoluent entre des paravents affublés de loupes, comme s’il fallait aider à la lecture certains esprits handicapés de naissance.


                              Une fois l’histoire résumée à la diable par le procureur Pinard (Ruth Vega-Fernandez), ce dernier va engager le combat qui l’oppose à Flaubert (Jacques Bonnaffé), son avocat (David Geselson), sous les yeux ébahis d’Emma Bovary (Alma Palacios) et encore plus de Charles Bovary (Grégoire Monsaingeon). Entre les charges de l’un, les contre-attaques de l’autre, les explications du troisième, et les hésitations baroques du couple Flaubert, Tiago Rodrigues passe avec maestria du roman au prétoire, puis du réel à l’imaginaire. Il cerne au mieux cette femme rêvant d’être ce qu’elle n’est pas, ce personnage qui a défrayé la morale traditionnelle via la plume d’un écrivain ayant osé défier les codes éthiques de l’époque.


                              Flaubert sera acquitté et son livre publié. Pourtant, comme il le dit lui-même à travers la voix de Jacques Bonnaffé, le procureur a parfaitement saisi la portée explosive de son propos iconoclaste : « Il dit la vérité ». Et Flaubert/Bonnaffé d’ajouter : « Je veux que les lecteurs imaginent les pires transgressions charnelles, la pire folie des grandeurs. Qu’ils méprisent la médiocrité de l’homme commun, la banalité des superstitions et l’archaïsme des petits pouvoirs. Découvrir que mes ennemis comprennent tout cela en lisant Madame Bovary, c’est le plus grand des éloges mais aussi la racine de mes problèmes. »


                              Flaubert triomphera et avec lui, Madame Bovary et ses fantasmes. Dans une fin éblouissante d’émotion, Tiago Rodrigues l’érige en symbole des femmes flouées et humiliées. Il le fait à travers l’hommage que lui rend le pauvre Charles, celui qui a toujours aimé Emma, admirablement campé par cet immense acteur qu’est Grégoire Monsaigeon, et qui lance : « Tu vivras pour toujours. Comme dans les livres. Tu as gagné ».


                              Peut-on en dire autant de Giordano Bruno, condamné au bûcher par l’inquisition romaine, en 1600 ? A la différence d’Emma Bovary, ce philosophe hérétique n’était pas un personnage de roman mais un être de chair qui entreprit de prolonger la pensée copernicienne en un temps qui ne pouvait accepter pareille audace.


                              A rebours des dogmes religieux alors en vigueur, il développa des thèses audacieuses sur l’infinitude du monde, la transformation de la matière et autres bombes à fragmentation lancées contre les clochers des certitudes. Il disait : « Je fais de lettres et science profession ». Quand règne l’obscurantisme d’Etat, cela ne pardonne pas.


                              Francesco Filidei, Antoine Gindt et l’Ensemble intercontemporain ont conçu un « opéra de libre pensée » (belle formule) intitulé « Giordano Bruno ». A l’instar des douze étapes du chemin de croix christique, douze scènes d’anthologie donnent à voir et à entendre la longue marche du blasphémateur vers l’inéluctable. Le spectacle commence par une bacchanale débridée, interprétée par les douze membres du chœur. Il se termine par l’exécution de Giordano Bruno (Lionel Peintre, baryton), sous les yeux de ses deux inquisiteurs (Jeff Martin, ténor, et Ivan Ludlow, basse), tandis que le pape Clément VIII (Guilhem Terrail, contreténor) reste dans l’ombre, lui qui fut le grand inspirateur de la condamnation.
                              Foin des brûleurs de livres et des écorcheurs d’hérétiques ! Il existe aussi des petits bonheurs qu’il faut savoir conter avec fraicheur, légèreté, poésie et talent, quand bien même l’heureuse apparence des choses cache souvent des réalités plus lourdes. A preuve « Illusions », du russe Ivan Viripaev, mis en scène par Galin Stoev, et qui se joue au Théâtre de l’Aquarium, à la Cartoucherie.


                              A l’origine, il s’agit d’un spectacle créé dans le cadre du Festival des Ecoles, en juin 2013, et qui connut un tel succès qu’il fut décidé de le reprendre. Grâce soit rendu aux initiateurs de ce projet tant il donne à voir des jeunes interprètes pleins de promesses.


                              L’histoire est baroque à souhait et l’on pourrait craindre de s’y perdre (ce n’est absolument pas le cas). On commence avec deux vieux couples amis, Albert et Margaret d’un côté, Dennis et Sandra de l’autre, qui semblent indestructibles. Seulement voilà. Ceux qui disaient s’être aimés depuis toujours finiront par tout avouer. En fait, Sandra a aimé Albert, lequel confie à Margaret qu’il a aimé secrètement Sandra, tandis que Margaret a elle-même eu un cœur volage. En fait, dans la vie des sentiments comme dans la vie tout court, rien n’est simple et les apparences sont souvent trompeuses. Bref, tout n’est qu’illusions, comme l’indique le titre de la pièce.


                              Les personnages sont comme des poupées russes. Un trompé cache une trompée, et ainsi de suite, de sorte qu’entre la fiction et la réalité, on ne sait plus qui est qui, qui fait quoi et pourquoi. La jeune équipe surfe sur cette confusion des sentiments avec brio et maestria, enchaînant les saynètes sur un rythme d’enfer, avec des incises musicales du meilleur effet.


                              Une question récurrente revient tel un leitmotiv : « Mais il doit bien y avoir un minimum de constance dans ce monde ?» La constance dans l’illusion, c’est tout un programme.

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