Hoceima en presque état de siège: Rabat et son choix de la violence policière !
Quasiment en état de siège, la ville d’Al-Hoceima et ses environs vivent ces trois derniers jours des scènes de répression horribles, notamment, le jour de l’Aïd Al-Fitr. Plus d’une centaine de Rifains arrêtés, alors qu’une quarantaine d’enfants ont été admis en urgence à l’hôpital Mohammed-V.
Au fil des jours, le “Hirak” du Rif marocain subit une violente répression de la part des forces de l’ordre, dont sont victimes désormais tous les habitants. Les forces de l’ordre marocaines ne distinguent plus entre manifestants et non manifestants, comme le montrent de nombreuses vidéos postées sur les réseaux sociaux. La police antiémeute réprime sans distinction, et toute personne trouvée dans la rue est systématiquement bastonnée. L’utilisation des gaz lacrymogènes dépasse tout entendement. Ce sont des familles entières qui suffoquent chez elles.
Une centaine de personnes ont été arrêtées le jour de l’Aïd, célébré lundi au Maroc, selon les médias marocains. Quelques-unes ont été relâchées le lendemain, mardi. Quant à celles qui ont été retenues, elles devaient être traduites, hier, devant le procureur du roi près la cour d’appel d’Al-Hoceima, ont ajouté ces sources.
Ces mêmes sources font état de centaines de blessés, dont une quarantaine d’enfants, victime d’attaques au gaz lacrymogène. Ils ont été admis aux urgences de l’hôpital Mohammed-V d’Al-Hoceima. Aucun bilan exact des blessés n’était disponible, parce que la plupart des jeunes blessés ne se sont pas rendus à l’hôpital de peur d’être arrêtés. C’est la répression à huis clos et arrestations arbitraires.
- Les forces de police marocaines ont complètement verrouillé Al-Hoceima et multiplié les contrôles sur les routes menant à cette ville.
- Personne ne peut plus y entrer, ni en sortir non plus, comme d’ordinaire.
Devant cette répression inégalée et en signe de deuil, les Rifains ont lancé sur les réseaux sociaux le slogan “Pas d’Aïd sans la libération des détenus”. On est entré dans la quatrième semaine consécutive de manifestations quotidiennes dans la région du Rif, et la contestation ne faiblit pas, face au refus des autorités de libérer les détenus du “Hirak”.
À ce propos, un élu local a déclaré à l’AFP qu’“aucune issue à la crise n’est possible sans la libération des détenus”, soulignant au passage que “la situation s'est compliquée avec les arrestations”, et que la lenteur des procédures judiciaires envenime la situation.
Pendant ce temps, les critiques d’ONG locales et internationales de défense de droits de l’Homme se multiplient pour dénoncer la “répression” et “les arrestations arbitraires”, tout en appelant à la libération des détenus. La pression sur le gouvernement marocain est également maintenue par les organisations et la diaspora rifaine à l’étranger, qui multiplient les manifestations contre les représentations diplomatiques du royaume et devant les sièges des instances internationales. Ainsi, à l’appel du Comité du Rhône de soutien au Hirak du Rif, un sit-in de solidarité avec le mouvement contestataire du Rif est prévu ce samedi 1er juillet à Lyon pour exiger la libération des détenus politiques rifains et contre la répression de la mouvance Hirak dans le Rif.
Liberté
Quasiment en état de siège, la ville d’Al-Hoceima et ses environs vivent ces trois derniers jours des scènes de répression horribles, notamment, le jour de l’Aïd Al-Fitr. Plus d’une centaine de Rifains arrêtés, alors qu’une quarantaine d’enfants ont été admis en urgence à l’hôpital Mohammed-V.
Au fil des jours, le “Hirak” du Rif marocain subit une violente répression de la part des forces de l’ordre, dont sont victimes désormais tous les habitants. Les forces de l’ordre marocaines ne distinguent plus entre manifestants et non manifestants, comme le montrent de nombreuses vidéos postées sur les réseaux sociaux. La police antiémeute réprime sans distinction, et toute personne trouvée dans la rue est systématiquement bastonnée. L’utilisation des gaz lacrymogènes dépasse tout entendement. Ce sont des familles entières qui suffoquent chez elles.
Une centaine de personnes ont été arrêtées le jour de l’Aïd, célébré lundi au Maroc, selon les médias marocains. Quelques-unes ont été relâchées le lendemain, mardi. Quant à celles qui ont été retenues, elles devaient être traduites, hier, devant le procureur du roi près la cour d’appel d’Al-Hoceima, ont ajouté ces sources.
Ces mêmes sources font état de centaines de blessés, dont une quarantaine d’enfants, victime d’attaques au gaz lacrymogène. Ils ont été admis aux urgences de l’hôpital Mohammed-V d’Al-Hoceima. Aucun bilan exact des blessés n’était disponible, parce que la plupart des jeunes blessés ne se sont pas rendus à l’hôpital de peur d’être arrêtés. C’est la répression à huis clos et arrestations arbitraires.
- Les forces de police marocaines ont complètement verrouillé Al-Hoceima et multiplié les contrôles sur les routes menant à cette ville.
- Personne ne peut plus y entrer, ni en sortir non plus, comme d’ordinaire.
Devant cette répression inégalée et en signe de deuil, les Rifains ont lancé sur les réseaux sociaux le slogan “Pas d’Aïd sans la libération des détenus”. On est entré dans la quatrième semaine consécutive de manifestations quotidiennes dans la région du Rif, et la contestation ne faiblit pas, face au refus des autorités de libérer les détenus du “Hirak”.
À ce propos, un élu local a déclaré à l’AFP qu’“aucune issue à la crise n’est possible sans la libération des détenus”, soulignant au passage que “la situation s'est compliquée avec les arrestations”, et que la lenteur des procédures judiciaires envenime la situation.
Pendant ce temps, les critiques d’ONG locales et internationales de défense de droits de l’Homme se multiplient pour dénoncer la “répression” et “les arrestations arbitraires”, tout en appelant à la libération des détenus. La pression sur le gouvernement marocain est également maintenue par les organisations et la diaspora rifaine à l’étranger, qui multiplient les manifestations contre les représentations diplomatiques du royaume et devant les sièges des instances internationales. Ainsi, à l’appel du Comité du Rhône de soutien au Hirak du Rif, un sit-in de solidarité avec le mouvement contestataire du Rif est prévu ce samedi 1er juillet à Lyon pour exiger la libération des détenus politiques rifains et contre la répression de la mouvance Hirak dans le Rif.
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