Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Assassinat de Matoub Lounès/ Nordine Aït Hamouda affirme connaître les auteurs

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Assassinat de Matoub Lounès/ Nordine Aït Hamouda affirme connaître les auteurs

    L’affaire de l’assassinat de Matoub Lounès revient au devant de la scène. Nordine Aït Hamouda lui donne une nouvelle tournure en affirmant qu’il connaît les auteurs du crime et qu’il est prêt à témoigner, «si la justice décide de l’ouverture du vrai dossier».
    Les révélations du sulfureux député indépendant Nordine Aït Hamouda interviennent quelques jours après la sortie médiatique de la sœur du rebelle, Malika Matoub, qui avait fait savoir qu’elle disposait d’éléments nouveau pour relancer l’affaire. Après 19 ans de silence, Aït Hamouda semble déterminé à livrer à la justice les informations dont il dispose sur cette affaire « si un vrai procès venait à se tenir », rapporte le site La Voix d’Algérie.
    «Si la justice décide de l’ouverture du vrai dossier qui s’appelle procès Matoub Lounès et de tenir un procès public, j’irais apporter mon témoignage même si je ne suis pas convoqué», a affirmé M. Aït Hamouda, assurant qu’il connaissait les assassins de Matoub, dont certains sont morts alors que d’autres encore en vie.
    Interrogé sur l’identité des assassins et des commanditaires, le député a préféré livrer une demi-vérité. Selon lui, «le groupe qui a assassiné Matoub Lounès ne l’avait pas prémédité. L’attaque qui s’est soldée par l’assassinat du rebelle était destinée à une patrouille de gendarmerie, a-t-il affirmé, ajoutant qu’Abdelhakim Chenoui et Malik Medjnoun, jugé en 2011 dans le cadre de cette affaire, faisait partie de ce groupe. «C’est Chenoui qui a reconnu la voiture de Lounès et l’a annoncé au groupe qui a alors décidé de l’assassiner». M. Aït Hamouda, s’est abstenu de donner plus de détails disant que le reste sera révélé à la justice dans le cadre d’un procès sérieux.

    Rappelons que la sœur du chanteur, assassiné en 1998, avait indiqué, il y a quelques jours, que ses avocats vont remettre à la justice une liste de 52 noms de personnes impliquées de prêt ou de loin dans cet assassinat. Pour elle, ces éléments vont permettre la réouverture du dossier. Pour ce qui est de ses rapports avec Nordine Aït Hamouda, la sœur de la victime a affirmé que tous ce qui peut contribuer à l’éclatement de la vérité est le bienvenu, enterrant par là même, la hache de guerre entre elle et le fils du Colonel Amirouche qu’elle a toujours accusé d’être impliqué dans cet assassinat.
    algeriefocus

  • #2
    Ait hamouda c'est lui l'assassin d'apres la soeur a Matoub.

    Commentaire


    • #3
      toulousain
      Ait hamouda c'est lui l'assassin d'apres la soeur a Matoub.
      non, elle n'a jamais dit çà. Relisez plutot cet article !

      Nordine Aït Hamouda a démenti détenir de nouveaux éléments dans l’affaire de l’assassinat de Matoub Lounès, contrairement à ce qu’a déclaré Malika Matoub dans une interview accordée au quotidien La Dépêche de Kabylie
      .

      Il réaffirme néanmoins que « si la justice décide de l’ouverture du vrai dossier qui s’appelle procès Matoub Lounès et de tenir un procès public, j’irais apporter mon témoignage même si je ne sois pas convoqué ».
      Nordine Aït-Hamouda a confirmé à La Voix d’Algérie qu’il connait les assassins « particulièrement ». « Moi, je connais particulièrement les assassins, certains sont morts d’autres sont encore en vie, mais aucun d’eux n’a été condamné », a-t-il déclaré.

      Qui sont les assassins de Matoub Lounès ?

      Nordine Aït-Hamouda a été néanmoins très vague, et dit vouloir réserver la réponse aux juges. Après insistance, notre interlocuteur dira que « le groupe qui a assassiné Matoub Lounès n’avait pas prémédité de le faire, car il embusquait contre la patrouille de la Gendarmerie nationale de Béni-Douala ». Et de préciser « C’est Chenoui qui a reconnu la voiture de Lounès et a annoncé au groupe ‘’voilà Matoub Lounès !’’. A ce moment-là, le groupe terroriste décida de l’assassiner. »

      Grand étonnement de Malika Matoub !?

      Contactée pour connaître sa réaction au sujet de ce qui n’apparente aucunement à une révélation, Malika Matoub dira « je tombe des nues ! »

      Et de poursuivre : « N’est-ce pas lui qui avait déclaré le 27 juin 1998 que ceux qui l’ont assassiné sont de chez lui ». « Nordine doit nous dire qui l’a contacté 5 minutes après l’assassinat de mon frère ».

      Cette question nous l’avions posée à Nordine Aït-Hamouda qui cite une personne qui était très proche de lui, pendant plusieurs années. « Cette personne que je préfère taire le nom a été avec l’actuel maire de Tizi-Ouzou à l’hôtel Le Concorde au moment où Lounès, sa femme et ses deux belles sœurs s’apprêtaient à le quitter. Ils se sont croisés dans les escaliers. Après son assassinat, cette personne, qui était attablée au restaurant de l’hôtel avec l’actuel maire de Tizi-Ouzou, a reçu un appel téléphonique de la part d’un ancien commissaire de police l’informant, 5 minutes après l’attentat de la mort de Lounès Matoub. »

      Pour Malika Matoub, cette histoire devra apporter beaucoup d’éléments à l’enquête, et la justice doit impérativement les convoquer pour les entendre. « Ce que vous a déclaré Nordine Aït-Hamouda est vrai, car nous l’avions aussi découvert après la condamnation de Medjnoun et Chenoui dans le procès qui n’a jamais porté le nom de Matoub. »

      « Nordine Aït-Hamouda doit donner tous les noms en sa possession »
      Mais que peut apporter cette personne sur le seul fait qu’elle soit informée pendant que le corps de Matoub Lounès gisait encore sur la chaussée de Tala Bounane ?

      Malika Matoub est formelle, « le fait que l’officier de policier informa cette personne de la mort de mon frère alors que l’évacuation de son corps n’a lieux que plus d’une heure après son assassinat, peut apporter des éléments qui éclairciront la justice. Genre, comment cet officier de police a-t-il eu l’information de l’attentat et comment a-t-il su qu’il est mort alors que l’attaque contre lui venait juste de terminer ? Si ce policier était si informé avec une telle rapidité, pourquoi les services de sécurité n’ont-ils pas intervenus dans ce temps là pour boucler la zone et arrêter les assassins, à moins que… », s’est-elle interrogée.

      Et d’insister « Nordine Aït-Hamouda doit donner tous les noms en sa possession, de celui qui l’a informé de la mort de Lounès à celui qui a contacté son informateur pendant que le corps de mon frère gisait encore sur la chaussée ».

      La présidente de la Fondation Matoub Lounès qui a lancé à l’occasion du 19e anniversaire de la mort de son frère, une pétition pour réclamer la réouverture du dossier par la justice, s’appuie sur les conclusions de l’enquête balistique menée par le cabinet privé d’expertise français selon lesquelles « les assaillants sont des gens bien entrainés et maitrisent les armes lourdes. Leur acte a été minutieusement préparé car sur tout l’itinéraire que devra prendre Lounès de la ville de Tizi-Ouzou, jusqu’à Taourirt Moussa, le lieu où il fut assassiné est le mieux indiqué pour une embuscade où la victime n’aura aucune chance pour s’enfuir ou s’en sortir.» « Il ne s’agit ni d’une filature ni d’une dénonciation, mais d’une embuscade minutieusement préparée », selon les conclusions des experts français.
      Reprenant cette conclusion des experts français, Malika Matoub balaie les déclarations de Nordine Aït-Hamouda selon lesquelles « le groupe n’a pas prévu d’assassiner Matoub ».
      « Je défie quiconque de me dire comment était mort Lounès », réplique Malika qui tient à rappeler qu’ « avant de dire qui a tué Lounès, il faut d’abord répondre comment a-t-il était assassiné, ce n’est qu’ensuite qu’on doit dire qui l’a tué et pourquoi l’avoir tué ».
      Pour Malika Matoub, « si ma belle-sœur et ses deux sœurs étaient protégé par l’appareil judiciaire en leur qualité de victimes et de témoins de l’attentat, nous en serons pas encore à la recherche de la vérité 19 ans après. » Mais « au lieu de cela, on les a jeté en pâture sans une prise en charge médicale ni psychologique. Pire, elles étaient livrées sciemment à la manipulation des médias et des clans qui les ont influencées alors qu’elles étaient en détresse.»

      Pour revenir à cette personne qui a contacté Nordine Aï-Hamouda « 5 minutes après l’attentat », Malika ne doute pas de son innocence, mais elle insiste à ce que cette personne soit entendu, comme les 52 autres que la partie civile avait exigée d’être convoquées par la justice lors du procès de 2011, « rien que pour pouvoir remonter le fil qui nous guidera droit vers les auteurs et leurs commanditaires », a-t-elle précisé.

      K-direct info
      Dernière modification par Pomaria, 01 juillet 2017, 14h40.
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

      Commentaire


      • #4
        le but du fils de amirouche c relancer l'enquête.

        Commentaire


        • #5
          non, elle n'a jamais dit çà. Relisez plutot cet article !
          Je parle de ces anciens articles dans plusieurs journaux. Elle l'accusait directement et son armee.

          Commentaire


          • #6
            c'était le GIA.
            Dossier clos.

            Commentaire


            • #7
              en tout cas, après des dizaines d'années,

              Nordine Ait Hamouda ne décide que maintenant à nous faire des révélations ???!!
              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

              Commentaire


              • #8
                Azul!

                Celui qui a ordonne' l assassinat de Matoub est celui la meme qui a cible' Said Mekbel.
                Qui?
                Said Mekbel a identifie' son futur assassin. Ce qui n a pas empeche' son assassin de passer a l action. C etait quand la saison etait ouverte sur le gibier intellectuel algerien.
                La parodie de l hymne national algerien qu a cre'ee le rebelle lui a coute' la vie. Meme colonel amirouche aurait volontiers prete' main forte a Matoub pour passer au sourire kabyle tous ces malfrats qui sevissent au club des pins (inclus son rejeton).
                Mais qu est il arrive' au colonel Amirouche... assassine' par les f...ing-rancais apres denonciation de malfrats aussi algeriens que ceux qui nous gouvernent aujourd'hui. Motif: Amirouche allait donner une lec,on n-irgazen aux leaders du FLN a ghardimaou.

                J enfonce le clou en affichant la parodie. Le pere de ferhat Mhenni aurait donne' son accord. Mes cousins moudjahidine Da l mulud, da abderahmane, Da l-vachir, xali u-yidir, dada Saada, -je ne peux oublier Nana Ounissa, jeddi-grand oncle- H'and!-et mon pere le moussebel auraient donne' leur accord. Je signe!
                (sous titre' en francais. J afficherai une version avec sous titrage en arabe si j en trouve une).


                llan xas ma ulaciten. (immortels meme s ils sont morts).

                M.
                Dernière modification par mmis_ttaq-vaylit, 01 juillet 2017, 15h53.
                Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

                Commentaire


                • #9
                  Nordine Ait Hamouda ne décide que maintenant à nous faire des révélations ???!!
                  C'est pourquoi la soeur de Matoub l'avait accuse tjs.

                  Commentaire


                  • #10
                    Dans une interview au quotidien Le Jeune Indépendant du 24 avril 2003, la mère de Matoub Lounès déclarera : « Malika a des preuves solides qui confirmeront la culpabilité des gens du RCD. Je dis sans peur que Saïd Sadi et Noureddine Aït Hamouda ont tué Lounès ».

                    Dans un rapport publié en juin 2001, une députée européenne du groupe des Verts et vice-présidente de la délégation Maghreb du Parlement européen, Hélène Flautre écrivait au sujet de cet homme "politique": "Plusieurs interlocuteurs rencontrés ont accusé un autre chef de GLD, Nourredine Aït Hamouda, député du RCD, en Kabylie, de racket et de crimes. Selon eux, un grand nombre de "GLD" utilise les services de repris de justice, et délinquants de droit commun.".

                    (lire l'article : L’assassinat de Lounès Matoub ou comment "soulever" la Kabylie.) sur Tamezgha.fr du 9 juillet 2005
                    Dernière modification par khaly, 01 juillet 2017, 16h43.
                    Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

                    Commentaire


                    • #11
                      pkoi le rcd ?

                      ce serait quoi le mobile?

                      Commentaire


                      • #12
                        Nordine Ait Hamouda Est Prêt Pour Témoigner Dans Le Procès De Lounès Matoub

                        dz(0000/1111)dz

                        Commentaire


                        • #13
                          Matoub nɣant... fkant d assfel.

                          Ma teccektad duwla d nutni...
                          "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                          Socrate.

                          Commentaire


                          • #14
                            si cette info est vraie, car de nos jours il y a tant de mensonges véhiculés par les medias, si Noreddine connait les noms et ne les divulgue pas, il devient à son tour complice.

                            Commentaire


                            • #15
                              Quelques passages relevés sur Tamesgha.fr, .....


                              L’assassinat de Lounès Matoub compte parmi les affaires qui ont fait couler le plus d’encre et donné lieu à de nombreux documents télévisés et divers procès. Elle est à la mesure du personnage, controversée, riche en ramifications et en manipulations. En Kabylie, chaque habitant ou presque est en mesure de donner son propre détail croustillant sur les circonstances de cette mort. Tous mettent en cause le régime et la plupart impliquent les milices locales dans l’exécution. Dès le début, le zèle des responsables du RCD à mettre tout de suite le meurtre sur le dos du "GIA" en a intrigué plus d’un. Le jour de l’enterrement, Saïd Sadi, qui met lui-même en cause des "complicités locales" - dans sa dialectique, il faut les chercher au sein du FFS -, est pris à partie par la population.

                              Faute de commission d’enquête indépendante du régime - on peut comprendre ses réticences à la réunir - et ne pouvant jouir des libertés et de la sécurité nécessaires pour enquêter et faire le tri parmi toutes les versions qui circulent, ne pouvant exposer les multiples témoins que nous avons entendus sans mettre leur vie en péril, nous avons choisi de ne retenir ici que l’essentiel.

                              En septembre 2000, l’ex-colonel B. Ali, nous a en tout cas confirmé que le "clan éradicateur" au sein du pouvoir cherchait à l’époque à provoquer des révoltes en Kabylie pour justifier un coup d’État contre le président Zéroual et aurait imaginé pour cela d’éliminer le chanteur : "II fallait mettre la région à feu et à sang, la mobiliser quels que soient les moyens [10]. "À notre connaissance, il y avait trois ou quatre types en couverture et cinq tueurs", précisera-t-il . Parmi les tueurs, les commanditaires, ont sans doute pris le soin de dépêcher sur les lieux de l’attentat des "terroristes islamistes" dont le rôle consistera à accréditer la thèse d’un acte des GIA. Depuis, le régime se perdra d’ailleurs dans les invraisemblances des boucs émissaires présentés à la télévision algérienne - comme pour tous les autres attentats spectaculaires, notamment celui de Kasdi Merbah - et avouant être les auteurs de l’assassinat.

                              En l’état actuel des informations disponibles, il est impossible de savoir dans quelle mesure certains responsables du RCD auraient été impliqués, comme cela a été dit, dans l’opération. Car le motif, en effet hautement probable, de soulever la Kabylie par cet assassinat, n’explique pas pourquoi des responsables du RCD auraient consenti à prêter main-forte à la liquidation d’un homme qui comptait selon eux parmi leurs amis - ce qui d’ailleurs constitue l’un des rares arguments qu’ils invoquent pour nier leur implication.

                              Sans qu’on puisse en déduire qu’ils étaient informés de l’assassinat qui se préparait, il est en tout cas établi que certains de ces responsables ont joué un rôle dans les préliminaires de l’opération. Ainsi, il fallait amener Lounès Matoub sur les lieux de l’attentat, ce à quoi collabora efficacement le RCD en le faisant revenir de Paris au motif de l’aider à obtenir le visa de son épouse qu’il comptait emmener avec lui en France. L'annonce de l’imminence du voyage de Matoub à Alger, a été faite "avant même que celui-ci ne prenne son billet d’avion".

                              Le 18 juin, l’ambassade de France à Alger avertit le RCD que le visa est accordé. Mais Matoub n’en saura rien. Le 25 juin, c’est l’embuscade mortelle. Depuis quelques jours, on l’a vu, la gendarmerie de Béni-Douala avait sécurisé la zone, aidée des miliciens locaux et aussi, d’après certains témoignages, de la milice de Bougie.

                              |
                              Un documentaire dévoilant les dessous de cette affaire sera diffusé le 31 octobre 2000 sur Canal Plus, dans le cadre de l’émission "90 minutes". Quelques semaines après une première diffusion cryptée, Alain de Greef, le directeur des programmes de Canal Plus, acceptera une rediffusion exceptionnelle en clair. Gravement mis en cause par cette enquête, Saïd Sadi et Noureddine Aït-Hamouda n’engageront aucune procédure en justice contre Canal Plus. Seule la cellule "Immigration" du RCD intentera un procès à la chaîne mais elle sera déboutée en raison d’une erreur de procédure.
                              .
                              .
                              .
                              .

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X