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Durant l’été, à la grande désolation de la population constantinoise, le manque d’infrastructures de loisirs, notamment de piscines, est criant, et le seul moyen d’échapper à la canicule est de partir à la mer.
L’ouverture du contournement de Djebel El Ouhach de l’autoroute Est/ouest a fait beaucoup de bien aux automobilistes, qui désormais évitent la RN5 reliant Constantine à Skikda, route redoutée par tout le monde à cause des embouteillages et les risques d’accidents. Le trajet ne dure désormais que 1h 10mn.
Ces nouvelles conditions ont considérablement facilité les déplacements des vacanciers et des touristes. Car passer le week-end à Constantine est devenu insupportable voire inimaginable pour beaucoup de ses habitants, qui se ruent sur les plages de la côte Est.
Très en vogue durant les années 1980/1990, les excusions en bus à la journée font leur retour et semblent attirer de plus ne plus de monde. Durant ces mois de juillet et août à Constantine, on en propose pratiquement chaque jour. L’organisation des ftour sur le littoral en est la parfaite illustration. En effet, tout au long du mois de ramadan, beaucoup de familles Constantinoises étaient tentées par rompre le jeûne sur les plages de Skikda, Jijel, Annaba ou Collo. Des familles qui profitaient ainsi d’un cadre agréable, des plages propres et sécurisées, et ne rentraient que tard la nuit. Une tendance qui se renforce chaque année, au point que certains professionnels ont exploité ce créneau en organisant chaque week-end des sorties par bus de « ftour à la plage». Des centaines de familles et des groupes de jeunes fuyaient la chaleur de Constantine pour un diner sur la plage. «Mes clients sont devenus des habitués, ils profitent de l’ambiance qui règne durant le trajet, puis à la plage avant, pendant et après le ftour. Il faut essayer cela au moins une fois dans sa vie», souligne Bey B, jeune professionnel du tourisme.
En règle générale, les propriétaires de bus en congé en cette période de vacances, assurent eux-mêmes le transport et louent leurs services. «Je m’arrange avec un chauffeur pour m’assurer le trajet, et je me débrouille ensuite pour trouver des estivants. Je fais des annonces sur facebook mais j’ai aussi ma propre clientèle, certains ne ratent jamais mes sorties», ajoute encore Bey qui organise des excursions depuis l’été dernier. Le succès est rendez-vous, il faut réserver sa place à l’avance pour espérer baigner sur les plages de Jijel, Larbi Benmhidi, Felfela, ou Stora (Skikda), la Marsa, Chetaïbi ou même Bejaïa.
«Il y a des clients qui ont des véhicules mais ils préfèrent nous accompagner en bus, car ils apprécient énormément l’ambiance. Il y a aussi une belle complicité entre nous, celui qui n’a pas ramené de quoi se nourrir n’a pas à s’inquiéter», ajoute-t-il. Pour les prix des places, cela dépend des destinations, le ticket pour Annaba ou Skikda est aux environs des 800 da, alors que Bejaïa est proposée à 1 200 da.
Dans certaines cités de la ville de Constantine, ce sont les jeunes eux-mêmes qui s’organisent en louant un car. C’est le cas notamment d’une cité à Sidi Mabrouk où des jeunes organisent souvent ce genre de sortie et qui nous expliquent la démarche : «ce n’est pas très compliqué, il suffit de connaitre un bon chauffeur de bus, et de s’arranger avec lui sur le prix de la location de la journée. Les prix sont accessibles à tous et n’excèdent pas les 800 da. Nous essayons toujours de choisir la destination, s’il y a des enfants parmi nous, nous évitons les longues distances pour partir généralement à Skikda qui est la plus proche. Sinon, nous préférons la région de Chetaïbi (Annaba) ou la Marsa».
Notons que beaucoup de familles constantinoises en partance vers les Tunisie pour les vacances, sont de plus en plus attirées par le transport par bus, pour ne pas se fatiguer et aussi afin d’éviter les longues heures d’attente aux frontières.
A ces nouvelles tendances, s’ajoute la traditionnel plan bleu que lancent chaque année les autorités locales, les services de la DJS, de l’ODEJ et des APC au profit des familles et des enfants démunis Pour cela une trentaine de bus sont réquisitionnés chaque été. Destination : le grand bleu.
Par : Kais Benachour
Sud Horizon
L’ouverture du contournement de Djebel El Ouhach de l’autoroute Est/ouest a fait beaucoup de bien aux automobilistes, qui désormais évitent la RN5 reliant Constantine à Skikda, route redoutée par tout le monde à cause des embouteillages et les risques d’accidents. Le trajet ne dure désormais que 1h 10mn.
Ces nouvelles conditions ont considérablement facilité les déplacements des vacanciers et des touristes. Car passer le week-end à Constantine est devenu insupportable voire inimaginable pour beaucoup de ses habitants, qui se ruent sur les plages de la côte Est.
Très en vogue durant les années 1980/1990, les excusions en bus à la journée font leur retour et semblent attirer de plus ne plus de monde. Durant ces mois de juillet et août à Constantine, on en propose pratiquement chaque jour. L’organisation des ftour sur le littoral en est la parfaite illustration. En effet, tout au long du mois de ramadan, beaucoup de familles Constantinoises étaient tentées par rompre le jeûne sur les plages de Skikda, Jijel, Annaba ou Collo. Des familles qui profitaient ainsi d’un cadre agréable, des plages propres et sécurisées, et ne rentraient que tard la nuit. Une tendance qui se renforce chaque année, au point que certains professionnels ont exploité ce créneau en organisant chaque week-end des sorties par bus de « ftour à la plage». Des centaines de familles et des groupes de jeunes fuyaient la chaleur de Constantine pour un diner sur la plage. «Mes clients sont devenus des habitués, ils profitent de l’ambiance qui règne durant le trajet, puis à la plage avant, pendant et après le ftour. Il faut essayer cela au moins une fois dans sa vie», souligne Bey B, jeune professionnel du tourisme.
En règle générale, les propriétaires de bus en congé en cette période de vacances, assurent eux-mêmes le transport et louent leurs services. «Je m’arrange avec un chauffeur pour m’assurer le trajet, et je me débrouille ensuite pour trouver des estivants. Je fais des annonces sur facebook mais j’ai aussi ma propre clientèle, certains ne ratent jamais mes sorties», ajoute encore Bey qui organise des excursions depuis l’été dernier. Le succès est rendez-vous, il faut réserver sa place à l’avance pour espérer baigner sur les plages de Jijel, Larbi Benmhidi, Felfela, ou Stora (Skikda), la Marsa, Chetaïbi ou même Bejaïa.
«Il y a des clients qui ont des véhicules mais ils préfèrent nous accompagner en bus, car ils apprécient énormément l’ambiance. Il y a aussi une belle complicité entre nous, celui qui n’a pas ramené de quoi se nourrir n’a pas à s’inquiéter», ajoute-t-il. Pour les prix des places, cela dépend des destinations, le ticket pour Annaba ou Skikda est aux environs des 800 da, alors que Bejaïa est proposée à 1 200 da.
Dans certaines cités de la ville de Constantine, ce sont les jeunes eux-mêmes qui s’organisent en louant un car. C’est le cas notamment d’une cité à Sidi Mabrouk où des jeunes organisent souvent ce genre de sortie et qui nous expliquent la démarche : «ce n’est pas très compliqué, il suffit de connaitre un bon chauffeur de bus, et de s’arranger avec lui sur le prix de la location de la journée. Les prix sont accessibles à tous et n’excèdent pas les 800 da. Nous essayons toujours de choisir la destination, s’il y a des enfants parmi nous, nous évitons les longues distances pour partir généralement à Skikda qui est la plus proche. Sinon, nous préférons la région de Chetaïbi (Annaba) ou la Marsa».
Notons que beaucoup de familles constantinoises en partance vers les Tunisie pour les vacances, sont de plus en plus attirées par le transport par bus, pour ne pas se fatiguer et aussi afin d’éviter les longues heures d’attente aux frontières.
A ces nouvelles tendances, s’ajoute la traditionnel plan bleu que lancent chaque année les autorités locales, les services de la DJS, de l’ODEJ et des APC au profit des familles et des enfants démunis Pour cela une trentaine de bus sont réquisitionnés chaque été. Destination : le grand bleu.
Par : Kais Benachour
Sud Horizon
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