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Distribution et commerce au détail : qui sont les champions africains du secteur ?

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  • Distribution et commerce au détail : qui sont les champions africains du secteur ?

    Le cabinet international de conseil en stratégie A.T. Kearney vient de publier son indice 2017 des marchés les plus prometteurs pour l’expansion du secteur de la distribution. Plusieurs pays africains figurent dans le Top 50 du classement en raison notamment de l’explosion d’une classe moyenne qui suscite de plus en plus l'intérêt des investisseurs.

    Le secteur du commerce et distribution a le vent en poupe en Afrique où les perspectives de croissance attirent de plus en plus d'investisseurs en quête de nouvelles opportunités d'expansion. C'est ce que révèle le cabinet de conseil en stratégie A.T. Kearney qui vient de publier son classement 2017 des meilleurs marchés pour la croissance du secteur de la distribution.

    Sous le titre «Age of focus», le Global Retail Development Indice (GRDI) fait en effet la part belle à plusieurs pays du continent. Sur les 30 marchés les plus prometteurs du monde, 8 pays africains figurent dans le classement de cette année, dont le trio de tête est composé de l'Inde, de la Chine et de la Malaisie.

    Le Maroc, premier de la classe en Afrique

    En Afrique, c'est le Maroc qui arrive à la première place des marchés les plus prometteurs pour l'expansion du secteur du commerce et de la distribution. Le Royaume se classe même à la 7e place mondiale où les ventes au détail ont augmenté de 13% en 2016 pour un chiffre d'affaires estimé à 40 milliards de dollars, l'une des meilleures progressions de l'année.

    Le rapport d'A.T. Kearney explique cette dynamique par plusieurs facteurs, notamment une stabilité politique et économique qui a fait du pays une destination touristique de premier plan -plus de 10 millions de touristes par an- ainsi que les politiques incitatives des autorités pour le développement des investissements.

    Le Maroc a également adopté plusieurs mesures qui tendent à favoriser la croissance du commerce en détail, notamment à travers la réglementation en cours pour les paiements mobiles. Le pays est devenu ainsi une destination privilégiée pour les investisseurs avec l'inauguration de plusieurs centres commerciaux qui font du Maroc une place de shopping qui monte en puissance dans la sous-région Afrique et Moyen-Orient.

    L'Algérie est le deuxième marché africain qui affiche également de bonnes perspectives pour le commerce en détail et se classe à la 14e place mondiale devançant ainsi la Côte d'Ivoire, troisième marché africain du classement et 17e au niveau mondial. Si dans ce dernier pays, l'informel tient toujours une place importante dans le secteur, la croissance assez soutenue du PIB de ces dernières années ainsi que celle de la classe moyenne constituent une opportunité pour le développement des centres commerciaux comme l'atteste l'ouverture de plusieurs enseignes dans les principales villes du pays, particulièrement à Abidjan la capitale économique.

    La Tanzanie (21e), la Tunisie (24e) et le Kenya (25e) affichent également de belles perspectives pour la croissance du commerce et de la distribution tout comme l'Afrique du Sud (26e) et le Nigéria (27e).

    Moteurs de croissance

    Selon A.T. Kearney, les investisseurs et autres promoteurs du secteur sont de plus en plus attirés par la taille du marché africain, particulièrement sa partie subsaharienne qui dispose de nombreuses opportunités de développement. Entre autres leviers de croissance pour la grande distribution, un développement économique qui s'accompagne d'une urbanisation galopante et une explosion de la classe moyenne.

    Toutefois, relève le rapport, les marchés ne sont pas logés à la même enseigne et n'offrent pas les mêmes opportunités. Des pays comme la Côte d'Ivoire (14 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2016 dans le commerce et les ventes au détail), la Tanzanie (17 milliards de dollars) et le Kenya (28 milliards de dollars) sont les économies les plus dynamiques de la région, en raison notamment d'une faible saturation du marché, ce qui offre des marges pour les investisseurs.

    Par contre, le Nigeria où le secteur a pesé 109 milliards de dollars en 2016, la croissance du secteur pâtit de sérieux défis en raison notamment de l'insécurité, de la corruption et de la mauvaise conjoncture que traverse le pays. En Afrique du Sud (94 milliards de dollars), c'est plutôt la saturation du marché du fait de la forte présence d'acteurs locaux qui plombent la croissance du secteur.

    Selon le rapport, les perspectives restent toutefois assez reluisantes pour le secteur du commerce et de la distribution en Afrique où les dépenses de consommation vont augmenter au fur et à mesure que l'économie se développe, avec un impact de plus en plus important des nouvelles technologies qui accélèrent ainsi la croissance du secteur.

    Dans l'ensemble, ce sont les pays émergents qui offrent des perspectives de croissance les plus dynamiques au niveau mondial, alors que dans les pays développés, l'heure est plus à la stagnation et à la concentration des acteurs en raison des marges de développement qui ne cessent de s'amenuiser.






    la Tribune fr

  • #2
    Le Maroc, premier de la classe en Afrique

    En Afrique, c'est le Maroc qui arrive à la première place des marchés les plus prometteurs pour l'expansion du secteur du commerce et de la distribution. Le Royaume se classe même à la 7e place mondiale
    Un trés bon indicateur sur le développement de la classe moyenne marocaine et son pouvoir d'achat.

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    • #3
      Outre la classe moyenne marocaine, l'attrait touristique est aussi un facteur.

      Casablanca est en passe de devenir une capitale africaine du shopping.

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      • #4
        Les juifs champion du monde d’achat en gros pour les arabes au détail

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        • #5
          En effet, le tourisme a également sa part.


          Pourquoi tu parles de juifs et d'arabes ?!

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          • #6
            Les juifs champion du monde d’achat en gros pour les arabes au détail
            C'est raciste ce que tu dis.

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            • #7
              Casablanca : la Dubai d'Afrique

              Business shopping-malls: Casablanca, le «Dubaï» de l’Afrique de l’Ouest?

              Le Global Retail Development Index (GRDI) classe les premiers 30 pays en termes de potentiel d’investissement dans la distribution. Le GRDI se focalise non seulement sur les marchés les plus fructueux, mais aussi sur les marchés les plus prometteurs pour le commerce et la distribution moderne à l’échelle mondiale. En 2014, le Maroc était en 27e position à l’échelle mondiale

              Morocco Mall, Anfaplace, Tachfine Center, les malls en chantier à la Marina et Sidi Maârouf … Ces nouveaux centres commerciaux sont en train de révolutionner la culture shopping à Casablanca. Les plus grands centres commerciaux reçoivent des millions de visiteurs. C’est le cas du Morocco Mall, avec ses 300 magasins, couvrant quelque 250.000 m², qui a accueilli 17 millions de visiteurs en 2016. À Marrakech, Almazar a enregistré 5 millions de visiteurs et Carré Eden 3 millions.

              En fin 2016, 96% des lots disponibles dans Almazar étaient occupés, alors que le carré Eden avait loué 94% de ses espaces et Morocco Mall près de 100%. C’est dire que la culture shopping est en train d’évoluer des circuits traditionnels vers ces nouveaux centres commerciaux.


              «A Casablanca, nous avons une proportion de 50/50 d’acheteurs qui fréquentent les malls et les rues marchandes du Maârif» souligne Imadeldine Abdalla, l’un des premiers hommes d’affaires à avoir introduit une franchise étrangère dans le secteur de l’habillement (Mango). Ce qui reste pour lui une proportion correcte. «On n’est pas au Golfe ou en Europe où il fait trop chaud ou trop froid pour sortir», explique-t-il.

              Lentement mais sûrement, les circuits de distribution modernes sont en train de remplacer les petits magasins et chaînes traditionnelles (souks, kissariats…). Selon un rapport sur les consommateurs africains de KPMG, le Maroc est une destination d’investissement potentiellement lucratif pour les entreprises de distribution. Le paysage de la consommation est en train d’évoluer d’un circuit de magasins informels à celle où les centres commerciaux sont devenus le coeur de la vie sociale et les chaînes de magasins se multiplient.

              «Casablanca a le potentiel qu’il faut pour devenir le Dubaï de l’Afrique de l’Ouest», affirme l’homme d’affaires, d’origine égyptienne. Selon lui, chaque destination shopping a ses spécificités. La recette de succès de Dubaï est basée sur le trafic de touristes, le Caire a une forte densité de la population, alors que l’Arabie Saoudite compte sur un fort pouvoir d’achat. Casablanca pourrait trouver un équilibre en ciblant à la fois les populations locales et les touristes en transit. D’autant plus que la métropole est aujourd’hui considérée comme un hub pour l’Afrique subsaharienne.

              Toutefois, l’industrie des malls n’est pas encore rodée aux règles du jeu. Il s’agit d’un nouveau secteur qui n’est pas encore organisé en termes de superficie, distribution des enseignes… A Casablanca, l’on constate à titre d’exemple qu’il y a une forte concentration de malls sur la même zone (corniche) avec pratiquement les mêmes enseignes (Morocco Mall, Anfaplace et le mall de la Marina qui ouvrira bientôt ses portes).

              Or le zoning des centres commerciaux est important pour éviter la cannibalisation. Et le mix des locataires (ou tenant mix) est également primordial pour la réussite d’un mall. Il faut aussi aller vers plus de différenciation de l’offre des malls (ouvert, fermé, fun park, divertissement…). «L’un des meilleurs exemples de mall réussi est celui de Tachfine Center, car il répond aux besoins spécifiques des habitants de la zone», est-il expliqué.

              Autre type de différenciation: les malls du week-end et ceux consacrés au «day to day shopping». La première catégorie, généralement située en dehors de la ville, draine une clientèle plutôt familiale, mais occasionnelle. Du coup, les loyers ne devraient pas être fixes, mais variables (sous forme de pourcentage des ventes). Alors que les magasins de la seconde catégorie de malls, ayant une fréquentation plus régulière, pourraient payer un loyer fixe.

              Au Maroc, il n’y a pas encore de différenciation entre ces deux catégories. Autrement dit: les prix ne sont pas adaptés à la situation des malls à l’intérieur ou à l’extérieur des villes. Résultat: les franchises ouvrent puis ferment boutique par manque de fréquentation, ce qui peut être dangereux pour le secteur. A noter que le business modèle des malls repose sur quatre principales sources de revenus: les loyers, les recettes publicitaires, les parkings et les kiosques.

              Une vingtaine de malls en tout

              Casablanca peut miser sur l’attractivité exercée sur plusieurs niveaux de clientèle notamment les nationaux, les MRE, le tourisme maghrébin, moyen-oriental ou encore africain. Il faut également compter avec les 500.000 croisiéristes qui feront escale annuellement dans la capitale économique, après l’ouverture du nouveau terminal de croisières. «Aujourd’hui, il y a assez de malls par rapport à la demande actuelle, mais d’ici quelques années, il faudra augmenter la cadence pour arriver à une vingtaine de centres commerciaux», explique Imadeldine Abdalla. Un nombre suffisant pour couvrir la demande sur une ville comme Casablanca, selon lui.

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