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on se marie moins et on divorce moins aussi en Algérie

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  • on se marie moins et on divorce moins aussi en Algérie

    Le recul des mariages est l’une des principales conclusions de l’enquête de l’Office nationale des statistiques (ONS) sur la démographie Algérienne pour l’année 2015 diffusée aujourd’hui sur son site. En effet, les chiffres sont formels : la baisse du volume des mariages enregistrée entre 2013 et 2014 s’est poursuivi également en 2015 avec toutefois avec un rythme plus soutenu ; c'est-à-dire qu’il y a de moins en moins d’unions en Algérie.

    Selon les chiffres de l’office, les bureaux de l’état civil ont recensé une diminution du nombre des mariages enregistrés par rapport à 2014 puisque 369 074 unions ont été contractées en 2015, contre 386 422 l’année auparavant, soit une baisse relative de 4,5%. Ces données ont fait baisser le taux brut de nuptialité de 9,88‰ à 9,24‰ entre 2014 et 2015.
    Et si les Algériens se marient de moins en moins, ils divorcent aussi de moins en moins. En effet, l’effectif des divorces enregistrés par les services du Ministère de la Justice font ressortir un volume de 59.909 ruptures d’unions prononcées au cours de l’année 2015, soit une baisse relative de 1,5% par rapport à l’année 2014.
    Le taux brut de divortialité, défini comme étant le rapport entre le nombre de divorces et la population moyenne de l’année a atteint ainsi 1,50‰ au cours de la même période connaissant une légère baisse par rapport à 2014 où il avait atteint 1.56‰. En revanche, le taux de divorce exprimé entre l’effectif des divorces et celui des mariages contractés a connu une hausse cours de la même période puisqu’il est passé de 15.75% à 16.23% entre 2014 et 2015.


    En revanche, au chapitre de la natalité et de la mortalité, l’enquête de l’ONS, fait ressortir une augmentation du volume des décès atteignant 183 000, soit un accroissement relatif de 5,2% par rapport à l’année 2014.
    Ces chiffres se traduisent par la hausse du taux brut de mortalité qui est passé de 4,44 ‰ à 4,57‰ durant cette période. L’office souligne que cette augmentation a eu un impact sur l’espérance de vie à la naissance qui a enregistré un recul d’un dixième de point par rapport à l’année 2014 atteignant ainsi 77,1 ans.
    Il y est souligné l’accroissement de la mortalité infantile puisque le volume des décès de moins d’un an a atteint 23.150 en 2015, correspondant à une augmentation relative de 3,9% par rapport à l’année précédente.
    L’officie estime que cette hausse peut être imputée aussi bien à l’augmentation du volume des naissances vivantes enregistrée au cours de l’année, mais aussi à une augmentation relativement significative du niveau de la mortalité infantile.
    algerie1

  • #2
    L'AADL ne suffit plus!oeilfermé
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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