Le maréchal Khalifa Haftar, bras armé du gouvernement de Baïda, à l'est de la Libye, a annoncé mercredi 5 juillet dans la soirée la libération de Benghazi des groupes islamistes et jihadistes. L'opération Dignité, lancée au printemps 2014, n'aurait dû durer que quelques semaines, elle s'est prolongée plus de trois ans durant lesquels environ 5200 combattants sont morts du côté de l’autoproclamée Armée nationale libyenne. Une victoire longue et difficile, mais qui permet à Haftar de se poser comme l'homme fort du pays.
A minuit, mercredi, les familles de Benghazi étaient toujours à célébrer la libération de leur ville. Pour un jeune de Benghazi, le 5 juillet 2017 restera une date clé dans l'histoire de la Libye, au même titre que le déclenchement de la révolution le 17 février 2011.
Moins de quatre heures auparavant, le maréchal Khalifa Haftar a annoncé que la deuxième ville du pays était nettoyée des groupes terroristes. Mercredi, le quartier Souk al-Hout, dans le centre-ville, est tombé aux mains de l'autoproclamée Armée nationale libyenne de Haftar. Un lieu hautement symbolique car c'est depuis une place de ce quartier que s'est déclenchée la révolution.
Les forces de Haftar combattaient une coalition de terroristes partisans de l'organisation Etat islamique, d'al-Qaïda et de Ansar al-Charia, mais également des islamistes non jihadistes opposés à l'ancien général de Mouammar Kadhafi.
Une large partie de la ville est entièrement rasée après de si âpres combats à l'arme lourde. Des dizaines de milliers d'habitants ont fui la ville. Le retour à la normale de la capitale de la Cyrénaïque prendra des années à cause de la destruction des bâtiments et de la présence probable de nombreuses mines laissées par les jihadistes.
RFI
A minuit, mercredi, les familles de Benghazi étaient toujours à célébrer la libération de leur ville. Pour un jeune de Benghazi, le 5 juillet 2017 restera une date clé dans l'histoire de la Libye, au même titre que le déclenchement de la révolution le 17 février 2011.
Moins de quatre heures auparavant, le maréchal Khalifa Haftar a annoncé que la deuxième ville du pays était nettoyée des groupes terroristes. Mercredi, le quartier Souk al-Hout, dans le centre-ville, est tombé aux mains de l'autoproclamée Armée nationale libyenne de Haftar. Un lieu hautement symbolique car c'est depuis une place de ce quartier que s'est déclenchée la révolution.
Les forces de Haftar combattaient une coalition de terroristes partisans de l'organisation Etat islamique, d'al-Qaïda et de Ansar al-Charia, mais également des islamistes non jihadistes opposés à l'ancien général de Mouammar Kadhafi.
Une large partie de la ville est entièrement rasée après de si âpres combats à l'arme lourde. Des dizaines de milliers d'habitants ont fui la ville. Le retour à la normale de la capitale de la Cyrénaïque prendra des années à cause de la destruction des bâtiments et de la présence probable de nombreuses mines laissées par les jihadistes.
RFI
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