Tweet
FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE : CR BELOUIZDAD 1 - ES SÉTIF 0 (AP) Un Chabab grand V
53e finale de la coupe d’Algérie seniors-garçons : CR Belouizdad 1-ES Sétif 0 (AP)
Laâqiba accroche la «Septième étoile» !
Une finale se gagne, les deux antagonistes de cette 53e édition le savaient bien mieux que tout le monde. Et garnir la vitrine de ces deux légendaires clubs ne pouvait être un exercice de pure formalité. C’est comme ça que Dame Coupe, si capricieuse et jalouse des critères qu’elle impose à ses «convoiteurs», a choisi le CR Belouizdad au prix d’un long suspense brisé par Yahia Chérif. Le Chabab, qui accroche sa septième étoile, succède au palmarès de l’épreuve populaire au MCA. Quant à l’ESS, le troisième doublé de son histoire est repoussé. Le champion d’Algérie, certainement hors de forme, n’apportera pas la preuve par 9.
Les deux coachs ont apporté quelques légers aménagements à leur composante qui avaient débuté les demi-finales respectivement contre l’USMBA et le MCA. Badou Zaki, privé de Mohamed-Amine Hamia (blessé au genou) a sacrifié un milieu offensif, Yahia Chérif, pour incorporer un autre défenseur, le revenant Tarek Cherfaoui, mais aussi en titularisant Lakroum (remplaçant contre l’équipe de la Mekerra). Sur le papier, cela donnait un 5-3-2 particulièrement défensif. Dans sa vision des choses, le technicien marocain du Chabab estimait que l’arme du contre est la plus adéquate pour faire mouche. En face, Kheïreddine Madoui, privé de Ziti (suspendu face au MCA en demies), a intégré Bouchar, un axial capable de jouer sur les deux couloirs, et a fait confiance à Bougueroua au lieu d’Amokrane sur la pointe de l’attaque. Stratégiquement parlant, il n’a pas chamboulé ses plans (3-5-2) même s’il a utilisé deux nouvelles pièces. Son team, moins fournies dans l’entrejeu depuis le départ du Malgache Amada et du Camerounais Tembeng, maintenait les orientations consistant à laisser l’initiative à l’adversaire afin de mieux voir pour cibler correctement «l’ennemi». La vérité du terrain, elle, a ses petits secrets que seuls les 22 acteurs, asphyxiés par la chaleur (il faisait 32° au coup d’envoi de M. Ghorbal), pouvaient dénouer. L’expérience aidant, ce sont les Aigles de Aïn Fouara qui «chargeront» les premiers un vis-à-vis belouizdadi tétanisé par l’enjeu d’une telle finale. Khoudi mis à part, l’ancien joueur de Lakhdaria est le seul rescapé de la finale de 2012, les autres joueurs de la formation de Laâqiba faisaient connaissance avec les ultimes sensations que procure Dame Coupe. Le premier quart d’heure réservé au fameux round d’observation aura été une dure bataille du milieu. Paradoxalement, dans une zone surpeuplée par les Noir et Blanc, les coéquipiers de Bouazza semblaient plus tenaces à prendre l’initiative. Grâce notamment à la bonne utilisation de la largeur du terrain à travers des balles latérales dont une a failli porter ses fruits. On joue à peine 9 minutes quand le latéral Amir Belaïli est servi au niveau de la pointe du penalty. Au moment du contrôle l’ancien joueur de l’ASK est sèchement et irrégulièrement taclé par Kenniche. Ghorbal, certainement influencé par les avertissements de l’avant-match qui lui rappelaient le penalty généreux accordé au CRB en championnat, laisse le jeu se poursuivre alors que la moitié du stade exultait sa désapprobation.
Peu d’actions, jeu verrouillé
L’Entente, qui reprenait peu à peu le monopole de la zone médiane, faillit encore être prise au piège quand Lakroum, servi dans l’intervalle, tentera de lober Khedairia, en vain (34’). Le score n’évoluera plus durant une période crispante animée par deux teams calculateurs et dont la forme physique laissait à désirer. Avec la grosse chaleur et l’optique d’une prolongation, il ne fallait pas s’en douter. Pour preuve, la seconde mi-temps sera un long moment d’échanges à distance, les acteurs manœuvraient à l’économie et donnaient l’impression de subir une corvée qu’ils partageaient avec une assistance lassée et en perte de voix. Même les entraîneurs se comportaient de façon étrange, eux qui ont osé un changement d’un de leurs défenseurs (Bouchar et Cherfaoui) par des attaquants (Amokrane et Yahia Chérif).
Deux éléments qui vont signer les deux actions des quarante-cinq dernières minutes. Le premier signera la première opportunité franche des Sétifiens durant cette empoignade quand, décalé à gauche de la zone de Salhi, l’enfant d’Aïn-Beïda trouve la main ferme du portier de Laâqiba (77’). Et le second lui ripostera à la 86’ quand il piquera un nouveau lob qui ne trouvera pas le cadre des bois de Khedaïria. Le scénario de 2012, où les deux conquérants s’étaient quittés dos à dos après les 90 minutes, se répétera donc offrant d’autres moments de souffre-douleur aux milliers de supporters des deux équipes et les millions de téléspectateurs dégoûtés par le niveau affligeant présenté par les finalistes de cette 53e finale. 30 minutes autrement plus animées mais sans but en dépit des efforts de Djabou mal négociés par ses pairs de l’attaque et, de l’autre rive, par Yahia Chérif qui reviendra à la 100’ pour mettre le feu dans la zone sétifienne en reprenant un service d’Aribi, sa reprise de volée sera repoussée en corner par Khedaïria. Un gardien sétifien qui aura, à nouveau, la main heureuse en déviant le coup-franc botté par Feham Bouazza (105’).
Yahia Chérif annule l’épreuve des gardiens
Avec une telle baraka, Khedaïria offrira la chance de survivre à la brutale envie des Rouge et Blanc d’en finir avant la fatidique épreuve des penalties. Plus frais, les hommes de Badou Zaki s’ouvraient des boulevards dans le périmètre ententiste. En quinze petites minutes, les avants du Chabab se procuraient un beau paquet d’occasions d’ouvrir (enfin) le score. La plus chaude fut ce bolide envoyé des 35 mètres par Naâmani qui verra le cuir effleurer le poteau gauche des bois de l’ESS (110’). Dans l’autre cage, Salhi passait une prolongation de tout repos. Comme pour se préparer à une série de tirs au but qu’il affectionne. Lui qui a déjà offert deux tickets à son équipe, en huitièmes de finale devant le MCS puis en demies contre l’USMBA. Un «songe» qui ne se réalisera pas, Sid Ali Yahia Chérif reviendra une troisième fois dans la zone de vérité pour exécuter, d’un parfait décroisé de la droite, Khedaïria et un champion d’Algérie qui ne fêtera pas son doublé à Alger.
M. B.
Fiche technique
Alger, stade du 5-Juillet, temps chaud, terrain parfait, affluence nombreuse (55 000 spectateurs environ), organisation moyenne, arbitrage de Mustapha Ghorbal, Omari Bouabdellah et Abdelhak Etchiali.
But : Yahia Chérif (118’) CRB.
Avts. : Draoui (33’) CRB, Bouchar (56’), Lamri (65’), Bedrane (76’) ESS.
CRB : Salhi, Belaïli, Khoudi, Chebira (Izghouti, 111’), Naâmani, Cherfaoui (Yahia Chérif, 81’), Heriat, Draoui, Feham Bouazza, Lakroum (Aribi, 90’, Lemhane.
Entr. : Badou Zaki.
ESS : Khedaïria, Bouchar (Amokrane, 721’), Haddouche (Boutebba, 96’), Bedrane, Kenniche, Lamri, Aït Ouameur, Rebiaï, Djahnit, Djabou, Bougueroua (Bakir, 90’).
Entr. : Kheïreddine Madoui.
A chaud
Kheïreddine Madoui (entraîneur de l’ESS) :
«Mabrouk au Chabab !»
«Je tiens d’abord à féliciter le CRB pour son sacre. Ils méritent leur succès. Ils étaient volontaires et avaient plus de fraîcheur que nous. La saison fut longue pour tout le monde, mes joueurs ont eu du mal à enchaîner. C’est ça aussi la Coupe. Le meilleur aujourd’hui a gagné.»
Ishak Ali Moussa (entraîneur-adjoint du CRB) :
«Le Chabab est grand et doit le demeurer»
«On revient de loin. Après un début de saison calamiteux, des hommes ont pris en main le club et voilà le résultat. L’équipe a regagné un état d’esprit de conquérant. Le Chabab est un grand club et il doit le demeurer. Je suis heureux pour les joueurs et pour tous nos supporters là où ils se trouvent.»
Sid-Ali Yahia Chérif (buteur de la finale) :
«Ravi d’y avoir contribué»
«Je suis ravi d’avoir contribué à la consécration de mon équipe. Je dédie le trophée à tous mes amis et à ma famille. Je n’oublie pas ces milliers de supporters qui nous ont fait confiance. C’est un jour mémorable pour le club.»
Echos du 5-Juillet
Le retard, «sport national» !
Comme d’habitude, les organisateurs des finales de la Coupe d’Algérie ne respectent pas leur propre programme. Annoncé pour 16h30, le coup d’envoi de la finale CRB-ESS a pris plus de dix minutes de retard. Le protocole n’est pas le seul gros obstacle, les organisateurs n’avaient pourtant pas connu de contretemps genre prolongation durant la finale des militaires ou un quelconque empêchement d’ordre technique.
6h30, les portes du stade s’ouvrent
Les portes ont été ouvertes à 6h30 aux nuées de fans qui ont passé la nuit devant le Complexe olympique. Les deux galeries ont été immédiatement orientées vers leur «camp de concentration», tribune sud pour les Bélouizdadis et celles du nord pour les Sétifiens. Les «provisions» alimentaires n’étaient pas autorisées, le public a dû se rabattre sur les «bicoques» du stade pour se nourrir à prix fort.
Khedaïria seul émigré de la finale
Contrairement aux précédentes finales, la 53e édition n’a pas connu une importante présence des footballeurs issus de l’émigration. Hormis le gardien Sofiane Khedaïria, les autres acteurs de cette explication sont nés en Algérie. La représentativité par wilaya donnait l’avantage à Alger (Aït Ouameur, Bougueroua, Kenniche, Naâmani, Yahia Chérif, Izghouti et Draoui), Sétif (Djahnit, Djabou, Lamri, Arroussi, Boutteba et Cherfaoui), Boumerdès (Khoudi, Aribi, Tariket et Nadji), Blida (Bakir, Chebira et Bedrane), Chlef (Salhi et Niati) et Tlemcen (Rebiaï et Haddouche). Par ailleurs, aucun joueur étranger n’était inscrit sur la feuille de match.
Laâqiba accroche la «Septième étoile» !
Une finale se gagne, les deux antagonistes de cette 53e édition le savaient bien mieux que tout le monde. Et garnir la vitrine de ces deux légendaires clubs ne pouvait être un exercice de pure formalité. C’est comme ça que Dame Coupe, si capricieuse et jalouse des critères qu’elle impose à ses «convoiteurs», a choisi le CR Belouizdad au prix d’un long suspense brisé par Yahia Chérif. Le Chabab, qui accroche sa septième étoile, succède au palmarès de l’épreuve populaire au MCA. Quant à l’ESS, le troisième doublé de son histoire est repoussé. Le champion d’Algérie, certainement hors de forme, n’apportera pas la preuve par 9.
Les deux coachs ont apporté quelques légers aménagements à leur composante qui avaient débuté les demi-finales respectivement contre l’USMBA et le MCA. Badou Zaki, privé de Mohamed-Amine Hamia (blessé au genou) a sacrifié un milieu offensif, Yahia Chérif, pour incorporer un autre défenseur, le revenant Tarek Cherfaoui, mais aussi en titularisant Lakroum (remplaçant contre l’équipe de la Mekerra). Sur le papier, cela donnait un 5-3-2 particulièrement défensif. Dans sa vision des choses, le technicien marocain du Chabab estimait que l’arme du contre est la plus adéquate pour faire mouche. En face, Kheïreddine Madoui, privé de Ziti (suspendu face au MCA en demies), a intégré Bouchar, un axial capable de jouer sur les deux couloirs, et a fait confiance à Bougueroua au lieu d’Amokrane sur la pointe de l’attaque. Stratégiquement parlant, il n’a pas chamboulé ses plans (3-5-2) même s’il a utilisé deux nouvelles pièces. Son team, moins fournies dans l’entrejeu depuis le départ du Malgache Amada et du Camerounais Tembeng, maintenait les orientations consistant à laisser l’initiative à l’adversaire afin de mieux voir pour cibler correctement «l’ennemi». La vérité du terrain, elle, a ses petits secrets que seuls les 22 acteurs, asphyxiés par la chaleur (il faisait 32° au coup d’envoi de M. Ghorbal), pouvaient dénouer. L’expérience aidant, ce sont les Aigles de Aïn Fouara qui «chargeront» les premiers un vis-à-vis belouizdadi tétanisé par l’enjeu d’une telle finale. Khoudi mis à part, l’ancien joueur de Lakhdaria est le seul rescapé de la finale de 2012, les autres joueurs de la formation de Laâqiba faisaient connaissance avec les ultimes sensations que procure Dame Coupe. Le premier quart d’heure réservé au fameux round d’observation aura été une dure bataille du milieu. Paradoxalement, dans une zone surpeuplée par les Noir et Blanc, les coéquipiers de Bouazza semblaient plus tenaces à prendre l’initiative. Grâce notamment à la bonne utilisation de la largeur du terrain à travers des balles latérales dont une a failli porter ses fruits. On joue à peine 9 minutes quand le latéral Amir Belaïli est servi au niveau de la pointe du penalty. Au moment du contrôle l’ancien joueur de l’ASK est sèchement et irrégulièrement taclé par Kenniche. Ghorbal, certainement influencé par les avertissements de l’avant-match qui lui rappelaient le penalty généreux accordé au CRB en championnat, laisse le jeu se poursuivre alors que la moitié du stade exultait sa désapprobation.
Peu d’actions, jeu verrouillé
L’Entente, qui reprenait peu à peu le monopole de la zone médiane, faillit encore être prise au piège quand Lakroum, servi dans l’intervalle, tentera de lober Khedairia, en vain (34’). Le score n’évoluera plus durant une période crispante animée par deux teams calculateurs et dont la forme physique laissait à désirer. Avec la grosse chaleur et l’optique d’une prolongation, il ne fallait pas s’en douter. Pour preuve, la seconde mi-temps sera un long moment d’échanges à distance, les acteurs manœuvraient à l’économie et donnaient l’impression de subir une corvée qu’ils partageaient avec une assistance lassée et en perte de voix. Même les entraîneurs se comportaient de façon étrange, eux qui ont osé un changement d’un de leurs défenseurs (Bouchar et Cherfaoui) par des attaquants (Amokrane et Yahia Chérif).
Deux éléments qui vont signer les deux actions des quarante-cinq dernières minutes. Le premier signera la première opportunité franche des Sétifiens durant cette empoignade quand, décalé à gauche de la zone de Salhi, l’enfant d’Aïn-Beïda trouve la main ferme du portier de Laâqiba (77’). Et le second lui ripostera à la 86’ quand il piquera un nouveau lob qui ne trouvera pas le cadre des bois de Khedaïria. Le scénario de 2012, où les deux conquérants s’étaient quittés dos à dos après les 90 minutes, se répétera donc offrant d’autres moments de souffre-douleur aux milliers de supporters des deux équipes et les millions de téléspectateurs dégoûtés par le niveau affligeant présenté par les finalistes de cette 53e finale. 30 minutes autrement plus animées mais sans but en dépit des efforts de Djabou mal négociés par ses pairs de l’attaque et, de l’autre rive, par Yahia Chérif qui reviendra à la 100’ pour mettre le feu dans la zone sétifienne en reprenant un service d’Aribi, sa reprise de volée sera repoussée en corner par Khedaïria. Un gardien sétifien qui aura, à nouveau, la main heureuse en déviant le coup-franc botté par Feham Bouazza (105’).
Yahia Chérif annule l’épreuve des gardiens
Avec une telle baraka, Khedaïria offrira la chance de survivre à la brutale envie des Rouge et Blanc d’en finir avant la fatidique épreuve des penalties. Plus frais, les hommes de Badou Zaki s’ouvraient des boulevards dans le périmètre ententiste. En quinze petites minutes, les avants du Chabab se procuraient un beau paquet d’occasions d’ouvrir (enfin) le score. La plus chaude fut ce bolide envoyé des 35 mètres par Naâmani qui verra le cuir effleurer le poteau gauche des bois de l’ESS (110’). Dans l’autre cage, Salhi passait une prolongation de tout repos. Comme pour se préparer à une série de tirs au but qu’il affectionne. Lui qui a déjà offert deux tickets à son équipe, en huitièmes de finale devant le MCS puis en demies contre l’USMBA. Un «songe» qui ne se réalisera pas, Sid Ali Yahia Chérif reviendra une troisième fois dans la zone de vérité pour exécuter, d’un parfait décroisé de la droite, Khedaïria et un champion d’Algérie qui ne fêtera pas son doublé à Alger.
M. B.
Fiche technique
Alger, stade du 5-Juillet, temps chaud, terrain parfait, affluence nombreuse (55 000 spectateurs environ), organisation moyenne, arbitrage de Mustapha Ghorbal, Omari Bouabdellah et Abdelhak Etchiali.
But : Yahia Chérif (118’) CRB.
Avts. : Draoui (33’) CRB, Bouchar (56’), Lamri (65’), Bedrane (76’) ESS.
CRB : Salhi, Belaïli, Khoudi, Chebira (Izghouti, 111’), Naâmani, Cherfaoui (Yahia Chérif, 81’), Heriat, Draoui, Feham Bouazza, Lakroum (Aribi, 90’, Lemhane.
Entr. : Badou Zaki.
ESS : Khedaïria, Bouchar (Amokrane, 721’), Haddouche (Boutebba, 96’), Bedrane, Kenniche, Lamri, Aït Ouameur, Rebiaï, Djahnit, Djabou, Bougueroua (Bakir, 90’).
Entr. : Kheïreddine Madoui.
A chaud
Kheïreddine Madoui (entraîneur de l’ESS) :
«Mabrouk au Chabab !»
«Je tiens d’abord à féliciter le CRB pour son sacre. Ils méritent leur succès. Ils étaient volontaires et avaient plus de fraîcheur que nous. La saison fut longue pour tout le monde, mes joueurs ont eu du mal à enchaîner. C’est ça aussi la Coupe. Le meilleur aujourd’hui a gagné.»
Ishak Ali Moussa (entraîneur-adjoint du CRB) :
«Le Chabab est grand et doit le demeurer»
«On revient de loin. Après un début de saison calamiteux, des hommes ont pris en main le club et voilà le résultat. L’équipe a regagné un état d’esprit de conquérant. Le Chabab est un grand club et il doit le demeurer. Je suis heureux pour les joueurs et pour tous nos supporters là où ils se trouvent.»
Sid-Ali Yahia Chérif (buteur de la finale) :
«Ravi d’y avoir contribué»
«Je suis ravi d’avoir contribué à la consécration de mon équipe. Je dédie le trophée à tous mes amis et à ma famille. Je n’oublie pas ces milliers de supporters qui nous ont fait confiance. C’est un jour mémorable pour le club.»
Echos du 5-Juillet
Le retard, «sport national» !
Comme d’habitude, les organisateurs des finales de la Coupe d’Algérie ne respectent pas leur propre programme. Annoncé pour 16h30, le coup d’envoi de la finale CRB-ESS a pris plus de dix minutes de retard. Le protocole n’est pas le seul gros obstacle, les organisateurs n’avaient pourtant pas connu de contretemps genre prolongation durant la finale des militaires ou un quelconque empêchement d’ordre technique.
6h30, les portes du stade s’ouvrent
Les portes ont été ouvertes à 6h30 aux nuées de fans qui ont passé la nuit devant le Complexe olympique. Les deux galeries ont été immédiatement orientées vers leur «camp de concentration», tribune sud pour les Bélouizdadis et celles du nord pour les Sétifiens. Les «provisions» alimentaires n’étaient pas autorisées, le public a dû se rabattre sur les «bicoques» du stade pour se nourrir à prix fort.
Khedaïria seul émigré de la finale
Contrairement aux précédentes finales, la 53e édition n’a pas connu une importante présence des footballeurs issus de l’émigration. Hormis le gardien Sofiane Khedaïria, les autres acteurs de cette explication sont nés en Algérie. La représentativité par wilaya donnait l’avantage à Alger (Aït Ouameur, Bougueroua, Kenniche, Naâmani, Yahia Chérif, Izghouti et Draoui), Sétif (Djahnit, Djabou, Lamri, Arroussi, Boutteba et Cherfaoui), Boumerdès (Khoudi, Aribi, Tariket et Nadji), Blida (Bakir, Chebira et Bedrane), Chlef (Salhi et Niati) et Tlemcen (Rebiaï et Haddouche). Par ailleurs, aucun joueur étranger n’était inscrit sur la feuille de match.
Commentaire