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Accord de libre-échange Japon-UE: un coup de griffe au protectionnisme de Trump

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  • Accord de libre-échange Japon-UE: un coup de griffe au protectionnisme de Trump

    Le Japon et l'Union européenne dévoilent ce jeudi à Bruxelles les grandes lignes d'un des plus grands accords de libre-échange au monde, après plus de quatre années de pourparlers. La route vers un traité definitif prendra encore plusieurs mois mais l'essentiel est acquis. Le Japon et l'Union européenne scellent leur entente. Et avant le G20 de vendredi et samedi à Hambourg, Japonais et Européens envoient un signal politique fort en faveur du libre-échange au reste du monde face à la tentation protectionniste du président américain Donald Trump.

    avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles

    Si Donald Trump n'avait pas détruit, en janvier, le partenariat commercial entre douze nations de la région Asie-Pacifique (qui avait nécessité neuf années de tractations), le Japon et l'Union européenne n'annonceraient pas, ce jeudi, un accord de libre-échange non moins gigantesque puisqu'il représente 37% des échanges commerciaux au monde.

    Jusqu'alors, le Japon n'avait qu'une priorité : la réussite du partenariat transpacifique.Pour mieux briser la résistance de ses lobbys opposés, entre autres, aux réformes structurelles des marchés de l'agriculture et du travail. Les Européens n'étaient pas pressés non plus. Le Japon leur apparaissait ferme et à bout de souffle.

    Des semaines de discussions marathon

    Le protectionnisme de Donald Trump aura persuadé le Japon et l'Union européenne d'accélérer leur négociation somonolente et de faire preuve d'une volonté politique suffisante pour aboutir à un accord. Le plus remarquable est qu'en quelques semaines de discussions marathon, ils réussissent à s'entendre sur une libéralisation presque totale de leurs échanges, sur la réduction ou l'abolition de leurs barrières tarifaires ou non tarifaires, moyennant une transition.

    Le Japon et l'Union européenne cèdent sur leurs secteurs les plus sensibles : l'agroalimentaire pour le premier, les importations de voitures japonaises pour le second.

    Il reste à aboutir à un compromis sur la question du règlement des différends entre Etats et investisseurs. Les Européens préfèrent le principe d'un tribunal permanent aux audiences publiques. Les Japonais tiennent eux à un système plus classique d'arbitrage. En matière de protection des investissements, les deux parties doivent encore trouver un accord.


    rfi
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