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Les nouvelles agricultures

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  • Les nouvelles agricultures

    Des initiatives sur plusieurs continents sont menées pour reprendre en main plus localement la production de nourriture. Reportages autour de ces "nouvelles agricultures" au Kenya, en France, aux Etats-Unis et au Salvador.


    Le Salvador a opéré un virage il y a quelques années en décidant de mettre un frein aux importations massives de semences, un marché accaparé par la multinationale Monsanto. En 2011, le gouvernement de gauche du président Mauricio Funes a impulsé la production nationale des graines de maïs, de haricots et de riz.

    Chaque année, le Centre de technologie agricole du Salvador développe de nouvelles variétés de semences locales. Celles-ci sont ensuite cultivées par des producteurs et des coopératives qui revendent la totalité de leur production au gouvernement.

    Ces graines sont finalement distribuées gratuitement aux plus de 500'000 petits agriculteurs que comptent le pays. Aujourd’hui, grâce à son programme de production semences locales, le Salvador a redonné vie à ses campagnes et à ses récoltes.

    Au Kenya, l’agriculture pèse un quart du PIB national. Concrètement, sept Kenyans sur dix travaillent dans le secteur en zone rurale, mais le manque d’eau menace les cultures et avec elles, la sécurité alimentaire du pays.

    De nombreuses initiatives voient le jour depuis quelques années pour changer les pratiques agricoles. Parmi elles, l'utilisation de pompes solaires pour une irrigation maîtrisée des cultures, ce que propose l'entreprise Sun Culture.

    A quelques kilomètres de New York se trouve la plus grande ferme verticale au monde. Son but est de produire en grande quantité, de manière écologique mais en pleine ville, avec peu d’énergie, dans un espace restreint.

    Ce qui semblait être une belle utopie il y a encore quelques années devient une solution crédible face au changement climatique et face à la demande croissante de la production alimentaire

    Sauver les producteurs locaux en demandant aux consommateurs de fixer eux-mêmes le prix des produits qu’ils achètent. Le concept a été développé par Nicolas Chabanne, créateur de la marque "C'est qui le patron?"

    Cette idée a fait un carton en France, où 14 millions de litres de lait eco-responsable ont été vendus après sept mois de commercialisation.

    RTS
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