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Au lendemain du sacre du Chabab en coupe d’Algérie Et maintenant ?

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  • Au lendemain du sacre du Chabab en coupe d’Algérie Et maintenant ?

    Les fans du Chabab n’en revenaient pas. Après un peu plus de sept ans de disette, ils fêtent depuis mercredi le 7e sacre de leur club en Coupe d’Algérie. Un trophée national, arraché au champion d’Algérie de l’exercice 2016-2017, qui pourrait ne rien signifier si la direction de la formation de Laâqiba dorme sur ses lauriers.
    La fête, comme le deuil, a des limites. Le CRB a vaincu, s’est délecté les folles soirées de liesse, mais doit se tourner vers l’avenir. Un avenir incertain, faut-il en convenir : l’équipe bélouizdadie est depuis la fin des «hostilités» face à l’ESS sans entraîneur, Badou Zaki ayant déjà décidé de retourner au Maroc pour coacher un club marocain, l’IR Tanger, et plusieurs éléments-cadres de l’équipe ont toujours envie de changer d’air. A cause de la fin de leur contrat (Belaïli, Bouazza, Niati et Tariket), mais surtout les énormes soucis de trésorerie qui ont pourri leurs vies et celles des membres dirigeants du Chabab depuis le début de la saison.
    Une situation induite par des dettes qui relèvent de la gestion des anciens bureaux, celui de Rédha Malek entre autres. Selon des informations récoltées auprès de certains actionnaires du club de Laâqiba, l’ardoise des dettes héritées par le nouveau président Mohamed Bouhafs s’élèverait à 100 milliards de centimes. Les joueurs, eux, attendent le paiement de leurs salaires depuis six mois voire plus pour certains. C’est vrai que le challenge Coupe d’Algérie a été franchi avec succès, les principaux acteurs ayant compris que remporter une coupe fera aussi partie de leur palmarès personnel, mais la situation d’attente qui règne au lendemain du triomphe devant l’ESS risque d’empirer lorsque la direction recevra les récompenses et primes générées par le sacre dans l’épreuve populaire.

    Bouazza et Belaïli ne resteront pas, Charef indésirable !
    L’autre conséquence de cette asphyxie financière a trait à la préparation de la prochaine saison durant laquelle les Rouge et Blanc seront engagés sur quatre (5) tableaux (Supercoupe, championnat, Coupe d’Algérie, Coupe de la CAF et Coupe arabe). Le CR Belouizdad qui vient de s’octroyer un des deux titres de la saison 2016-2017 se doit de réunir toutes les conditions logistiques pour lancer ses campagnes. Il faut d’abord que la direction règle le contentieux avec quelques-uns de ses anciens employés qui ont sollicité la CRL/FAF pour avoir gain de cause. La structure fédérale a déjà inscrit le club de Mohamed Bouhafs sur la liste des douze(12) clubs à qui le recrutement est interdit durant ce mercato estival. Avec le départ quasi certain des fins de contrat, Bouazza étant annoncé du côté de l’Arabie Saoudite alors que le natif d’El-Khroub devrait répondre favorablement aux sollicitations du CSC, il faut s’attendre à ce que d’autres éléments de l’équipe sacrée mercredi dernier demandent à changer d’air. L’arrivée de Boualem Charef, négociée par la direction en juin dernier, risque, elle aussi, d’être bloquée par la contestation de certains membres du comité directeur mais surtout une grande partie de fans du Chabab. Pour plusieurs raisons le profil de l’ex-sélectionneur des Verts et coach de l’USMH et du MCA fait peur aux Belouizdadis. C’est pourquoi, de nouvelles pistes ont été explorées pour ramener le successeur de Badou Zaki dont le passage à la barre technique a mis davantage de pression sur l’entraîneur qui le remplacera. Si le nom de Chérif El-Ouazzani semble faire l’unanimité au sein de l’environnement de la formation de Laâqiba, la «tentation» de chercher un technicien étranger est vivace dans l’esprit de certains décideurs du CRB. Ces derniers laissent entendre que la situation financière du club sera «florissante» à moyen terme avec l’engagement d’une entreprise publique comme actionnaire majoritaire du CRB. Des promesses qui ont longtemps parasité la vie d’un club qui fêtera bientôt son 55e anniversaire. Un évènement qui pourrait constituer une halte charnière dans l’œuvre de reconstruction d’un monument du football algérien qui a vu éclore les Lalmas, Abrouk, Kalem, Achour et beaucoup d’autres gloires de la sphère footballistique nationale à l’exemple des regrettés présidents Rachid Herraïgue, Hamid Aït Grine et Mohamed Lefkir.
    M. B.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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