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Célébration du centenaire de la naissance de Mouloud Mammeri

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  • Célébration du centenaire de la naissance de Mouloud Mammeri

    Dans le cadre de la célébration du centenaire de la naissance de l’écrivain et chercheur Mouloud Mammeri, une caravane littéraire a démarré, hier, à partir du palais de la Culture Moufdi-Zakaria, à Alger, pour sillonner trois wilayas, jusqu’au 24 juillet, à savoir Boumerdès, Jijel et Annaba.

    Il s’agit en fait de la septième manifestation rentrant dans le cadre de cette célébration initiée par le Haut Commissariat à l’Amazighité (HCA) en partenariat avec le ministère de la Culture. Une délégation d’auteurs, éditeurs et traducteurs prend part à cette caravane qui a mis le cap à l’Est, dans un premier temps, avant de sillonner l’Ouest par la suite, selon les dires du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. « J’ai tenu à être témoin du départ de cette caravane qui porte le nom d’une icône de la culture nationale et un grand chercheur en patrimoine et de la mémoire de l’identité amazighe algérienne. Nous avons choisi la saison estivale et des wilayas côtières afin que les estivants soient proche de la culture et que l’œuvre de Mouloud Mammeri soit accessible à toutes les franges de la société », a-t-il fait savoir. Le ministre a félicité le HCA pour la richesse de la programmation de ce centenaire ainsi que la concrétisation des projets prévus.
    « La manifestation se déroule plutôt bien, durant l’année Mouloud Mammeri, nous avons dépassé 60% des projets prévus et je remercie le HCA d’avoir réussi ce challenge, mais surtout d’avoir donné une dimension nationale à ce centenaire », a-t-il ajouté. Avec Jijel comme première destination du 08 au 11 juillet, l’ancienne Bône par la suite entre le 11 et 14 juillet pour terminer avec Boumerdès du 22 au 24 juillet, la caravane propose une riche programmation pour bien célébrer la naissance de Mouloud Mammeri. Des tables rondes, conférences-débats, atelier de traduction, atelier d’écriture pour enfants, récitals poétiques, camps de jeunes sont au menu de la programmation de la caravane, ainsi que de nombreux échanges avec les associations des wilayas visitées. Les arts visuels sont aussi au programme avec des spectacles comme Le foehn de la troupe Nova, tragédie écrite en 1957 par Mouloud Mammeri et qui sera interprétée par les jeunes du département français de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou en partenariat avec la direction de la culture et le théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou, ainsi que la projection du film Dda Lmulud, documentaire consacré à l’œuvre et à la vie de Mouloud Mammeri, réalisé par Ali Mouzaoui.

    L’engagement du HCA

    Le directeur du HCA, El Hachemi Assad, a rappelé lors d’un point de presse au palais de la culture l’engagement des entreprises de l’Etat à travers différents portefeuilles pour donner une dimension nationale au centenaire de la naissance de Mouloud Mammeri. L’interlocuteur a précisé que cette caravane est la septième manifestation du centenaire, sur treize prévus, avant d’annoncer trois projets phares du HCA concernant l’œuvre et la vie de Mouloud Mammeri. « Nous sommes sur le point de faire le doublage en amazighe du film L’opium et le bâton avec Ahmed Rachedi.
    La poste d’Algérie a pris son engagement aussi envers cette grande personnalité littéraire avec l’émission d’un timbre portant son effigie au mois de décembre, anniversaire de sa naissance. Nous allons organiser aussi un grand colloque internationale sur son œuvre lors du prochain Salon international du livre, avec notamment l’édition de l’ensemble de ses œuvres en amazigh dans un coffret », a-t-il déclaré. El Hachemi Assad a félicité l’engagement citoyen et universitaire pour l’accompagnement de cette caravane qui va compter des associations de différentes wilayas, venues rendre hommage à ce grand nom de la littérature algérienne. L’interlocuteur a en outre affirmé l’implication des étudiants des universités de Batna, Tizi-Ouzou, Bouira et Bejaia dans l’organisation d’un atelier de traduction en langue amazighe. « Depuis l’officialisation de la langue amazighe, comme langue officielle, la traduction est un de nos principaux chantiers avec plusieurs projets dont la prochaine édition d’un glossaire des institutions d’Etat, des textes fondamentaux des Nations unies des droits de l’enfant avec l’agence Algérie presse service (APS) », a conclu El Hachemi Assad.
    Il y a lieu de rappeler que le HCA a lancé un portail électronique dédié à l’œuvre et à la vie de Mouloud Mammeri.
    Kader Bentounès
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Très bonne idée cette caravane littéraire pour faire découvrir Mouloud Mammeri à la jeunesse qui devrait se nourrir davantage de lecture pour se cultiver. La civilisation des Lumières avait fait de l'Algérie un berceau de culture et de savoir, suivre cette bonne direction ne peut être qu'un bien pour tous.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Très bonne idée cette caravane littéraire pour faire découvrir Mouloud Mammeri à la jeunesse qui devrait se nourrir davantage de lecture pour se cultiver. La civilisation des Lumières avait fait de l'Algérie un berceau de culture et
      Dans tout les pays c'est comme ça , la population en générale et surtout les jeunes ne s'intéressent pas à la littérature. C'est surtout une minorité de la population qui est ouverte à ce genre de culture raffiné .

      Ce n'est pas un cas uniquement présent en Algerie ou dans le tiers monde , mais même dans les pays les plus développés qui soient.

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      • #4
        Lah yerhem.

        Un grand bonhomme, généreux et humble.

        Comme on n'en fait presque plus.

        Sa lecture est un vrai plaisir comparée à celles des "livres" importés de chez les moyennageux avec l'excuse de la religion.

        Des livres qui classent les populations du plus muslim au moins muslim et qui poussent au meurtre...des musulmans.

        Ce grand monsieur avait un discours simple :

        Les africains du nord ont tous la même origine avec les mêmes influences religieuses et culturelles imbriquées les unes dans les autres.

        Donc une bonne éducation partant de ce principe aurait isolé tous les haineux.

        En effet : comment haïr quelqu'un surtout si tu découvres que c'est un frère ? Avec ce genre de gas, le régionalisme et toutes les manipulations seraient rejetées.

        Mais enfin, lui et d'autres sont décédés.

        Il reste les haineux dogmatiques et sûrs à 100 %.

        La colonisation à détruit cette état d'esprit, l'école post indépendance dirigée par les bac-10 à achevé ce qu'il reste de cette cohésion en poussant les régions à se haïr les unes les autres.

        Un ingénieur franco-allemand m'a montré un jour une discussion Facebook entre maghrébins.

        Il était choqué par la haine des échanges.

        Il m'a balancé provocateur et en rigolant : "Pour nous vous êtes tous les mêmes métèques !"

        Il avait tellement raison.

        Notre génération est perdue car trop intoxiquée par la propagande. Et donc trop passionnée pour réfléchir de manière sereine.

        Espérons que nos enfants et petits enfants seront plus réfléchis justement.

        Car aujourd'hui,les mots arabes, berbère,Chaouki ...sont devenus des gros mots pour certains.

        Des spécialistes prêts à scier la branche sur laquelle ils sont assis.

        Cela ne les empêchent pas de clamer leur patriotisme tout en souhaitant trucider leurs frères en religion, éthnie....

        C'est une époque étrange où les ignorants haineux sont persuadés d'être virtuellement majoritaires.

        En ce moment, je vois beaucoup d'algériens solidaires des revendications des rifains, débusquer les pièges et la grossière propagande du makhzen.

        Mais dès qu'une région bouge, les autres se désolidarisent et se mettent à plat ventre devant les mêmes manipulations grossières.

        Les deux faces d'une même pièce.

        Que dieu nous garde !
        “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
        Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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