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Journaliste incarcéré pour soupçons d'”espionnage” : son frère témoigne

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  • Journaliste incarcéré pour soupçons d'”espionnage” : son frère témoigne

    Said Chitour, journaliste détenu à la prison d’El Harrach depuis le 5 juin est « accusé à tort » , assure son frère, Mohand Tahar, dans une déclaration à TSA, ce samedi 8 juillet. Selon lui, Said Chitour leur a assuré qu’il n’avait « rien fait » et que les services de sécurité n’avaient « rien contre lui ».

    « Il n’a ni la fonction, ni le statut pour ça, comment peut-il transmettre alors des documents classés secret-défense, ce n’est qu’un journaliste », s’interroge notre interlocuteur. Son frère lui aurait confié que « des gens du DRS » lui « en veulent » mais qu’il ne connaît pas les raisons. “Il n’a rien fait” et les services de sécurité “n’ont rien contre lui“, assure-t-il encore.

    Said Chitour a déjà été « interpellé à deux reprises avant ce fameux 5 juin par le DRS », raconte Mohand Tahar Chitour. « Il a été interrogé, menacé puis relâché. S’il avait des choses à se reprocher, il aurait quitté l’Algérie ou il aurait demandé l’asile politique à l’une des chancelleries avec lesquelles il est soupçonné d’avoir collaboré », ajoute son frère.

    Aujourd’hui, la détérioration de l’état de santé de Said Chitour inquiète sa famille. « En prison, on lui apporte des affaires personnelles, de la nourriture et même de l’argent mais rien ne lui a été remis, je ne sais pas pourquoi ils agissent avec lui comme avec un dangereux criminel, on ne comprend pas ces pratiques dans un pays dit démocratique », dénonce encore son frère.

    «On l’a trouvé affaibli par le diabète, il a maigri considérablement, il avait les lunettes cassées car il se retrouve avec d’autres détenus dans la cellule et là-bas des bagarres éclatent presque tous les jours, mais vu son état, il est souvent transféré vers l’infirmerie cela nous désole, nous connaissons bien notre frère Saïd qui est un homme respecté et respectable, sa place n’est pas en prison », regrette M. Chitour.

    Les deux avocats Me Khaled Bourayou et Me Miloud Brahimi qui sont sur l’affaire croient en son innocence.

    Selon nos informations, Said Chitour a été interpellé après avoir évoqué l’état de santé du vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major avec des étrangers. « Il a seulement dit que Gaid Salah était malade », précisent nos sources.tsa

  • #2
    Il a seulement dit que Gaid Salah était malade
    rien d'étonnant, vu son age et son tour de taille...

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    • #3
      Donc on doit rien dire sur le sergent...Garcia....

      Ce caid se sent tellement puissant en algerie qu'il impose tacitement un silence assourdissant a tous les algeriens.
      En fait,Il arrete pas de montrer ses muscles a toute l'algerie,façon de lui dire :regardez ce que j'ai en mon pouvoir et t'as interet a la fermer"jomlatan wa tafsilane".

      Commentaire


      • #4
        Donc on doit rien dire sur le sergent...Garcia....

        Ce caid se sent tellement puissant en algerie qu'il impose tacitement un silence assourdissant a tous les algeriens.
        En fait,Il arrete pas de montrer ses muscles a toute l'algerie,façon de lui dire :regardez ce que j'ai en mon pouvoir et t'as interet a la fermer"jomlatan wa tafsilane".

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        • #5
          RSF appelle à la libération d​u journalist​e Saïd Chitour

          Reporters sans frontières (RSF) a appelé, ce mercredi, la justice algérienne à libérer Saïd Chitour, fixeur et collaborateur de médias anglophones dont la BBC et le Washington Post, emprisonné depuis le 5 juin dernier.



          « La détention préventive est injustifiée et son prolongement depuis plus d’un mois est excessif. RSF s’inquiète également des conditions de détention difficiles de Chitour qui est diabétique », note l’ONG dans un communiqué rendu public.

          Arrêté le 5 juin dernier à l’aéroport international d’Alger par les services de renseignements et présenté directement au tribunal de Dar Al Beïda qui l’a placé sous mandat de dépôt, Saïd Chitour est d’accusé « d’espionnage » et d’avoir remis des documents confidentiels à des diplomates étrangers.

          L’information de son incarcération n’a été connue qu’au cours de la réception organisée à l’occasion de la fête de l’indépendance des États-Unis, des diplomates ayant fait fuiter l’information auprès des journalistes présents.

          Les avocats de Saïd Chitour dont Khaled Bourayou rejettent l’accusation d’espionnage et soutiennent que leur client n’a donné que son avis lors des rencontres avec des diplomates, sur la situation du pays, comme le font d’autres journalistes.



          « Quand le provisoire se prolonge sans motifs, sans date de procès, la détention devient arbitraire et le principe de la présomption d’innocence est bafoué », déclare Virginie Dangles, rédactrice en chef de RSF. « Dans l’attente d’un procès équitable, Saïd Chitour doit être libéré sans délai, d’autant plus qu’il souffre de problèmes de santé. Par ailleurs, les autorités algériennes et plus particulièrement la présidence de la République dont dépendent les services de renseignements à l’origine de l’arrestation de Chitour doivent exposer les motifs qui justifient le prolongement de cette détention avant procès or, jusqu’ici, nous ne savons rien des faits exacts qui lui sont reprochés », ajoute-t-elle.

          Le journaliste est poursuivi en vertu de l’article 65 du Code pénal qui stipule « la réclusion perpétuelle pour quiconque, dans l’intention de les livrer à une puissance étrangère, rassemble des renseignements, objets, documents ou procédés dont la réunion et l’exploitation sont de nature à nuire à la défense nationale ou à l’économie nationale ».tsa

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          • #6
            @Prenpalatete

            rien d'étonnant, vu son age et son tour de taille...
            Hahahahahaha...
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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