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Le Maroc, terre fertile pour l’agriculture africaine

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  • Le Maroc, terre fertile pour l’agriculture africaine

    D’après une étude réalisée par Havas Paris et l’Institut Choiseul, le Maroc se hisse dans le top 5 des champions de l’agriculture en Afrique aux yeux des investisseurs internationaux. Un résultat encourageant qui permet au royaume de se distinguer par sa capacité à relever les enjeux du secteur agricole. Détails

    Quid du secteur agricole depuis sa mise en lumière lors de la COP 22 ? C’est l’une des questions auxquelles répond l’offre de conseil dédiée aux nouveaux pays émergents, Havas Horizons, dans la troisième édition de l’étude annuelle intitulée «Financer la croissance Africaine à l’horizon 2022 : Perception des investisseurs internationaux». Un rapport de Havas Horizons, offre de Havas Paris, auquel l’Institut Choiseul a conjointement collaboré.
    Pour la troisième année consécutive, l’enquête se base sur un sondage effectué auprès de 55 des plus grandes institutions financières et bancaires exerçant une activité en Afrique. «Quantitative et qualitative», elle a porté sur un total de 10 questions.

    L’agriculture africaine est aujourd’hui considérée comme un secteur prometteur, «porté par la nécessité de nourrir une population grandissante» et de «réduire les risques de dépendance vis-à-vis de l’extérieur».

    L’agriculture, un enjeu d’avenir pour le Maroc

    Parmi les secteurs les plus porteurs sur la période 2017-2022 en Afrique, l’énergie conserve sa première place, suivie de l’agriculture et des services financiers. L’importance du volet agricole conforte l’idée qu’il est indispensable de «réussir la transition agricole et de diminuer les incertitudes liées au climat». Un changement de cap, surtout après la tenue de la COP 22 en novembre dernier qui a manifestement donné un coup d’impulsion à cette filière : d’après l’étude, 65% des investisseurs internationaux étrangers se disent intéressés par ce secteur, contre 7% dans l'édition précédente du rapport.
    Dans cette même lignée, l'étude note que 90% des sondés «voient dans l’agriculture un secteur prometteur et incontournable», à tel point que 61% songent à investir ou renforcer leurs investissements dans les années à venir. De plus, six pays se distinguent parmi «les plus à mêmes de relever ces enjeux» : l’Ethiopie et la Côte d’Ivoire (ex aequo) occupent la place d’honneur avec 43%, suivies du Kenya avec 38%.

    En outre, 23% des interrogés citent le Maroc comme un champion de l’agriculture, ce qui lui permet d’occuper la dernière marche du podium. En queue de peloton, le Nigéria et le Cameroun bouclent tous deux le classement à la quatrième place, cités par 20% des investisseurs.



    Le royaume sort du classement des pays les plus attractifs

    Un autre classement concerne les pays jugés les plus attractifs à l’horizon 2022 ; une liste dans laquelle le Maroc est aux abonnés absents. En 2016, le top 5 était constitué de l’Ethiopie, du Nigéria, du Maroc, du Ghana et du Sénégal. Cette année, il accueille le Kenya et la Côte d’Ivoire au détriment du royaume et du Ghana.
    Dans ce sens, les auteurs soulignent que «tous les pays du top 5, hormis le Nigéria, ont mené une diversification rapide de leurs économies, désormais moins vulnérables à la volatilité du cours des matières premières sur leurs économies». Ces pays, valorisés par les investisseurs internationaux et ce malgré des spécificités et des dynamiques de croissance différentes, représentent un tremplin pour l’Afrique.

    Ainsi, l’enthousiasme des investisseurs explique les prévisions à long terme et les choix du panel : «Aucun investisseur ne souhaite baisser ses investissements à l’horizon 2022.» «Selon les estimations de la Banque mondiale, la croissance devrait atteindre 2,5% cette année et croître encore dans les années à venir grâce à la reprise du commerce international et à la remontée des prix du pétrole», lit-on également dans le document.
    «Après une baisse de la croissance amorcée depuis 2015 dans un contexte mondial morose, l’année 2017 porte l’espoir d’un retour de la croissance sur le continent africain», concluent les auteurs. Des chiffres motivés par «l’accélération de la coopération intra-africaine, le dynamisme démographique et l’émergence d’une classe moyenne ainsi que la diversification de l’activité».


    .YA,,,,,,,BIL

  • #2
    Abstraction faite sur la condition necessaire de disponibilté de l'eau,je pense qu'il faut pas se leurrer.des investisseurs etrangers dans l'agriculture n'est pas une bonne chose pour le maroc.
    Il faut penser aux paysans qui vivent de leurs lopin de terre,une agriculture intensive et non bio va les concurencer illegalement et chambouler toute leur vie.

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    • #3
      Les investissements sont nécessaires dans l'agro-alimentaire pour valoriser l'agriculture au lieu d'exporter la production comme on le fait actuellement

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      • #4
        Oui,mais pour faire tourner ces usines,on va necessairement vers une agriculture intensive et industrielle ,avec les consequences que ca a donné dans les pays qui nous ont precedé dans ce secteur,le terroir,entre autres, risque de disparaitre.
        Le charme culinaire marocain est que 100% des produits agricoles sont frais et bio,et il disparaitera dés qu'on s'alignera sur ce genre d'industrie.
        A mon avis,il faut valoriser encore les agricultures artisanales aux gouts incomparables.

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        • #5
          Dans toute action économique, il y a des dégâts collatéraux , la mécanisation a créé du chômage chez les ouvriers agricoles en Europe, ces même ouvriers ont augmenter leur niveau de vie en travaillant pour les industries.
          Les agriculteurs qui vivent de leurs lopins de terre arrive difficilement a survivre, puisqu’on ne peut pas appeler leur conditions actuels de vie mais de Survie….. on ne peut pas arrêter le progrès il y aura des perdants et des gagnants mais globalement les investissements dans le secteur agricole ou agroalimentaire ne peut qu’être bénéfique pour tout le monde.

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          • #6
            Havas Paris- l’Institut Choiseul 11 juillet 2017:

            Dans cette 3e édition de l’étude sur le financement de la croissance africaine, les investisseurs internationaux réaffirment leur optimisme à court et moyen termes et un enthousiasme sans équivoque sur les perspectives économiques du continent. L’étude montre un réel engouement pour l’Afrique de la part des investisseurs qui maintiennent leur volonté d’y renforcer leurs investissements pour 63% d’entre eux.

            Certains pays sont jugés plus attractifs que d’autres à l’horizon 2022. Le Top 5 – Kenya, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Nigéria et Sénégal – montre le dynamisme de l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique de l’Est qui trustent les premières places du classement, se partageant ainsi entre régions francophones et anglophones. Le Kenya et la Côte d’Ivoire signent leur grand retour dans ce classement dont ils prennent même la tête.

            Le Top 3 des secteurs les plus prometteurs sont l’énergie, l’agriculture et les services financiers. L’énergie est cette année encore plébiscitée par les investisseurs qui le présentent, pour 73% d’entre eux, comme le secteur le plus porteur pour l’Afrique. L’agriculture, au cœur des enjeux d’avenir du continent, arrive naturellement en 2e position du classement pour 65% des répondants qui la considèrent comme un secteur plein de promesses.

            Ce réel engouement pour l’agriculture se concrétise par la volonté des sondés d’investir ou d’y renforcer leurs investissements pour 61% d’entre eux. Cependant, le déficit d’infrastructures (69%), l’accès au marché (48%) et l’industrialisation (42%) sont jugés comme des freins au développement de la filière. C’est l’Afrique de l’Est semble être le fer de lance de l’agriculture africaine, comme le reflète le Top 5 des champions de l’agriculture : Éthiopie, Côte d’Ivoire, Kenya, Maroc, Nigéria et Cameroun (les deux derniers pays ex-aequo).

            LE TOP 5 DES PAYS VALORISÉS PAR LES INVESTISSEURS SUR LA PÉRIODE 2017 - 2022
            Malgré des spécificités et des dynamiques de croissance différentes, 5 pays affichent des perspectives économiques prometteuses pour les investisseurs.

            1 - Cité par 61% de nos investisseurs, le Kenya arrive en tête et signe son retour dans ce classement de tête après une absence remarquée en 2016 ;

            2- La Côte d’Ivoire qui attire 57% des sondés fait également son entrée dans le classement ;

            3- L’Éthiopie reste dans le classement mais recul de 2 places avec 44% des suffrages ;

            4- Le Nigéria, 1ère économie du continent, plébiscité par 42% des répondants, enregistre pour autant un fort taux de défiance et perd 2 places ;

            5- Le Sénégal, cité par 38% du panel, obtient la 5e place comme en 2016.
            Dernière modification par MEC213, 12 juillet 2017, 16h31.

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            • #7
              On a aussi surtout la clé pour toute agriculture digne de ce nom en Afrique, les engrais phosphatés. Je sais que l'OPC a fait une étude des différents sols d'Afrique pour proposer des produits "sur mesure". Si on retire le phosphate, plus d'agriculture suffisante, en Afrique ou dans le reste du monde.

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