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Le jour où Abdelaziz Bouteflika a convaincu Ben Bella de soutenir l’ALN

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  • Le jour où Abdelaziz Bouteflika a convaincu Ben Bella de soutenir l’ALN

    En cet hiver 1961, la guerre d’Algérie touche à sa fin. Mais dans l’ombre, la bataille pour le contrôle du pouvoir après l’indépendance du pays fait déjà rage entre l’état-major de l’Armée de libération nationale (ALN), dirigé par le colonel Houari Boumédiène, et les dirigeants du Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA).

    Pour tenter d’obtenir l’appui des chefs historiques du FLN (Bitat, Boudiaf, Aït Ahmed, Ben Bella et Khider) détenus au château d’Aulnoy, en région parisienne, Boumédiène décide d’y dépêcher un de ses plus proches collaborateurs, Abdelaziz Bouteflika. Muni d’un faux passeport marocain au nom de Driss Boukharta et se faisant passer pour un proche parent d’un des détenus, le jeune capitaine de 24 ans se rend au château un jour de décembre.

    Sur place, il ne peut s’entretenir qu’avec deux des prisonniers. Mohamed Boudiaf, à qui il propose de soutenir l’état-major de l’ALN contre le GPRA en échange des clés du pouvoir une fois la guerre terminée, refuse, offusqué d’une telle proposition. Ahmed Ben Bella se montre plus réceptif. Dévoré par l’ambition, il voit dans ce deal une occasion unique de supplanter ses compagnons d’armes, et accepte la proposition.

    Bouteflika part pour Londres, Ben Bella accède au pouvoir

    Bouteflika quitte Paris pour Londres, d’où il téléphone à son mentor pour l’informer de l’alliance scellée avec le prisonnier d’Aulnoy. La suite ? En septembre 1962, Ahmed Ben Bella sera porté au pouvoir sur les chars de l’armée des frontières. Boumédiène deviendra vice-président et ministre de la Défense alors que Bouteflika héritera du portefeuille de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme. Trois ans plus tard, les deux hommes se retourneront contre Ben Bella, destitué lors du putsch nocturne du 19 juin 1965.

    Par Farid Alilat
    Jeune Afrique
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Il y a les hommes, les vrais qui pensent d'abord à leur pays et il y a les vendus qui cherchent avant tout le koursi.
    “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
    Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

    Commentaire


    • #3
      de 1 c'est du n'importe quoi
      secondo: d'aprés certain, bouteflika n'etait pas un ancien moudjahid et il na participé ni de prés ni de loin a la libération de l’Algérie
      المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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