juillet 12, 2017
Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a salué « la grande victoire contre Daech à Mossoul », estimant que « ce n’est pas seulement une victoire pour le peuple irakien mais pour tous les peuples qui ont pâti » avec ce groupe wahhabite terroriste.
S’exprimant lors d’une intervention télévisée, diffusée en direct par plusieurs chaines libanaises, dont la télévision al-Manar, S. Nasrallah a énuméré les facteurs de cette victoire « dont il faut tirer les leçons pour l’avenir pour protéger cette victoire », d’après ses termes. Il les attribue tous à la volonté du peuple irakien et personne d’autre.
Il a cité entre autre, le décret religieux de la haute référence religieuse en Irak, le grand ayatollah Ali Sistani, qui a appelé toutes les composantes du peuple irakien à combattre Daech, lorsque celui-ci s’est emparé en 2014 des deux tiers du territoire irakien.
Selon le numéro un du Hezbollah, l’unité du peuple irakien, toutes communautés et tribus confondues a aussi joué un rôle décisif dans cet exploit. Saluant plus précisément « les religieux et les dirigeants sunnites qui ont joué un rôle important pour faire avorter la zizanie laquelle voulait présenter le conflit comme étant entre Sunnites et Chiites »
« Le fait de ne pas avoir écouté les voix de l’étranger qui voulait faire désespérer aussi les Irakiens en leur suggérant qu’ils ne pourront pas lutter contre Daech », constitue selon S. Nasrallah l’un des facteurs de cette victoire. Son éminence a rappelé les positions des responsables américains qui avaient, au lendemain de l’invasion de Daech prévu des dizaines d’années pour l’éradiquer. « C’était claire qu’ils parlaient au nom de leurs propres intérêts et non ceux du peuple irakien », a-t-il commenté. Rappelant aussi que c’est bien l’ancienne administration américaine qui avait créé ce groupuscule terroriste.
Selon lui, celle-ci n’a rallié la lutte contre Daech que pour confisquer au peuple irakien son exploit s’arroger l’exploit de l’avoir vaincu
Le SG du Hezbollah n’a certes pas oublié de rendre hommage à la République islamique d’Iran qui « a accouru pour prêter main forte au peuple irakien, via entre autre les gardiens de la révolution ».
Sur les questions libanaises internes, S. Nasrallah s’est arrêté sur la question du vote de la loi électorale. Mais il s’est attardé sur celle de la présence des réfugiés syriens au Liban, qui est « devenue un fardeau aussi bien pour les Libanais que pour les Syriens aux mêmes », en appelant le gouvernement libanais à négocier leur retour avec le gouvernement syrien, « à condition que ce soit toujours un retour volontaire et non obligatoire ».
S. Nasrallah a achevé son discours en évoquant la situation explosive dans le sud du Jurd de Aarsale où sévissent encore des groupes terroristes qui menacent le Liban. Là aussi, il a appelé le gouvernement libanais à assumer ses responsabilités pour en finir avec ces groupes, avertissant que c’est la dernière fois qu’il évoque ce sujet.
Ci dessous les idées principales du discours
Comprendre l’évènement
Les sujets que je vais aborder sont : tout d’abord la victoire de Mossoul. Ensuite j’évoquerai quelques thèmes sur la situation libanaise interne : en l’occurrence la situation qui prévaut après le vote de la loi électorale, le dossier des immigrés syriens et celui du sud de Aarsale
Devant l‘événement grandiose dont nous avons été témoin, celui de Mossoul, je voudrais non seulement pour exprimer les félicitations mais pour s’arrêter pour le comprendre de façon rapide ce qui s’est passé pour en tirer les leçons, car il y va non seulement de l’avenir de l’Irak, mais aussi du destin des peuples de la région, de leurs Etats et de la nation toute entière.
Nul doute que la victoire annoncée par le Premier ministre et commandant des forces armées irakiennes D, Haydar al-Abadi est une victoire grandiose et très importante
Elle s’inscrit dans un contexte d’accumulations en hausse, après des victoires contre Daech dans de nombreuses provinces irakiennes…
De quoi nous ramener aux premiers jours de la confrontation, lors l’expansion entreprise par Daech à tel point qu’il était arrivé à proximité de la capitale Bagdad…
La crise a été très pénible pour les irakiens qui se sont retrouvés confronté à une discorde d’une grande dangerosité
La confusion, le désespoir, la perdition régnait … Il était difficile de comprendre ce qui se passait
Sans tarder il y a eu, souvenons-nous, la promulgation du décret religieux du grand ayatollah Ali Sistani qui dictait qu’il est du devoir de quiconque étant capable de porter les armes pour combattre Daech, assurant que celui qui est tué dans cette bataille est un martyr…
Cette fatwa et cet appel historique pour tous les irakiens a été le début de cette belle victoire, son entrée, son origine, sa prémisse…
Pourquoi accorder autant d’importance à cette fatwa ?
Car elle a sorti les Irakiens de leur torpeur, de leur confusion. Ils étaient dans la déroute et ne savaient pas quoi faire…
Le décret a tranché les choses et mis fin à la confusion.
La deuxième chose est que le décret a défini qui est l’ennemi : Daech qu’on appelait l’Etat islamique en Irak et au Levant et que certains ont réellement cru qu’il était ainsi alors que d’autres ont cru qu’il faisant partie du printemps arabe.
Troisièmement : il a fait assumer la responsabilité à tous les Irakiens toutes communautés confondues. Même s’il s’agit d’un décret religieux, mais il exprime la position nationale par excellence..
Quatrièmement : il a élevé le plafond de la confrontation. Il est parvenu à mobiliser tout le peuple irakien. Et la réponse de celui-ci a été d’une grande ampleur, ce qui a donné un grand push à l’armée irakienne dans tous ses rangs. Des centaines de milliers d’Irakiens se sont portés volontaires ce qui a formé les forces du Hachd al-Chaabi, lequel s’est mis au côté des forces armées irakiennes auxquelles il appartient maintenant…
Après cette fatwa, l’interaction est venue du gouvernement irakien qui était alors présidé par M. Maliki, et s’est poursuivie avec le gouvernement de M. Abadi et tous les appareils de l’Etat, sans oublier l’interaction de nombreuses références religieuses en Irak et à l’extérieur, aussi bien de la part des sunnites que des chiites…
L’aide de la RII.. la particpation du peuple
Il y a eu aussi comme facteur de la victoire la position décisive de la République islamique d’Iran et à la tête celle du guide suprême l’imam Khamenei pour soutenir la référence religieuses et le gouvernement irakien. Sans oublier les Gardiens de la révolution qui ont accouru à Bagdad pour offrir toute l’aide nécessaire
Mais c’est surtout la participation populaire des différentes familles et tribus irakiennes, venues de toutes les différentes régions, qui est la réelle puissance et la vraie valeur de cet mouvement
Ce qui a abouti à la grande mutation, à l’incarnation morale, religieuse, nationale historique et ce dans un contexte régional et international qui renoncé à l’Irak et à son peuple, alors que faisaient rage les complots concoctés par les superpuissances internationales et les puissances régionales qui avaient fondé, financé, et facilité la tache de Daech pour lancer sa bataille contre les irakiens..
Les facteurs de la victoire
Qu’ont fait les Irakiens pour réaliser cette victoire: à ce stade je voudrais décrire ce qui s’est passé, afin qu’ils puissent en tirer les leçons adéquates, et ajouter cette expérience à toutes les autres, en Palestine, au Liban en Syrie…
Les Irakiens ont pris la décision de la confrontation et celle de prendre en main leur avenir. Ils n’ont pas attendu la Ligue arabe, ni la conférence islamique, ni l’Occident ni les Etat unis ni les pays de la région. Ils ont misé sur le peuple irakien et personne d’autre…
Deuxièmement : ils se sont tous unis autour de ce choix national dans leur différentes institutions communautés religieuses et raciales. Je voudrais aussi rendre hommage aux religieux et dirigeants sunnites. Alors que certains ont œuvré pour présenter le conflit come étant entre sunnites et chiites, comme en Syrie, au Liban comme au Yémen, ils ont contribué à faire avorter la zizanie.
Celui qui a torpillé cette zizanie a été la position sincère et brave des leaders sunnites en Irak. Ils ont donné à ce combat sa véritable dimension, celle de la lutte contre des terroristes takfiristes…
Autres facteurs de victoire, cette constance et persévérance qui se sont manifestées sur le terrain, et qui font preuve d’un grand courage, surtout au début de la lutte. Il y a eu des sacrifices héroïques, des milliers de martyrs et de blessés…
L’endurance du peuple irakien à tous les niveaux, non seulement sur le plan militaire, mais aussi sécuritaire et économique, a été inégalable…
Autre facteur de force a été de ne pas avoir écouté les voix qui viennent de l’extérieur : c’est une question que tous les peuples devraient prendre en considération
Les forces étrangères avaient pour but de décourager les Irakiens, en leur disant qu’ils ne parviendront pas à affronter Daech.
Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a salué « la grande victoire contre Daech à Mossoul », estimant que « ce n’est pas seulement une victoire pour le peuple irakien mais pour tous les peuples qui ont pâti » avec ce groupe wahhabite terroriste.
S’exprimant lors d’une intervention télévisée, diffusée en direct par plusieurs chaines libanaises, dont la télévision al-Manar, S. Nasrallah a énuméré les facteurs de cette victoire « dont il faut tirer les leçons pour l’avenir pour protéger cette victoire », d’après ses termes. Il les attribue tous à la volonté du peuple irakien et personne d’autre.
Il a cité entre autre, le décret religieux de la haute référence religieuse en Irak, le grand ayatollah Ali Sistani, qui a appelé toutes les composantes du peuple irakien à combattre Daech, lorsque celui-ci s’est emparé en 2014 des deux tiers du territoire irakien.
Selon le numéro un du Hezbollah, l’unité du peuple irakien, toutes communautés et tribus confondues a aussi joué un rôle décisif dans cet exploit. Saluant plus précisément « les religieux et les dirigeants sunnites qui ont joué un rôle important pour faire avorter la zizanie laquelle voulait présenter le conflit comme étant entre Sunnites et Chiites »
« Le fait de ne pas avoir écouté les voix de l’étranger qui voulait faire désespérer aussi les Irakiens en leur suggérant qu’ils ne pourront pas lutter contre Daech », constitue selon S. Nasrallah l’un des facteurs de cette victoire. Son éminence a rappelé les positions des responsables américains qui avaient, au lendemain de l’invasion de Daech prévu des dizaines d’années pour l’éradiquer. « C’était claire qu’ils parlaient au nom de leurs propres intérêts et non ceux du peuple irakien », a-t-il commenté. Rappelant aussi que c’est bien l’ancienne administration américaine qui avait créé ce groupuscule terroriste.
Selon lui, celle-ci n’a rallié la lutte contre Daech que pour confisquer au peuple irakien son exploit s’arroger l’exploit de l’avoir vaincu
Le SG du Hezbollah n’a certes pas oublié de rendre hommage à la République islamique d’Iran qui « a accouru pour prêter main forte au peuple irakien, via entre autre les gardiens de la révolution ».
Sur les questions libanaises internes, S. Nasrallah s’est arrêté sur la question du vote de la loi électorale. Mais il s’est attardé sur celle de la présence des réfugiés syriens au Liban, qui est « devenue un fardeau aussi bien pour les Libanais que pour les Syriens aux mêmes », en appelant le gouvernement libanais à négocier leur retour avec le gouvernement syrien, « à condition que ce soit toujours un retour volontaire et non obligatoire ».
S. Nasrallah a achevé son discours en évoquant la situation explosive dans le sud du Jurd de Aarsale où sévissent encore des groupes terroristes qui menacent le Liban. Là aussi, il a appelé le gouvernement libanais à assumer ses responsabilités pour en finir avec ces groupes, avertissant que c’est la dernière fois qu’il évoque ce sujet.
Ci dessous les idées principales du discours
Comprendre l’évènement
Les sujets que je vais aborder sont : tout d’abord la victoire de Mossoul. Ensuite j’évoquerai quelques thèmes sur la situation libanaise interne : en l’occurrence la situation qui prévaut après le vote de la loi électorale, le dossier des immigrés syriens et celui du sud de Aarsale
Devant l‘événement grandiose dont nous avons été témoin, celui de Mossoul, je voudrais non seulement pour exprimer les félicitations mais pour s’arrêter pour le comprendre de façon rapide ce qui s’est passé pour en tirer les leçons, car il y va non seulement de l’avenir de l’Irak, mais aussi du destin des peuples de la région, de leurs Etats et de la nation toute entière.
Nul doute que la victoire annoncée par le Premier ministre et commandant des forces armées irakiennes D, Haydar al-Abadi est une victoire grandiose et très importante
Elle s’inscrit dans un contexte d’accumulations en hausse, après des victoires contre Daech dans de nombreuses provinces irakiennes…
De quoi nous ramener aux premiers jours de la confrontation, lors l’expansion entreprise par Daech à tel point qu’il était arrivé à proximité de la capitale Bagdad…
La crise a été très pénible pour les irakiens qui se sont retrouvés confronté à une discorde d’une grande dangerosité
La confusion, le désespoir, la perdition régnait … Il était difficile de comprendre ce qui se passait
Sans tarder il y a eu, souvenons-nous, la promulgation du décret religieux du grand ayatollah Ali Sistani qui dictait qu’il est du devoir de quiconque étant capable de porter les armes pour combattre Daech, assurant que celui qui est tué dans cette bataille est un martyr…
Cette fatwa et cet appel historique pour tous les irakiens a été le début de cette belle victoire, son entrée, son origine, sa prémisse…
Pourquoi accorder autant d’importance à cette fatwa ?
Car elle a sorti les Irakiens de leur torpeur, de leur confusion. Ils étaient dans la déroute et ne savaient pas quoi faire…
Le décret a tranché les choses et mis fin à la confusion.
La deuxième chose est que le décret a défini qui est l’ennemi : Daech qu’on appelait l’Etat islamique en Irak et au Levant et que certains ont réellement cru qu’il était ainsi alors que d’autres ont cru qu’il faisant partie du printemps arabe.
Troisièmement : il a fait assumer la responsabilité à tous les Irakiens toutes communautés confondues. Même s’il s’agit d’un décret religieux, mais il exprime la position nationale par excellence..
Quatrièmement : il a élevé le plafond de la confrontation. Il est parvenu à mobiliser tout le peuple irakien. Et la réponse de celui-ci a été d’une grande ampleur, ce qui a donné un grand push à l’armée irakienne dans tous ses rangs. Des centaines de milliers d’Irakiens se sont portés volontaires ce qui a formé les forces du Hachd al-Chaabi, lequel s’est mis au côté des forces armées irakiennes auxquelles il appartient maintenant…
Après cette fatwa, l’interaction est venue du gouvernement irakien qui était alors présidé par M. Maliki, et s’est poursuivie avec le gouvernement de M. Abadi et tous les appareils de l’Etat, sans oublier l’interaction de nombreuses références religieuses en Irak et à l’extérieur, aussi bien de la part des sunnites que des chiites…
L’aide de la RII.. la particpation du peuple
Il y a eu aussi comme facteur de la victoire la position décisive de la République islamique d’Iran et à la tête celle du guide suprême l’imam Khamenei pour soutenir la référence religieuses et le gouvernement irakien. Sans oublier les Gardiens de la révolution qui ont accouru à Bagdad pour offrir toute l’aide nécessaire
Mais c’est surtout la participation populaire des différentes familles et tribus irakiennes, venues de toutes les différentes régions, qui est la réelle puissance et la vraie valeur de cet mouvement
Ce qui a abouti à la grande mutation, à l’incarnation morale, religieuse, nationale historique et ce dans un contexte régional et international qui renoncé à l’Irak et à son peuple, alors que faisaient rage les complots concoctés par les superpuissances internationales et les puissances régionales qui avaient fondé, financé, et facilité la tache de Daech pour lancer sa bataille contre les irakiens..
Les facteurs de la victoire
Qu’ont fait les Irakiens pour réaliser cette victoire: à ce stade je voudrais décrire ce qui s’est passé, afin qu’ils puissent en tirer les leçons adéquates, et ajouter cette expérience à toutes les autres, en Palestine, au Liban en Syrie…
Les Irakiens ont pris la décision de la confrontation et celle de prendre en main leur avenir. Ils n’ont pas attendu la Ligue arabe, ni la conférence islamique, ni l’Occident ni les Etat unis ni les pays de la région. Ils ont misé sur le peuple irakien et personne d’autre…
Deuxièmement : ils se sont tous unis autour de ce choix national dans leur différentes institutions communautés religieuses et raciales. Je voudrais aussi rendre hommage aux religieux et dirigeants sunnites. Alors que certains ont œuvré pour présenter le conflit come étant entre sunnites et chiites, comme en Syrie, au Liban comme au Yémen, ils ont contribué à faire avorter la zizanie.
Celui qui a torpillé cette zizanie a été la position sincère et brave des leaders sunnites en Irak. Ils ont donné à ce combat sa véritable dimension, celle de la lutte contre des terroristes takfiristes…
Autres facteurs de victoire, cette constance et persévérance qui se sont manifestées sur le terrain, et qui font preuve d’un grand courage, surtout au début de la lutte. Il y a eu des sacrifices héroïques, des milliers de martyrs et de blessés…
L’endurance du peuple irakien à tous les niveaux, non seulement sur le plan militaire, mais aussi sécuritaire et économique, a été inégalable…
Autre facteur de force a été de ne pas avoir écouté les voix qui viennent de l’extérieur : c’est une question que tous les peuples devraient prendre en considération
Les forces étrangères avaient pour but de décourager les Irakiens, en leur disant qu’ils ne parviendront pas à affronter Daech.
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