L'Elysée a annoncé jeudi que la France et l'Allemagne avaient décidé de développer un avion de combat "européen", destiner à remplacer leurs flottes actuelles respectives. Airbus comme Dassault se sont abstenus de commenter dans l'immédiat ce qui n'est pour l'heure qu'au stade de la déclaration d'intention par Paris et Berlin.
En lançant jeudi 13 juillet le projet d'un avion de combat commun, Paris et Berlin impriment leur marque politique sur l'Europe de la défense, mais ne remettent pas en cause dans l'immédiat la rivalité entre le Rafale français de Dassault et l'Eurofighter transnational d'Airbus.
L'Elysée a annoncé jeudi que la France et l'Allemagne avaient décidé de développer un avion de combat "européen", destiner à remplacer leurs flottes actuelles respectives.
L'annonce, faite à l'issue d'un Conseil des ministres franco-allemand, marque une rupture avec la situation actuelle, dans laquelle Paris et Berlin ont chacune suivi leur voie en la matière, même si les deux capitales collaborent déjà dans d'autres domaines de défense comme les drones de renseignement.
"La France et l'Allemagne ont très peu coopéré dans l'aéronautique: la France était partie sur le Rafale en solo et l'Allemagne sur l'Eurofighter", rappelle Massi Begous, spécialiste de l'aéronautique au cabinet Roland Berger.
De fait, le paysage européen est dominé par deux modèles concurrents d'avions de combat, mis en service dans les années 2000: le Rafale de Dassault Aviation, un projet exclusivement français, et l'Eurofighter d'Airbus, développé en commun entre l'Allemagne, l'Espagne, le Royaume-Uni et l'Italie.
Contactés par l'AFP, Airbus comme Dassault s'abstenaient de commenter dans l'immédiat ce qui n'est pour l'heure qu'au stade de la déclaration d'intention par Paris et Berlin.
Mais, au sein du secteur, certains acteurs ne cachent pas leur satisfaction, jugeant logique que l'échelon transnational devienne la règle pour les futurs avions de combats européens.
Reste que "ce dont on parle, ce n'est pas clair: est-ce que l'on parle de remplacer les Eurofighter et les Rafale?", ce qui représenterait une échéance très lointaine, s'est interrogé M. Begous.
challenges
En lançant jeudi 13 juillet le projet d'un avion de combat commun, Paris et Berlin impriment leur marque politique sur l'Europe de la défense, mais ne remettent pas en cause dans l'immédiat la rivalité entre le Rafale français de Dassault et l'Eurofighter transnational d'Airbus.
L'Elysée a annoncé jeudi que la France et l'Allemagne avaient décidé de développer un avion de combat "européen", destiner à remplacer leurs flottes actuelles respectives.
L'annonce, faite à l'issue d'un Conseil des ministres franco-allemand, marque une rupture avec la situation actuelle, dans laquelle Paris et Berlin ont chacune suivi leur voie en la matière, même si les deux capitales collaborent déjà dans d'autres domaines de défense comme les drones de renseignement.
"La France et l'Allemagne ont très peu coopéré dans l'aéronautique: la France était partie sur le Rafale en solo et l'Allemagne sur l'Eurofighter", rappelle Massi Begous, spécialiste de l'aéronautique au cabinet Roland Berger.
De fait, le paysage européen est dominé par deux modèles concurrents d'avions de combat, mis en service dans les années 2000: le Rafale de Dassault Aviation, un projet exclusivement français, et l'Eurofighter d'Airbus, développé en commun entre l'Allemagne, l'Espagne, le Royaume-Uni et l'Italie.
Contactés par l'AFP, Airbus comme Dassault s'abstenaient de commenter dans l'immédiat ce qui n'est pour l'heure qu'au stade de la déclaration d'intention par Paris et Berlin.
Mais, au sein du secteur, certains acteurs ne cachent pas leur satisfaction, jugeant logique que l'échelon transnational devienne la règle pour les futurs avions de combats européens.
Reste que "ce dont on parle, ce n'est pas clair: est-ce que l'on parle de remplacer les Eurofighter et les Rafale?", ce qui représenterait une échéance très lointaine, s'est interrogé M. Begous.
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