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Rabat/Symposium CAF : la CAN 2019 pourrait revenir au Maroc

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  • Rabat/Symposium CAF : la CAN 2019 pourrait revenir au Maroc



    - L’Economiste: Ce symposium risque de déboucher sur une réforme de la CAF. Qu’en est-il?

    - Fouzi Lakjaâ: Bien sûr. Pour la CAN, plusieurs questions se posent. Doit-on rester à 16 équipes ou augmenter le nombre pour donner plus de chances à d’autres équipes nationales? Doit-on continuer à l’organiser en décembre alors que tout le monde nous critique à propos de cet agenda. Ce calendrier perturbe le déroulement de la saison, particulièrement pour les joueurs qui évoluent dans des clubs internationaux. Idem pour la fréquence. Faut-il rester à une CAN tous les 2 ans ou tous les 3 ou 4 ans. Quand on parle des interclubs, est-ce qu’on garde le format actuel de la Champions league ou faudra-t-il changer et prendre des références européennes ou américaines qui se basent sur des qualifications au niveau régional.

    Et pour répondre d’une manière critique, le symposium passera de la réflexion à l’application. Tout a été fait pour que les recommandations soient adoptées par le comité exécutif et l’assemblée générale de la CAF pour qu’ils entrent en vigueur dès le 27 juillet. Au niveau de cette feuille de route, figureront les mesures concernant l’immédiat, le moyen et le long terme, avec l’adoption des deadlines.

    - La CAF a été longtemps associée à la mauvaise gestion. Ce symposium va-t-il aborder ce volet?

    - Aujourd’hui, la zone d’ombre au niveau du football africain réside dans les relations avec les sponsors. Les citoyens se posent des questions sur les montants octroyés et les priorités fixées. C’est légitime. La raison pour laquelle un panel est dédié au marketing et au sponsoring. Il faut rendre public et dans les détails ce que la CAF est en train de faire avec les sponsors actuels, en relation avec la Confédération. Des sponsors potentiels attendent de la visibilité avant de se lancer. Des panels en complémentarité expliqueront l’avenir et le sort de cet argent récolté du sponsoring et notamment celui destiné au développement de ce sport.

    Aujourd’hui, la divergence en matière de développement et de gouvernance du football se cristallise entre deux thèses. La première, qui a toujours prévalu au sein de la CAF, a favorisé le fonctionnement des compétitions aux dépens du développement. L’autre considère que l’argent du football doit revenir au développement de ce sport. Car, ce sont les véritables actions qui touchent la population et la jeunesse africaines. C’est ce qui permettrait par la suite d’avoir plus de stars africaines dans le football mondial et dans une suite logique, de rehausser le niveau dans le continent.

    - Quid de l’organisation de la CAN 2019?

    - Le symposium va trancher par rapport au cahier des charges et à l’organisation de la CAN d’une manière générale.
    Les conclusions de ce panel vont concerner l’édition 2019. Le Cameroun devait l’organiser dans un ancien format. Les recommandations de ce symposium vont imposer d’autres critères. Le Cameroun sera-t-il capable de remplir le nouveau cahier des charges, nous le saurons dans les prochains jours. En cas de non capacité, l’ouverture à la candidature d’autres pays sera annoncée. Le Maroc sera dans la course.

    - Le Maroc pourra-t-il relever les défis liés à cette compétition en si peu de temps?

    - La décision découlera de la validation d’un nouveau cahier des charges en fonction des évolutions que connaîtra la Coupe d’Afrique des nations, à savoir l’augmentation du nombre de 16 à 24 équipes nationales et le changement de la date pour passer de décembre à juin. Le prochain pays organisateur aura d’ici juin 2019 pour répondre à l’ensemble des clauses du cahier des charges. L’augmentation du nombre des équipes se traduira par le passage de 4 à 6 villes, soit 6 stades pour accueillir les compétitions, y compris notamment l’infrastructure hospitalière, routière et hôtelière.

    Le Maroc n’aura pas à investir un dirham pour cela. Nous avons les 6 stades à Marrakech, Agadir, Casablanca, Rabat, Fès et à Tanger. En 2018, nous aurons également Tétouan. Ce sont des villes qui ont des stades aux normes de la FIFA, avec toutes les infrastructures qui vont avec. Les conditions sont idéales pour organiser une CAN à la hauteur des ambitions de l’Afrique. Le Maroc n’hésitera pas une seconde à répondre favorablement à une doléance de la CAF pour abriter cette CAN. D’ailleurs, en 2015, à cause de l’épidémie Ebola, le management camerounais nous avait privés de l’organisation de cette compétition. En 2019, nous remplacerons le Cameroun pour accueillir la CAN. C’est la revanche de l’histoire.

    - Quelles sont les pistes pour mieux «vendre» le spectacle footballistique africain?

    - C’est très simple. Le spectacle footballistique obéit aux mêmes règles que tous les autres spectacles. Il faut remplir trois conditions, conjuguées en même temps. Le niveau footballistique technique doit être garanti par des joueurs de haut niveau. Les équipes africaines ont fait beaucoup de progrès. Elles participent avec des joueurs qui sont aujourd’hui des stars dans les clubs européens. Cependant, faire jouer de grandes équipes sur des terrains avec des pelouses dégradées et dans des conditions difficiles, le niveau sera impacté. En plus, la décision de faire jouer la compétition en juin colle parfaitement à cet impératif. Avant, les joueurs qui évoluaient en Europe avaient du mal à quitter leurs clubs le mois de décembre et être absents pendant un mois alors qu’en juin les compétitions européennes ont baissé les rideaux.

    La 3e condition a trait à l’effort de marketing et de télévision. Aujourd’hui, la CAF a fait beaucoup de progrès sur ce volet. Nous sommes à des niveaux de ventes des droits de télé très respectés, mais une variable, qui a été pendant longtemps oubliée, sera remise sur la table à partir de ce symposium. En effet, le football est un sport populaire. A ce titre, il ne peut être perçu uniquement sous le prisme mercantiliste. Il faut combiner l’autre approche ayant trait au volet social qui doit prendre en considération les populations pour garder l’engouement des africains pour leur football.

    L'Economiste
    Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

  • #2
    Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

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    • #3
      arrivee de du president de la fifa a rabat

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      • #4
        Symposium international "Football africain, notre vision": Le message du Roi Mohammed VI

        Le roi Mohammed VI a adressé un message aux participants au symposium international organisé à Skhirat sous le thème "Football africain, notre vision" par la Fédération royale marocaine de football et la Confédération africaine de football.

        Voici le texte du message royal, dont la lecture a été donnée par le ministre de la Jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami:

        « Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, sa famille et Ses compagnons.
        Excellence, Monsieur Gianni Infantino, Président de la Fédération internationale de Football Association,
        Excellence, Monsieur Ahmad Ahmad, Président de la Confédération africaine de Football,
        Excellences,
        Mesdames, Messieurs,
        Il Nous plaît de vous souhaiter la bienvenue dans votre deuxième pays, le Maroc, à l’occasion de la tenue de cet important symposium dédié au football africain.

        Nous nous félicitons de cette initiative constructive qui, à Notre sens, offre une bonne opportunité pour dresser ensemble l’état des lieux du football dans le Continent, prendre la mesure de son évolution, identifier les principaux défis auxquels il fait face, et esquisser les grandes lignes d’une vision commune pour le développement du football africain.

        Si Nous avons tenu à conférer Notre Haut Patronage à cette rencontre africaine majeure, ce n’est pas uniquement en raison de la place que nous réservons à l’Afrique dans nos cœurs, et pour les liens de fraternité, de solidarité et de coopération qui nous unissent à ses peuples. C’est aussi parce que Nous sommes fermement convaincu que l’avenir de l’Afrique est tributaire de la mise à niveau de sa jeunesse, de la nécessité d’ouvrir à celle-ci des perspectives favorables à l’expression de ses potentialités, et de la capacité à assurer son insertion.

        Mesdames, Messieurs,
        Si l’Afrique puise sa richesse dans les ressources naturelles qu’elle recèle, elle la tire, avant tout, de ses jeunes, qui représentent les deux-tiers de la population du Continent. D’ailleurs, Nous faisons confiance à cette jeunesse et avons foi dans sa capacité à prendre une part active dans l’essor auquel nous aspirons tous, et ce, pour autant que nous lui assurions les conditions propices à l’expression et à l’épanouissement de ses talents

        Dans cette optique, le développement de la pratique sportive, toutes branches confondues, et du football en particulier, est l’un des préalables essentiels pour renforcer les compétences des jeunes, assurer leur insertion dans leur environnement socio-économique et accroître leur immunité contre toute forme de déviance et d’extrémisme. Le but ultime est de les dissuader de risquer leur vie et de compromettre leur avenir en empruntant le chemin de l’immigration illégale.

        Le football est un ensemble de principes et de valeurs, avant d’être un sport, où, d’ailleurs, il n’est pas question uniquement de titres à remporter. En effet, la finalité du football est d’aiguiser chez les pratiquants le sens du fair-play et du travail d’équipe et de leur inculquer l’esprit de compétition loyale. Il vise aussi à renforcer l’ouverture, l’entente et le rapprochement entre les peuples.

        En outre, vous n’êtes pas sans savoir que le football est le sport le plus populaire en Afrique, et, au-delà, dans le monde entier. De fait, il occupe une place importante dans la vie des peuples du Continent, allant jusqu’à plonger ses racines profondément dans leur identité sociale.

        De plus, l’histoire du football africain foisonne de performances réalisées à l’occasion de différentes manifestations mondiales, et regorge de prouesses de grands talents footballistiques, qui se sont illustrés tant à l’échelle du continent que dans les championnats les plus prestigieux et les équipes les plus emblématiques du football mondial.

        Toutefois, le football africain est appelé, aujourd’hui plus que jamais, à relever les défis de rénovation et de modernisation qui se posent à lui, et à se mettre au diapason des évolutions accélérées du sport mondial.

        Cet objectif ne pourra être atteint que par l’ancrage de la bonne gouvernance au sein des organes de gestion, l’amélioration qualitative de la formation, le développement des infrastructures et la mise en place des conditions d’accès au monde du professionnalisme. Il importe aussi de renforcer les outils de commercialisation du produit footballistique africain et de trouver un équilibre entre le développement d’un football d’élite et le football de masse.

        Mesdames, Messieurs,
        Nous avons œuvré pour le retour du Maroc à sa place naturelle au sein des institutions africaines, avec, au premier chef, l’Union Africaine et le Comité exécutif de la Confédération africaine de Football, convaincus que nous sommes de la nécessité de travailler conjointement avec nos frères, à l’intérieur de ces institutions, pour faire prévaloir les Causes du Continent et défendre ses intérêts.

        De fait, le Maroc est confronté aux mêmes défis que ses frères africains, et partage avec eux l’ambition commune de développer globalement la pratique sportive et d’en élargir le cadre, et de travailler plus particulièrement à rehausser le niveau du football. De fait, notre pays est profondément convaincu du rôle clé qui revient au football pour aider à réaliser le développement humain et à renforcer l’insertion et la cohésion sociales et pour mieux rayonner à l’échelle régionale, continentale et internationale.

        Illustrant Notre politique de solidarité vis-à-vis des pays du Continent, et partant de Notre foi quant à l’importance de la coopération interafricaine, le Maroc s’attache à mettre l’expérience qu’il a engrangée dans le domaine sportif à la disposition de ses frères africains.

        A cet égard, la Fédération Royale Marocaine de Football a signé plus de 34 conventions couvrant de nombreux domaines comme la formation et les infrastructures, la médecine du sport, le partage des savoir-faire techniques et l’accueil des concentrations préparatoires des sélections nationales de pays africains frères, toutes catégories confondues.

        Par ailleurs, le Maroc aspire à l’émergence d’un continent africain fort, coopératif et solidaire; un continent qui occupe une place bien méritée au sein des différentes instances et des diverses assemblées, aussi bien en termes d’implication au processus décisionnel et de participation, que pour la défense du droit légitime qui lui revient d’organiser les événements footballistiques mondiaux, avec, au premier chef, les phases finales de la Coupe du Monde.

        Mesdames, Messieurs,
        Nous sommes persuadé que cet important symposium, avec la pléiade d’experts et de pointures footballistiques africaines qui y participent, connus et reconnus pour leur attachement sincère à l’Afrique, va permettre d’élaborer une vision d’avenir pour le développement du football africain. Adossé à un diagnostic objectif du football tel qu’il se pratique sur notre Continent, cet outil prospectif devra identifier les moyens humains et matériels nécessaires et définir les mécanismes organisationnels requis pour aider l’Afrique à relever les défis auxquels elle fait face en la matière et, in fine, d’y hisser ce sport populaire au niveau mondial.

        Nous vous renouvelons nos souhaits de bienvenue au Maroc et implorons le Très-Haut d’accorder plein succès à vos travaux.

        Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh ».

        Le 360 (avec MAP)
        Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

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        • #5
          Rabat/Symposium CAF : la CAN 2019 pourrait revenir au Maroc

          On doit s'attendre alors au même cinéma et khouza3balat d'inspiration Egyptienne que la fois précédente ,prétextant une épidémie de chikungunya pour annuler la CAN par peur de la défaite envers l'Equipe d'Algérie,si cette dernière montre des signes de bonne forme d'ici là....
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            le Maroc aspire à l’émergence d’un continent africain fort, coopératif et solidaire



            Espéreront qu'il n’y ais pas d'epidemie le roi va prôner pour chacun pour soi

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            • #7

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              • #8
                Symposium de la CAF. Nasser Al-Khelaïfi: "Je vous promets une grande surprise"



                La table ronde organisée ce mardi matin, dans le cadre de la première journée du Symposium de la CAF à Skhirat, a réuni d'illustres figures du football mondial. Patron de beIN Sports, Nasser Al-Khelaïfi a parlé du football africain mais aussi du groupe audiovisuel qu'il dirige.

                Le table ronde qui a ouvert le symposium de la CAF, ce mardi, a réuni des personnalités phares du ballon rond avec la présence de Gianni Infantino, le président de la Fifa, et Ahmad Ahmad, le président de la CAF. Nasser Al-Khelaïfi, le patron de beIN Media Group a également été invité à réagir.

                Interrogé sur l’avenir des droits télévisés, le DG du mastodonte qatari a promis une surprise “réjouissante” aux téléspectateurs. Sans révéler la surprise annoncée, Al-Khelaïfi a affirmé qu’il aurait souhaité accorder des droits de diffusion gratuits à de nombreux pays, mais que le coût consenti ne lui permettait pas d’envisager ceci alors que le but de beIN est rendre le foot à la portée de tous.

                Le président du Paris Saint-Germain a également révélé que beIN Sports songe uniquement à couvrir ses dépenses à l’heure actuelle. Cette déclaration du président intervient alors que le groupe est pointé du doigt pour son quasi-monopole au niveau des pays arabes.

                Le 360
                Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

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