Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le jargon du bureau : Qu'est-ce que le back-office ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le jargon du bureau : Qu'est-ce que le back-office ?

    Dans la vie professionnelle, qui n’a jamais été désorienté par le jargon utilisé ? Pour vous aider, Alexandre des Isnards décrypte les termes à la mode et leur signification. Focus cette fois-ci sur l’obscur “back-office”.

    “Avez-vous déjà remarqué des problèmes d'override du back-office #PrestaShop avec la méthode RenderView?” tweete un consultant suisse. Cela vous laisse perplexe ? Normal, le back-office, par définition, c'est ce qu'on ne comprend pas et qu'on ne voit pas. Et pourtant, tout le monde connaît le terme. Dans la finance, il désigne les activités de traitement des ordres et de gestion des titres. Dans l'univers digital, c'est la machinerie derrière l'écran. Celle qui fait que ça marche. Dans l'un et l'autre cas, on devine une arrière-boutique, avec ses travailleurs de l'ombre en passe d'être optimisés ou délocalisés. Bref, un terme vague qui ne vend pas du rêve…

    Et c'est ce filou qui fait sa force. En l'employant, on souligne une faute sans désigner de coupable, à l'instar de l'association des utilisateurs de SFR pointant chez l'opérateur “des processus de back-office bien lourds pour atteindre un niveau de qualité comparable à celui des autres opérateurs” (lu sur Silicon.fr). Le mot peut aussi laisser entrevoir des économies sans détailler les sacrifices. “Le travail en back-office devient inutile car les contraventions seront numériques”, prédit un responsable de la réglementation routière, à Bâle. Et sert même d'élément de langage. Interrogé sur ses responsabilités, Gérald Caussé, évêque et président de l'Eglise mormone (8 milliards d'euros de budget), répond ainsi qu'il “gère le back-office"”.

    Chez les employés, le terme désigne la toile de fond, l'environnement de travail. Au quotidien, cela peut être une planque à l'abri de la hiérarchie. “Être en back-office, ne pas prendre d'appels de la journée et passer mon temps à rire avec Lorraine, c'était cool aujourd'hui”, confie un jeune téléopérateur. Cool un jour... mais pas forcément le lendemain, si l'on en croit cette consultante en télétravail qui s'excuse, en pleine “conf'call” : “Désolée pour le bruit, mais j'ai mon fils en back-office.

    capital
Chargement...
X