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Le prix des hydrocarbures a beau rester bas, la production de pétrole pourrait chuter dans les prochaines semaines en raison de problèmes techniques, selon certains analystes.
Les exportations de pétrole en provenance de l'OPEP se sont en effet trouvées sous pression ces derniers jours, à la suite de menaces techniques sur plusieurs gisements, en particulier celui de Manifa en Arabie Saoudite.
Le PDG de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco, Amin al-Nasser, avait signalé lors du congrès mondial du pétrole à Istanbul que le manque d'investissements dans ce secteur était «de plus en plus inquiétant». «Environ mille milliards de dollars ont déjà été perdus» l'année dernière, avait-il détaillé
Ces alarmes ont dans un premier temps laissé les analystes sceptiques, mais les problèmes techniques rencontrés récemment sur le gisement saoudien de Manifa, et rapportés par différents médias, sont venus confirmer les risques liés au manque d'investissement.
Le site, dont la capacité de production peut atteindre 900.000 barils par jours, revêt une forte importance stratégique pour Aramco. Il est apparamment confronté à un problème de corrosion du système d'injection d'eau qui maintient la pression dans les réservoirs. Les pertes liées à ce problème pourraient se chiffrer «en millions de dollars», selon une source anonyme citée par l'agence Reuters.
Techniquement, la maintenance de l'exploitation ne présente aucun défi insurmontable, mais les travaux s'annoncent coûteux et pourraient entrainer la fermeture du site, ce qui représenterait pour Aramco un manque à gagner colossal.
Selon un analyste d'OilPrice, ce type de problèmes techniques risque, faute d'investissements, de se répéter sur d'autres gisements. Or, la fermeture simultanée de plusieurs sites pourrait entrainer des pénuries en quelques semaines
Cnews
Les exportations de pétrole en provenance de l'OPEP se sont en effet trouvées sous pression ces derniers jours, à la suite de menaces techniques sur plusieurs gisements, en particulier celui de Manifa en Arabie Saoudite.
Le PDG de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco, Amin al-Nasser, avait signalé lors du congrès mondial du pétrole à Istanbul que le manque d'investissements dans ce secteur était «de plus en plus inquiétant». «Environ mille milliards de dollars ont déjà été perdus» l'année dernière, avait-il détaillé
Ces alarmes ont dans un premier temps laissé les analystes sceptiques, mais les problèmes techniques rencontrés récemment sur le gisement saoudien de Manifa, et rapportés par différents médias, sont venus confirmer les risques liés au manque d'investissement.
Le site, dont la capacité de production peut atteindre 900.000 barils par jours, revêt une forte importance stratégique pour Aramco. Il est apparamment confronté à un problème de corrosion du système d'injection d'eau qui maintient la pression dans les réservoirs. Les pertes liées à ce problème pourraient se chiffrer «en millions de dollars», selon une source anonyme citée par l'agence Reuters.
Techniquement, la maintenance de l'exploitation ne présente aucun défi insurmontable, mais les travaux s'annoncent coûteux et pourraient entrainer la fermeture du site, ce qui représenterait pour Aramco un manque à gagner colossal.
Selon un analyste d'OilPrice, ce type de problèmes techniques risque, faute d'investissements, de se répéter sur d'autres gisements. Or, la fermeture simultanée de plusieurs sites pourrait entrainer des pénuries en quelques semaines
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