Tweet
Souvenez-vous, c’était il y a six mois à peine. Le 15 janvier 2017 : “les représentants de 70 pays parmi lesquels 30 ministres des Affaires étrangères” participaient à Paris à la Conférence pour la paix au Proche-Orient, rappelle The Jerusalem Post.
Israël s’était inquiété des retombées possibles de la conférence, mais, au bout du compte, commente le journal israélien, ç’aura été “beaucoup d’énergie pour rien”.
La conférence a débouché sur un communiqué auquel personne n’a prêté attention, et cinq jours plus tard, le président Trump était investi.”
Entre-temps, estime l’auteur de l’article, “on a vu disparaître, pour le moment en tout cas, la tendance des Français, et d’autres Européens, à se concentrer de façon obsessionnelle sur le conflit israélo-palestinien et sur la question des implantations”, ces colonies de peuplement israéliennes construites en Cisjordanie, illégales au regard du droit international.
Il en veut pour preuve la visite du Premier ministre Nétanyahou à Paris, ce 16 juillet, à l’occasion de la commémoration de la rafle du Vél’d’Hiv. “Certes, le président Macron a abordé la question palestinienne […] et s’est dit favorable à la solution à deux États”. Il a même “critiqué les implantations”. Mais il ne l’a pas fait “avec la passion que l’on pourrait attendre des Français sur ce genre de sujet”.
Des liens anciens
Plusieurs raisons à cela, estime le journaliste : d’abord, “Trump a remplacé Obama”, et la ligne du nouveau président américain à l’égard d’Israël est fondamentalement différente. Ensuite,“l’Union européenne a d’autres problèmes autrement plus pressants à régler, du Brexit à la crise des réfugiés, en passant par la lutte contre le terrorisme”.
Enfin, “il y a une tendance, chez plusieurs pays européens, à chercher à nouer des relations bilatérales avec Israël”. C’est notamment le cas du président Macron, qui a parlé des “liens anciens”, “extrêmement denses”, entre les deux pays, qu’il souhaitait voir “renforcés”. Et cette volonté de collaboration s’inscrit également dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, estime The Jerusalem Post.
Tout cela ne signifie pas que la France, ou l’UE, n’est pas hautement critique quant à la politique israélienne. Simplement, la France et l’Europe ont en ce moment un besoin plus urgent de mettre de l’ordre chez eux. Et elles s’en rendent compte.”
le courrier interenational
Israël s’était inquiété des retombées possibles de la conférence, mais, au bout du compte, commente le journal israélien, ç’aura été “beaucoup d’énergie pour rien”.
La conférence a débouché sur un communiqué auquel personne n’a prêté attention, et cinq jours plus tard, le président Trump était investi.”
Entre-temps, estime l’auteur de l’article, “on a vu disparaître, pour le moment en tout cas, la tendance des Français, et d’autres Européens, à se concentrer de façon obsessionnelle sur le conflit israélo-palestinien et sur la question des implantations”, ces colonies de peuplement israéliennes construites en Cisjordanie, illégales au regard du droit international.
Il en veut pour preuve la visite du Premier ministre Nétanyahou à Paris, ce 16 juillet, à l’occasion de la commémoration de la rafle du Vél’d’Hiv. “Certes, le président Macron a abordé la question palestinienne […] et s’est dit favorable à la solution à deux États”. Il a même “critiqué les implantations”. Mais il ne l’a pas fait “avec la passion que l’on pourrait attendre des Français sur ce genre de sujet”.
Des liens anciens
Plusieurs raisons à cela, estime le journaliste : d’abord, “Trump a remplacé Obama”, et la ligne du nouveau président américain à l’égard d’Israël est fondamentalement différente. Ensuite,“l’Union européenne a d’autres problèmes autrement plus pressants à régler, du Brexit à la crise des réfugiés, en passant par la lutte contre le terrorisme”.
Enfin, “il y a une tendance, chez plusieurs pays européens, à chercher à nouer des relations bilatérales avec Israël”. C’est notamment le cas du président Macron, qui a parlé des “liens anciens”, “extrêmement denses”, entre les deux pays, qu’il souhaitait voir “renforcés”. Et cette volonté de collaboration s’inscrit également dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, estime The Jerusalem Post.
Tout cela ne signifie pas que la France, ou l’UE, n’est pas hautement critique quant à la politique israélienne. Simplement, la France et l’Europe ont en ce moment un besoin plus urgent de mettre de l’ordre chez eux. Et elles s’en rendent compte.”
le courrier interenational