Rédaction du HuffPost Algérie
L'union affichée hier par les organisations signataires de la déclaration dénonçant le traitement réservé par le premier ministre au patron des patrons à l'occasion de sa tournée algéroise du 15 juillet dernier commence à se lézarder.
Premiers réfractaires, l'Union Nationale des Investisseurs (UNI) et la Confédération algérienne du patronat (CAP). Si pour l'UNI la signature de l'organisation a été usurpée, pour la seconde organisation, il s’agissait d'une lettre adressée au premier ministre où il est question de soutien à sa politique.
Dans une lettre adressée au premier ministre Abdelmadjid Tebboune et signée le 18 juillet, soit le jour même de la signature, par le secrétaire générale de l'Union Farid Mellak, ce dernier affirme que leur organisation n'a en aucun cas "assisté ni souscrit" à la déclaration qui a sanctionné la réunion entre l'UGTA et les organisations patronales. "Nous regrettons vivement l'usurpation de notre signature sur la déclaration jointe en annexe", lit-on encore dans le même document avant d'adresser "son profond respect au Premier ministre".
Concernant le président de la Confédération Algérienne du Patronnat (CAP), Boualem Marrakech, pris en photo en train de signer le document, il est plutôt question de prise de ses distances avec la démarche à laquelle il avait adhéré la veille-même.
Dans une lettre adressée au premier ministre, le président de la CAP dit au chef de l'exécutif qu'il adhérait à sa démarche alors qu'un communiqué du secrétariat général de son organisation réaffirme sa non appartenance à "aucune chapelle ni aucun groupe ou quelconque schisme" et qu'elle n'a "jamais eu à bénéficier directement ou indirectement d'un quelconque privilège ou passe-droit.". Et de préciser "que le changement par des réformes est inéluctable et qu'il doit être profond et maîtrisé pour que notre pays se place au rang qui lui échoit."
D'autres organisations patronales, affirment certains sources, se retireront du "pacte de l'Aurassi" qui selon eux, "tourne au règlement de compte politique".
Ali Haddad, président du Forum des Chefs d'Entreprises (FCE) et Sidi Saïd patron de la centrale syndicale auront-ils déjà échoué dans leur première "démonstration de force" face à Abdelmadjid Tebboune?
Si pour le premier, les mises en demeure ont été interprétées par certains comme une "disgrâce", la solidarité du patron de la centrale syndicale était pour beaucoup plus qu'intrigante.
Sidi Saïd avait-il senti l'approche de sa fin de "règne" sur l'UGTA? Rien n'est moins sur. Pour le moment, le premier ministre aurait visiblement gagné son premier set face à ses détracteurs.
L'union affichée hier par les organisations signataires de la déclaration dénonçant le traitement réservé par le premier ministre au patron des patrons à l'occasion de sa tournée algéroise du 15 juillet dernier commence à se lézarder.
Premiers réfractaires, l'Union Nationale des Investisseurs (UNI) et la Confédération algérienne du patronat (CAP). Si pour l'UNI la signature de l'organisation a été usurpée, pour la seconde organisation, il s’agissait d'une lettre adressée au premier ministre où il est question de soutien à sa politique.
Dans une lettre adressée au premier ministre Abdelmadjid Tebboune et signée le 18 juillet, soit le jour même de la signature, par le secrétaire générale de l'Union Farid Mellak, ce dernier affirme que leur organisation n'a en aucun cas "assisté ni souscrit" à la déclaration qui a sanctionné la réunion entre l'UGTA et les organisations patronales. "Nous regrettons vivement l'usurpation de notre signature sur la déclaration jointe en annexe", lit-on encore dans le même document avant d'adresser "son profond respect au Premier ministre".
Concernant le président de la Confédération Algérienne du Patronnat (CAP), Boualem Marrakech, pris en photo en train de signer le document, il est plutôt question de prise de ses distances avec la démarche à laquelle il avait adhéré la veille-même.
Dans une lettre adressée au premier ministre, le président de la CAP dit au chef de l'exécutif qu'il adhérait à sa démarche alors qu'un communiqué du secrétariat général de son organisation réaffirme sa non appartenance à "aucune chapelle ni aucun groupe ou quelconque schisme" et qu'elle n'a "jamais eu à bénéficier directement ou indirectement d'un quelconque privilège ou passe-droit.". Et de préciser "que le changement par des réformes est inéluctable et qu'il doit être profond et maîtrisé pour que notre pays se place au rang qui lui échoit."
D'autres organisations patronales, affirment certains sources, se retireront du "pacte de l'Aurassi" qui selon eux, "tourne au règlement de compte politique".
Ali Haddad, président du Forum des Chefs d'Entreprises (FCE) et Sidi Saïd patron de la centrale syndicale auront-ils déjà échoué dans leur première "démonstration de force" face à Abdelmadjid Tebboune?
Si pour le premier, les mises en demeure ont été interprétées par certains comme une "disgrâce", la solidarité du patron de la centrale syndicale était pour beaucoup plus qu'intrigante.
Sidi Saïd avait-il senti l'approche de sa fin de "règne" sur l'UGTA? Rien n'est moins sur. Pour le moment, le premier ministre aurait visiblement gagné son premier set face à ses détracteurs.
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