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Venezuela : l'opposition menace comme jamais vu

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  • Venezuela : l'opposition menace comme jamais vu

    Publié le 19 juillet 2017

    Par Luis Beaton

    Caracas, 19 juillet (PL) Après une fin de semaine apparemment tranquille, la violence a regagné ce mardi la capital des vénézuéliens, probablement en prélude de « l'heure zéro » que claironnent les dirigeants de l'opposition.

    Ces derniers jours, l'avocat et militant pour les droits de l'homme, Juan Martorano, signalait dans un article d'opinion à la suite du plébiscite orchestré par la dénommée Table pour l'Unité Démocratique (MUD), que « le fascisme créole, en coordination avec ses pairs internationaux, deviendra encore plus fou ».

    « Ils essaieront de nous faire basculer dans une spirale de déstabilisation et de sédition, tentant d'accroitre les niveaux de chaos et de gouvernance impossible, ce qui leur permettra de justifier une série de scénarios violents », signalait-il.

    C'est pour cela, prévient Martorano, que ces jours-ci, nous devons renforcer notre attention et notre vigilance, car il y aura une augmentation de la violence, dans le but d'empêcher les élections, et l’installation qui en suivra, de l'Assemblée Nationale Constituante. La veille, le quotidien Ultimas Noticias avait montré des images de Caracas, où ce jour-là des groupes d'opposition brulaient vif une personne dans le métro d'Altemira, puis dans une autre vidéo on pouvait observer comment des pierres étaient jetées sur un corps sans vie.

    Évidemment, l'opposition persistera dans leur violent pari, puisque apparemment ils croient que le résultat du plébiscite manipulé leur donne carte blanche pour poursuivre leur offensive déstabilisatrice destinée à provoquer le chaos, la guerre civile et une intervention étrangère dans le pays.

    Demain jeudi, ces secteurs minoritaires, même si la multinationale du mensonge médiatique les décrit comme majoritaires, joueront une nouvelle carte en convoquant une gréve civique nationale, un vieil et dangereux recours de triste notoriété pour avoir été l'antichambre de l'accomplissement du coup d'état au Chili en 1973.

    Pour ce même jeudi, le député de la MUD Freddy Guevara a annoncé une augmentation des manifestations ou la gréve pour 24h, une sorte d'épreuve de force ou de provocation pour des scénarios plus conflictuels.

    Beaucoup se demandent aujourd'hui si les secteurs du commerce et des transports sont disposés à assumer de nouvelles pertes dans un scénario de profits limités par l'agression économique imposée et la baisse de la consommation, conséquence des systèmes de prix fixes à taux parallèles et de la manipulation du marché qui ont vidé les portefeuilles des vénézuéliens ces trois dernières années.

    Hier durant la nuit, vers le centre de la ville, se percevaient des échos d'explosions, et depuis notre mirador nous voyions passer les forces de l'ordre dont les déplacements indiqués que des « malandros » (voyous au Venezuela) de la MUD agissaient à l'ombre de la nuit pour créer le chaos.
    Il est évident que la MUD a besoin de la recrudescence de la spirale violente pour faire campagne sur le fait que cette violence focalisée, clairement subversive, est le résultat d'une explosion sociale.

    Les figurants de cette danse à l'étranger y travaillent également en présentant le dénommé plébiscite comme un acte transparent et légitime qui donne un aval politique à la violence.

    À l'étranger, le show de la gréve de demain sera totalement déformé et figurera comme une journée totalement réussie dans le livre écrit depuis la Maison Blanche, comme un récit triomphal de la chute du chavisme, pouvant être en plus assaisonné de sang, de feu et de chaos.

    Que cette situation ait le nom qu'ils lui donnent, « heure zéro » ou « gréve civique », elle n'est rien de plus que le plan putschiste en action, celui qui, entre autres choses, inclut de nouvelles manipulations telles l'installation d'organismes de gouvernement parallèles. Il ne faut pas être un fin connaisseur pour se rendre compte que l'opposition cherche à donner une image d'ingouvernabilité pour avancer dans son plan. Il ne faut donc pas être surpris par son insistance à détruire le réseau institutionnel, économique et social du pays, dans l'objectif de donner l'impression qu'il y a besoin de forces extérieures et de leur participation directe au coup contre le Venezuela.

    Le pari de la MUD est sur la table : essayer d'empêcher l’élection des membres de l'Assemblée Nationale Constituante, acte qui pourrait alors donner le « pouvoir souverain au peuple » qui est à la recherche de la paix par le dialogue et la concertation entre tous les vénézuéliens.
    Mais ces jours-ci le gouvernement et le chavisme sont en alerte, fait justifié si l'on prend compte de la violence continue de type paramilitaire et terroriste qui dure depuis plus de 100 jours, ainsi que les menaces de l'opposition comme celle du député Guevarra, de la MUD, qui précise que « ce qui vient est quelque chose de jamais vu dans notre pays ».

    C'est dans cette situation que le président Maduro a annoncé un ensemble de mesures pour défendre la souveraineté du pays et la sécurité du peuple durant les scrutins du 30 juillet prochain. Parmi ces mesures le Conseil de Défense National a été déclaré en session permanente jusqu'aux élections. Il a également indiqué que des actions étaient menées dans les secteurs financiers, commerciaux et énergétiques dans le but de combattre toute sanction que tenterait d'imposer Washington.

    source:frances.prensa-latina

    mouvement communiste over blog

  • #2
    Au Venezuela c'est un combat entre le peuple venezuelien et les capitalistes nationaux appuyés par le capitalisme américain ?

    Entre un pays qui cherche sa voie nationale et populaire et l'impérialisme américain et ses laquais nationaux capitalistes?

    Commentaire


    • #3
      Tes convictions idéologiques te font perdre ton sens critique. C vrai que le capitalisme sauvage n'est pas bon, mais le socialisme pur et dur est aussi néfaste. Un monde presque parfait serait un juste milieu entre les deux, comme c'est le cas dans les pays scandinaves. Le régime socialiste actuel du vénezuela est aussi pourri que l'opposition, et il n'est pas sur que l'opposition ferait pire que le regime actuel (Il ne faut pas bien sur qu'ils bradent leur gisements de pétrole aux multinationales, sinon ca serait pire en effet).

      Commentaire

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