Ce jeudi 20 juillet au matin, tout indique que la manifestation d’Al Hoceima aura bien lieu malgré l’interdiction par les autorités locales. Quelle forme prendra-t-elle? Comment réagiront les autorités? Cela, personne ne peut le deviner à l’avance.
En apparence, la ville est calme et paisible et les activités semblent ordinaires, sauf que la présence sécuritaire est de nouveau visible. Mais la situation qui perdure depuis près de 9 mois est dans toutes les conversations. Tous nos interlocuteurs estiment que la solution ne peut venir que du Roi et espèrent que son séjour annuel dans la ville sera maintenu.
Le chauffeur de taxi qui nous emmène mercredi soir de l’aéroport à l’hôtel, évoque spontanément la situation économique. L’activité est au plus bas, il s’en plaint avec un certain fatalisme. Selon lui, les visiteurs ne sont pas au rendez-vous, l’image de la ville est entachée et la saison est perdue ou presque.
L’hôtel ce mercredi soir, est quasiment plein. Etonnamment, la plupart des médias s’y sont donné rendez-vous, médias marocains ou étrangers.
Le personnel de l’hôtel tient un discours similaire à celui du chauffeur de taxi. La veille, mardi, l’hôtel était presque vide. Les baisses de tarifs, jusqu’à 50%, n’ont pas permis d’enrayer la baisse de fréquentation.
Tous les regards sont tournés vers cet après-midi. La manifestation est certes interdite, mais les activistes sur le net multiplient les appels à la maintenir ou se comportent comme si elle était inéluctable. La marche programmée n’a pas de leader, pas de direction, de coordination connue et assumée. Le rendez-vous qui revient le plus dans les réseaux est 17H, place des martyrs. L’une des inconnues sera le poids d’Al Adl wal Ihsane, qui a annoncé sa participation.
Les réseaux sociaux relaient un enregistrement sonore attribué à Nasser Zefzafi. Ce dernier y insiste sur le caractère pacifique que doit garder cette marche. Il affirme également que la décision du Roi d’ordonner une enquête sur les projets confirme la légitimité des revendications et l’innocence des détenus.
media24.com
En apparence, la ville est calme et paisible et les activités semblent ordinaires, sauf que la présence sécuritaire est de nouveau visible. Mais la situation qui perdure depuis près de 9 mois est dans toutes les conversations. Tous nos interlocuteurs estiment que la solution ne peut venir que du Roi et espèrent que son séjour annuel dans la ville sera maintenu.
Le chauffeur de taxi qui nous emmène mercredi soir de l’aéroport à l’hôtel, évoque spontanément la situation économique. L’activité est au plus bas, il s’en plaint avec un certain fatalisme. Selon lui, les visiteurs ne sont pas au rendez-vous, l’image de la ville est entachée et la saison est perdue ou presque.
L’hôtel ce mercredi soir, est quasiment plein. Etonnamment, la plupart des médias s’y sont donné rendez-vous, médias marocains ou étrangers.
Le personnel de l’hôtel tient un discours similaire à celui du chauffeur de taxi. La veille, mardi, l’hôtel était presque vide. Les baisses de tarifs, jusqu’à 50%, n’ont pas permis d’enrayer la baisse de fréquentation.
Tous les regards sont tournés vers cet après-midi. La manifestation est certes interdite, mais les activistes sur le net multiplient les appels à la maintenir ou se comportent comme si elle était inéluctable. La marche programmée n’a pas de leader, pas de direction, de coordination connue et assumée. Le rendez-vous qui revient le plus dans les réseaux est 17H, place des martyrs. L’une des inconnues sera le poids d’Al Adl wal Ihsane, qui a annoncé sa participation.
Les réseaux sociaux relaient un enregistrement sonore attribué à Nasser Zefzafi. Ce dernier y insiste sur le caractère pacifique que doit garder cette marche. Il affirme également que la décision du Roi d’ordonner une enquête sur les projets confirme la légitimité des revendications et l’innocence des détenus.
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