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Entreprise/Affaire : Somiphos, un préjudice de 260 millions de dollars
Somiphos, une filiale du groupe Ferphos, en charge de la gestion du complexe de Djebel Onk, Tébessa (mines et usine de traitement de phosphates), avec des installations au port dédiées à l’exportation, est au cœur d’un scandale financier, dont le préjudice au Trésor public est de 260 millions de dollars.
Cette affaire a éclaté récemment, suite au rapport établi par le nouveau commissaire aux comptes qui a découvert des irrégularités, des anomalies et des écarts importants qui l’ont amené à transmettre le dossier à la justice.
Le Procureur de la République près le tribunal de Annaba a ordonné une enquête confiée à la Brigade économique et financière de la sûreté de Annaba. Le rapport du commissaire aux comptes fait état d’un écart sur les stocks de 37 000 tonnes de phosphate, la facturation à des prix dérisoires de 70 USD la tonne, alors que le prix le plus bas enregistré au mois de juin passé est de 93 USD et le prix le plus élevé était de 104 USD au mois de décembre 2016 sur le marché international.
Les tonnages destinés à l’exportation, à partir du port de Annaba, sont à chaque fois supérieurs de 10% à ceux figurant sur les bons de commande, ce qui explique en partie ces écarts.
Selon nos informations, les quantités de phosphate doivent normalement être pesées sur les bascules du port avant d’être embarquées sur les cargos. Ce qui n’est souvent pas le cas, puisque la marchandise est pesée sur le bateau en question et peut donner lieu à des malversations.
L’attribution de marchés à des tiers, sans respect du Code des marchés, la rémunération exagérée de l’ex-commissaire aux comptes, la gabegie, et bien d’autres griefs ont été signalés par le nouveau commissaire aux comptes, qui a refusé de certifier les comptes de l’entreprise tout en saisissant la justice.
La Brigade économique et financière mène son enquête au niveau des installations portuaires de Somiphos, à Annaba, mais aussi au complexe Djebel Onk (Tébessa) pour situer la responsabilité des uns et des autres dans cette sombre affaire, où des deniers publics ont été dilapidés et servi des intérêts occultes.
reporters.dz-Écrit par RAMI B.
Somiphos, une filiale du groupe Ferphos, en charge de la gestion du complexe de Djebel Onk, Tébessa (mines et usine de traitement de phosphates), avec des installations au port dédiées à l’exportation, est au cœur d’un scandale financier, dont le préjudice au Trésor public est de 260 millions de dollars.
Cette affaire a éclaté récemment, suite au rapport établi par le nouveau commissaire aux comptes qui a découvert des irrégularités, des anomalies et des écarts importants qui l’ont amené à transmettre le dossier à la justice.
Le Procureur de la République près le tribunal de Annaba a ordonné une enquête confiée à la Brigade économique et financière de la sûreté de Annaba. Le rapport du commissaire aux comptes fait état d’un écart sur les stocks de 37 000 tonnes de phosphate, la facturation à des prix dérisoires de 70 USD la tonne, alors que le prix le plus bas enregistré au mois de juin passé est de 93 USD et le prix le plus élevé était de 104 USD au mois de décembre 2016 sur le marché international.
Les tonnages destinés à l’exportation, à partir du port de Annaba, sont à chaque fois supérieurs de 10% à ceux figurant sur les bons de commande, ce qui explique en partie ces écarts.
Selon nos informations, les quantités de phosphate doivent normalement être pesées sur les bascules du port avant d’être embarquées sur les cargos. Ce qui n’est souvent pas le cas, puisque la marchandise est pesée sur le bateau en question et peut donner lieu à des malversations.
L’attribution de marchés à des tiers, sans respect du Code des marchés, la rémunération exagérée de l’ex-commissaire aux comptes, la gabegie, et bien d’autres griefs ont été signalés par le nouveau commissaire aux comptes, qui a refusé de certifier les comptes de l’entreprise tout en saisissant la justice.
La Brigade économique et financière mène son enquête au niveau des installations portuaires de Somiphos, à Annaba, mais aussi au complexe Djebel Onk (Tébessa) pour situer la responsabilité des uns et des autres dans cette sombre affaire, où des deniers publics ont été dilapidés et servi des intérêts occultes.
reporters.dz-Écrit par RAMI B.