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Karim Tabbou préconise des «tribunaux populaires» pour juger la mafia

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  • Karim Tabbou préconise des «tribunaux populaires» pour juger la mafia

    Par Rania Aghiles - 22 juillet
    Face à la multiplication des scandales au plus haut sommet de l’Etat, la classe politique se mobilise. L’ancien dirigeant du FFS Karim Tabbou se montre particulièrement radical. Le leader de l’UDS (Union démocratique et sociale, non agrée), propose la création de «tribunaux populaires pour juger les crimes» liés aux scandales dont sont responsables les dirigeants du pays.

    L’homme politique a écrit sur sa page Facebook qu’il «n’est pas inopportun d’engager une initiative forte d’institution de tribunaux populaires pour juger ces crimes». Par crimes, Karim Tabbou désigne toutes les affaires de corruption et de dilapidation des biens publics dont parle la presse ces derniers temps. Il cite pêle-mêle l’affaire Haddad, Sonatrach avec ces deux scandales, BRC et les frasques de Ould-Keddour et de son fils qui commence à faire parler de lui…

    «Le pays est sur le point de devenir une île de barons et de réseaux maffieux, seuls détenteurs du pouvoir politique et de l’argent, ils se considèrent au-dessus de la loi et ne se soumettent à aucun contrôle, ils se croient investis du pouvoir absolu et exclusif», constate Karim Tabbou.

    Il propose que la société algérienne fasse quelque chose pour changer la situation. «Il nous incombe à nous donc de trouver les moyens de combattre cette caste mafieuse dont les caractéristiques morales et intellectuelles sont des plus inquiétantes», précise-t-il encore. « Il est de notre responsabilité morale, historique et politique que d’engager dans l’immédiat une action populaire d’envergure pour exiger la restitution entière des biens de la collectivité nationale», conclut l’homme politique qui précise qu’il ne s’agit que d’un avis personnel.

    Rania Aghiles
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    C'est l'État qui doit sévir , ce sont les tribunaux nationaux qui doivent juger ces crimes, ce sont les hommes qui ont le pouvoir de rendre des comptes , ce sont des institutions nationales qui doivent être chargées au nom du peuple de récupérer ce qui a été dilapidé ,le fisc a ce pouvoir. C'est le président de la république ou son successeur qui a la dette morale de veiller à la bonne gestion.
    Les tribunaux populaires , c'est l'anarchie et les procès arbitraires , c'est lorsqu'il n'y a pas d'État. Rien n'empêche les citoyens ou les associations de se porter partie civile pour rendre compte au peuple.

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    • #3
      ... et restaurer les buchers aussi !! Pauvre débile.

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      • #4
        Robespierre -L'Incorruptible

        Dans un célèbre discours du 5 février 1794, il en appelle à la terreur pour sauver la Révolution menacée de l'intérieur comme de l'extérieur et lui donne une justification inattendue :
        « La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu ; elle est moins un principe particulier qu'une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux plus pressants besoins de la patrie ».
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Lorsque la gangrène est déjà là, il n'y a pas d'autre choix que d'amputer pour sauver tout le corps.

          Ça calmerait certaines ardeurs.

          Le soucis est que la population n'a pas atteint le niveau de maturité suffisante pour s'assainir de l'intérieur sans trop de "débordements".

          Elle est facilement malléable et manipulable à souhait....

          Les sangliers mercenaires veillent avec l'aide bienveillante des chèvres bédouines du moyen Orient.
          “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
          Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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