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Energie Atomique: Vers un accord de collaboration USA-Algérie

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  • Energie Atomique: Vers un accord de collaboration USA-Algérie

    Robert S.Ford, le nouvel Ambassadeur américain nommé en Algérie a fait part de sa feuille de route et s'est exprimé notamment sur l'évolution des relations bilatérales entre l'Algérie et les Etats-Unis Il a aussi fait part que qu' un accord de collaboration dans l'énergie atomique entre les deux pays allait être signé entre les deux pays.

    ==

    Excellence, quelques mois après votre installation à Alger, quelle évaluation faites-vous des relations bilatérales entre l’Algérie et les Etats-Unis ?


    Robert S. Ford : Vous savez que j’ai quitté l’Algérie en 1997, et j’y suis revenu après une absence de neuf ans. Je me trouve ici depuis six mois, les relations bilatérales sont vraiment beaucoup mieux qu’avant. En tous les cas, beaucoup mieux qu’elles ne l’étaient, il y a de cela neuf ans. Je vous donne quelques exemples : dans le domaine sécuritaire, il y a une forte collaboration entre nos deux gouvernements contre les groupes terroristes. Il y a une décennie, il n’y avait presque pas de visites de responsables du Pentagone ici en Algérie, ni de visites de militaires américains.

    Aujourd’hui, c’est différent. Il y a eu la visite, la semaine dernière, d’un général américain qui a proposé un échange de formations. C’est aux autorités algériennes de décider, bien sûr, d’accepter ou non une telle proposition. Quand j’étais en poste à Alger la dernière fois, nos importations avoisinaient les 2,5 à 3 milliards de dollars. En 2006, nos importations ont atteint 14 milliards de dollars. Le niveau de nos exportations n’a pas augmenté autant, mais elles sont plus élevées qu’elles ne l’étaient par le passé. L’Algérie est devenue notre deuxième partenaire dans le Monde arabe. Vous remarquerez aussi qu’il y a plus d’investissements américains dans votre pays. L’usine de dessalement de l’eau de mer au port d’Alger est un exemple parmi tant d’autres.

    Un projet constitué en majorité de capitaux américains. Il y a dix ans, quand j’étais à Alger, il n’y avait pas d’investissement dans le domaine pharmaceutique ; or, aujourd’hui, la compagnie Pfizer a investi 20 millions de dollars dans une unité de production, ici en Algérie. Donc, il y a une évolution. Quant au domaine politique, il faut dire qu’il existe vraiment une profonde convergence entre nos deux pays. Il y a dix ans, et pour des raisons très faciles à comprendre, les autorités algériennes se penchaient sur les questions internes, mais avec l’évolution de la situation, l’Algérie est aujourd’hui plus écoutée en ce qui concerne les questions régionales. Alors pour nous, il est plus important que jamais de discuter avec les autorités algériennes des questions qui préoccupent la région.

    Vous parlez d’un essor des échanges économiques, mais, sans doute, dominé par les hydrocarbures. Excepté ces ressources, quels autres domaines sont essentiellement concernés par la coopération algéro-américaine ?

    Tout d’abord, nous voudrions que l’économie algérienne soit plus capable de fournir des emplois aux jeunes. Nous avons intérêt dans une Algérie stable que cela soit pris en compte. Vous me parlez des secteurs concernés hormis les hydrocarbures ; je vais vous donner un exemple : une délégation algérienne va visiter Chicago et va être présente dans une grande exposition commerciale organisée par un organisme privé. Les foires, chez nous, sont toutes organisées par des privés. Et ce sont principalement des entreprises algériennes de l’agroalimentaire qui seront donc représentées à cette exposition. J’ai invité ces chefs d’entreprise à venir dîner ici à l’ambassade, et nous discuterons des procédures à faire pour se rendre aux Etats-Unis, nous les aiderons pour les visas et pour toutes autres choses. Il faut absolument trouver des partenaires commerciaux américains et, pour cela, il faut se déplacer.

    Quand j’étais en Oranie ou à Constantine, j’ai conseillé à des membres des Chambres de commerce d’aller aux Etats-Unis à la rencontre des hommes d’affaires américains. Obtenir un visa pour les Etats-Unis n’est pas une chose difficile pour un homme d’affaires algérien. Il est plus facile d’avoir un visa pour mon pays qu’un visa Schengen, et ces délais sont beaucoup plus courts. Soyons clairs aussi, on voudrait avoir plus d’investissements américains en Algérie, on voudrait créer plus d’emplois, on voudrait voir un vrai transfert de technologies, ce sont des choses importantes qui permettront à l’économie algérienne d’être plus stable. Mais pour avoir tout ça, le climat d’affaires doit être favorable, parce qu’on doit éveiller l’intérêt des entrepreneurs américains.

    Estimez-vous que ce climat n’est pas encore favorable ?

    Ce climat reste encore à améliorer. Il y a une évolution. Il faut avouer qu’il est beaucoup plus propice qu’il ne l’était il y a dix ans, une stabilité a été atteinte en plus des réformes économiques. Mais il reste beaucoup à faire.

    Et nous donnons un coup de main. Les autorités algériennes nous ont, par exemple, demandé une assistance technique dans le secteur financier, surtout en ce qui concerne le contrôle des banques, une assistance pour aider à mettre au point des lois dans le secteur des assurances. Vous allez aussi travailler avec notre caisse pour la promotion des crédits. Nous sommes prêts à fournir des assistances techniques ; le 10 février (aujourd'hui, ndlr), une équipe d’experts de notre ministère des Finances va venir travailler avec le ministère algérien des Finances et la Banque d’Algérie. Nous voudrions encourager les autorités algériennes à continuer la mise en œuvre des réformes prévues.

    Où en est la coopération algéro-américaine dans le domaine sécuritaire, et particulièrement en ce qui concerne la lutte antiterroriste ?

    Il y a une très forte collaboration entre nos deux gouvernements. Et nous considérons que la collaboration du gouvernement algérien est exemplaire. Nos deux gouvernements font face à une menace de l’extrémisme islamique, et on travaille ensemble. J’ai déjà mentionné la récente visite d’une délégation militaire américaine. Nous avions déjà fait des programmes de formation, concernant, par exemple, des éléments de la Gendarmerie nationale, de l’armée. Nous avons fait des manœuvres communes, ces deux dernières années. Il y a aussi une initiative américaine avec les pays du Sahel dont l’Algérie est un élément clé, et même à partir de demain (5 février), il y aura une réunion de responsables militaires de la région du Sahel qui se tiendra à Dakar, et il y aura, je pense, une participation algérienne. Donc, il y a beaucoup plus de collaboration, beaucoup plus de programmes mixtes que par le passé. Vous savez aussi que le secrétaire adjoint à la Défense était ici, début novembre.

    Nous avons discuté à cette occasion de notre vision de la guerre contre le terrorisme, globalement dit, et des tendances aussi dans la région. Nous avons, à ce sujet, obtenu le point de vue algérien. Nous collaborons, et nous sommes maintenant dans une phase de suivi de cette réunion de novembre.

    Toujours au sujet de la coopération sécuritaire, précisément au Sahel, quelles sont les perspectives tracées dans ce domaine ?

    En ce qui concerne la sécurité dans la région sahélienne, de notre point de vue, le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) représente une menace sérieuse pour les pays et la stabilité. Vous avez, bien sûr, remarqué qu’ils ont assumé la responsabilité de l’attaque de Bouchaoui. Ils sont aussi responsables d’autres attentats, ici en Algérie ou ailleurs. Dans le même temps, il y a une menace de l’extrémisme au Maroc et en Tunisie. C’est la raison pour laquelle les pays de la région ont tout intérêt à collaborer de la meilleure façon possible pour contenir cette menace. Et nous, Américains, voudrions mettre nos ressources au service des pays de la région.

    Dans le sillage de la coopération antiterroriste, où en est la coopération militaire entre l’Algérie et les Etats-Unis, sachant bien que votre pays a refusé des années durant de fournir une technologie militaire avancée à notre pays ?

    C’est aux autorités algériennes de nous demander quelles sont les choses qu’elles veulent. Quand le secrétaire adjoint à la Défense était là, il leur a dit que nous étions prêts à en discuter. Mais, je répète que c’est aux autorités algériennes de mettre leurs demandes sur la table. Soyons clairs, il y a des règles américaines en ce qui concerne le transfert d’armes.
    Il y a une loi américaine qui exige que, si un pays achète une pièce d’équipement avec une technologie, il doit fournir des garanties de non-transfert à un autre pays. Nous exigeons cela de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, d’Israël, du Maroc, etc. Mais nous sommes prêts à discuter. J’ai déjà parlé des programmes de formation, il y a des dizaines de jeunes militaires algériens qui sont allés aux Etats-Unis pour être formés. Nous avons proposé d’autres choses aux Algériens, et nous attendons leurs réponses.

    Et toujours dans ce domaine, des accords d’extradition peuvent-ils être conclus entre les deux pays ?


    Nous n’avons pas, à ma connaissance, signé d’accord d’extradition, mais nous aurons cette semaine (entretien effectué le 4 février 2007) la visite d’un responsable de notre ministère de la Justice, et quelqu’un du FBI (Bureau fédéral d’investigations) qui vont venir ici pour avoir des entretiens avec le ministère algérien de la Justice.

    Et nous allons discuter des moyens de renforcer notre collaboration au niveau judiciaire. Pour le moment, je ne peux pas vous révéler sur quoi porteront ces discussions.

  • #2
    Du point de vue américain, la question du Sahara occidental bloque-t-elle le processus d’intégration maghrébine ?

    Le problème du Sahara occidental est très pénible. Pénible pour les réfugiés sahraouis qui souffrent là-bas dans le désert. Nous, les Etats-Unis, nous fournissons une aide alimentaire à ces réfugiés par le biais des Nations unies. En même temps, c’est pénible en termes de friction entre le Maroc et l’Algérie qui ont beaucoup d’intérêts en commun.

    De notre point de vue, nous avons soutenu le plan Baker, on a voté pour ce plan au Conseil de sécurité, mais il apparaît qu’on ne va pas mettre en exécution ce plan Baker. Alors, nous pensons dans ce cas-là qu’on ne peut rester sans rien faire. Nous pensons que c’est aux autorités marocaines, qui refusent le plan Baker, de mettre quelque chose sur la table pour donner un peu de vitesse vers une solution. On ne peut pas continuer, encore trente ans, comme on l'a déjà fait.

    Pour vous, une solution passera-t-elle par l’application d’un référendum d’autodétermination ?


    Nous avons toujours dit que le peuple sahraoui avait le droit à l’autodétermination ; en cela, nous n’avons jamais changé d’avis. Nous pensons qu’il faut trouver un mécanisme pour consacrer ce droit. Concernant l’autonomie, c’est un projet qui reste à négocier entre les parties concernées.
    Nous avons toujours encouragé le Polisario (Front pour la libération du Rio del Oro et Seghia El Hamra) et le Maroc à s’asseoir et à discuter. Et nous continuons à le faire jusqu’à aujourd’hui. J’ajouterai un mot : dans une négociation, nous devons absolument être créatifs, il y a plusieurs modèles d’autodétermination, et nous espérons que les deux parties pourront trouver le modèle qui les arrange le plus.

    M. l’ambassadeur, nous voyons bien que, d’une certaine manière, la position de votre pays sur le Sahara est un peu ambiguë. Vous dites d’un côté que vous êtes pour le respect du droit international et, de l’autre, le Maroc affirme clairement être soutenu par les Etats-Unis pour ne pas mettre en application le référendum et prôner l’autonomie…

    Attention, nous avons voté pour le plan Baker, je voudrais souligner cela. On avait intérêt à ce que les parties concernées mettent ce plan à exécution, M. Baker a fait un excellent travail. Finalement, son plan n’est pas passé, alors qu’est-ce qu’on fait ?

    On attend encore trente ans ou y a-t-il d’autres possibilités pour avancer ?

    Nous avons dit aux autorités marocaines : si vous n’acceptez pas le plan Baker, mettez quelque chose sur la table. Je voudrais, cependant, souligner que nous soutenons toujours le principe de l’autodétermination, nous soutenons toujours l’idée d’avoir un mécanisme. Mais attention, nous ne sommes pas une partie dans les négociations, ça doit être entre le peuple sahraoui et les Marocains.

    Alors, pourquoi votre pays n’a-t-il pas voté en faveur du référendum lors de la dernière réunion de l’Assemblée générale des Nations unies ?


    Nous nous sommes abstenus, et nous avons discuté de cela avec vos autorités et avec les autorités marocaines pour dire que le point clé, maintenant, est de mettre quelque chose sur la table, comme je vous l’ai dit tout à l’heure.
    Une résolution aux Nations unies ne va donner une solution ; seule une négociation entre les parties concernées pourra le faire.

    La Ligue arabe va tenir en mars prochain son Sommet ordinaire à Riyad, une rencontre qui sera axée sur le conflit au Moyen-Orient. Quelle lecture faites-vous de la situation explosive dans la région ?


    L’important pour moi en tant qu’observateur, c’est qu’il y a de nouveaux éléments qui nous encouragent à nous impliquer davantage. Vous savez que notre secrétaire d’Etat y était, il y a environ un mois, pour discuter avec le gouvernement israélien et les autorités palestiniennes. Nous espérons que la communauté internationale fera plus pour encourager, Israéliens et Palestiniens, à, d’abord, s’asseoir et discuter à court terme pour faire cesser la violence et, ensuite, discuter des façons de parvenir à un accord à long terme. Je soulignerai ici que les Etats-Unis sont prêts à des efforts pour encourager les deux parties à s’asseoir et à discuter, mais nous devons avoir une contrepartie palestinienne prête à négocier. Et la difficulté à l’heure actuelle, est l’attitude du Hamas qui jusqu’à présent n’accepte pas de négocier avec Israël, n’accepte pas le droit d’Israël d’exister. Il est impossible de convaincre un pays à négocier avec une partie consacrée à l’élimination de l’autre partie. On ne peut pas négocier comme ça. Alors, nous avons toujours encouragé les Palestiniens à unifier leurs rangs avec le président Mahmoud Abbas, et de discuter sérieusement avec les Israéliens, et nous encourageons les Israéliens à faire la même chose.

    Pour rester dans la région, et dans le cas d’Israël qui est une puissance nucléaire, la problématique du nucléaire est importante surtout concernant le cas iranien. Selon vous, quel est le meilleur moyen de parvenir à une stabilité et à une sécurité dans la région ?

    Parlons un peu du dossier nucléaire iranien. Primo, nous, Américains, ne cherchons pas une confrontation militaire avec l’Iran. Le porte-parole de la Maison-Blanche a souligné cela en janvier dernier. Le sous-secrétaire, Burns, a aussi dit cela lors de son séjour dans le Golfe arabe, il y a dix jours. Nous sommes en train, par les moyens diplomatiques, d’essayer de convaincre les autorités iraniennes de respecter la volonté de la communauté internationale exprimée par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui les incite à collaborer avec l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) en ce qui concerne les vérifications nécessaires pour que celle-ci puisse être sûre que les Iraniens ne produisent pas, avec un programme clandestin, des armes nucléaires. Je souligne à ce sujet qu’il y a un consensus international, et nous sommes une partie de ce consensus, mais il y a les autres membres du Conseil de sécurité, les Russes, les Chinois, les Européens, et même le représentant du Qatar qui a voté en faveur de la résolution. Alors, c’est aux
    autorités iraniennes de respecter la volonté de la communauté internationale. Nous ne cherchons pas une confrontation avec eux, nous aurions espéré qu’ils travaillent avec les Nations unies.

    Mais vous conviendrez que beaucoup de pays, notamment en développement, aspirent à se doter de l’énergie nucléaire civile…


    Nous ne sommes pas du tout contre l’utilisation par les Iraniens de l’énergie nucléaire pour l’usage civil. Nous ne sommes pas du tout contre cela. Nous voulons simplement être assurés qu’il n’y ait pas de programme clandestin qui produise des armes nucléaires. Nous avons même proposé aux Iraniens un coup de main dans ce domaine.

    Et les Etats-Unis sont-ils prêts à aider des pays comme l’Algérie à améliorer cette énergie nucléaire civile ?

    Absolument ! Absolument ! Nous avons même discuté avec les Algériens sur la recherche nucléaire, et de la collaboration dans ce domaine. Je pourrais même vous dire que nous sommes sur le point de signer un traité entre nos deux pays dans le domaine de la collaboration dans l’énergie atomique. Mais regardons la différence : l’Algérie collabore avec l’AIEA, ce qui n’est pas le cas pour l’Iran. Téhéran a refusé le visa, il y a dix jours, à 38 inspecteurs de l’AIEA.
    Vous voyez la différence.

    Et à l’échelle africaine, Alger a abrité une conférence sur l’énergie atomique. Des puissances comme les Etats-Unis sont-elles prêtes à accorder leur aide à des pays africains dans ce domaine ?

    Je viens de vous dire qu’il y aura un accord américano-algérien dans le domaine de l’énergie atomique, mais à ma connaissance, il n’y aura pas d’accord multilatéral Etats-Unis-Union africaine dans ce domaine.

    Toujours sur le nucléaire, votre pays s’oppose à ce que l’Iran devienne une puissance nucléaire ; mais, par le passé, vous avez fermé les yeux sur des pays comme l’Inde et le Pakistan qui possèdent la bombe atomique. Pourquoi donc cette politique de deux poids deux mesures ?

    Je n’accepte pas ce que vous dites quand vous parlez de deux poids deux mesures.
    Nous n’avons jamais soutenu le programme nucléaire pakistanais. Mais le point le plus important ici, c’est qu’il y a un consensus en ce qui concerne le programme iranien. Ce ne sont pas seulement les Etats-Unis qui s’opposent à cela. Il y a une résolution, votée au Conseil de sécurité, qui dit que les Iraniens doivent collaborer avec les Nations unies en ce qui concerne la vérification, et arrêter l’enrichissement de l’uranium.
    Et ce n’est pas un point de vue seulement américain, mais international.

    Excellence, parlons maintenant de l’Irak qui est déchiré depuis maintenant quatre ans, avec le déchaînement des tensions sunnites-chiites, et une moyenne de 50 morts par jour. Est-ce le prix de la démocratie que vous avez promise au peuple irakien ?

    Non, je ne pense pas. En tout premier lieu, personnellement, je suis très triste de voir ce qui se passe en Irak. La situation était déjà difficile quand j’y étais, j’avais même un collègue irakien qui a été tué. Notre gouvernement est aussi très triste. Nous avons énormément de sympathie pour le peuple irakien qui souffre beaucoup. Si ce n’est pas la violence, ce sont les problèmes d’électricité, c’est le problème de l’eau, on vit très difficilement dans ce pays. Nous avons, de notre côté, fait le plus d’efforts possible pour améliorer la situation. Notre Président a aussi pris une décision qui, de mon point de vue, est très courageuse, celle d’envoyer 21 000 soldats supplémentaires sur place, vous remarquerez qu’il y a un fort débat aux Etats-Unis sur ce sujet sensible.

    Est-ce le prix de la démocratie ? Je ne le pense pas. Mais l’Irak, maintenant, est arrivé à un stade où il n’y a plus de confiance entre les différents groupes. Je pense qu’Al Qaïda a eu des succès là-bas afin de mener les groupes irakiens vers une guerre civile. Quand on voit une camionnette qui explose à Sadr City, qui tue plus de 140 personnes, c’est horrible, c’est affreux. Et Al Qaïda fait cela dans le but que des pays sunnites dans la région viennent aider les sunnites d’Irak. Mais nous avons vu à travers d’autres expériences que, pour l’Irak, on peut voir l’établissement d’une démocratie stable et réussie.

    Malheureusement, les conditions ne le permettaient pas avant ; nous avons commis des erreurs, je l’accepte, la Syrie et l’Iran aussi ne jouent pas un rôle positif, c’est la raison pour laquelle il n’y a pas de stabilité en Irak. Nous n’avons pas perdu espoir, c’est la raison pour laquelle notre Président a décidé d’envoyer plus de forces, pour assurer une sécurité à Baghdad, avant de l’étaler sur tout le territoire irakien.

    Par La Tribune

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    • #3
      pas un seul mot sur le programme nucléaire israelien !
      Mr NOUBAT

      Commentaire


      • #4
        pas un seul mot sur le programme nucléaire israelien !
        ça t'étonne?

        Autrement il est interressant de connaitre la feuille de route d'un tel partenaire.

        Commentaire


        • #5
          non , mais la question était claire .

          pour la feuille de route , moi j'attendrai les élections américaines !
          Mr NOUBAT

          Commentaire


          • #6
            ALGÉRIE-ETATS-UNIS Quand le nucléaire n’est plus tabou

            L’Algérie maintient sa position officielle d’instaurer une totale transparence autour de son programme de recherche nucléaire.

            L’Algérie et les Etats-Unis sont sur le point de signer un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil, a annoncé l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger, Robert S. Ford, dans un entretien au confrère La Tribune. «Nous avons discuté avec les Algériens de recherche et de collaboration dans ce domaine. Nous sommes sur le point de signer un accord de coopération entre nos deux pays dans le domaine de la collaboration dans l’énergie atomique», a déclaré l’ambassadeur américain.
            Cependant, M.Ford a exclu la signature d’un accord multilatéral entre les Etats-Unis et l’Union Africaine (UA) dans ce domaine. Il convient de noter que l’Algérie dispose de deux réacteurs nucléaires expérimentaux en activité depuis 1995 à Draria (Alger) et Aïn Ouassara (Djelfa) et placés sous le contrôle de l’Aiea, (Agence internationale de l’énergie atomique) qui les inspecte régulièrement.
            D’ailleurs, l’ambassadeur des Etats-Unis n’a pas manqué de mettre l’accent sur la pleine collaboration de l’Algérie avec l’Aiea. En effet, l’Algérie semble maintenir sa position officielle d’instaurer une totale transparence autour de son programme de recherche nucléaire, tout en privilégiant une coopération bilatérale et multilatérale, dans le but de développer et de mettre cette énergie à disposition d’une utilisation civile. Une telle attitude semble être très appréciée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) qui prend en considération l’implication de l’Algérie dans les actions anti-prolifération des armes nucléaires. De plus, la stratégie adoptée par l’Algérie dans le domaine du développement de l’énergie nucléaire, lui a permis de se frayer un chemin parmi les grandes nations du monde ayant une maîtrise avancée dans ce genre d’industrie.
            Mieux, l’Algérie est même sollicitée par les puissances mondiales telles que la France et la Russie en vue de procéder à la mise en place des soubassements d’une coopération fructueuse dans le domaine de l’énergie nucléaire. Il faut aussi rappeler qu’au mois de janvier dernier, Alger a abrité les travaux de la conférence régionale africaine sur le nucléaire organisée sous le thème «La science et la technologie au service du développement». A cette occasion, le président Abdelaziz Bouteflika a plaidé pour l’accès des pays africains aux technologies nucléaire civiles.
            D’autre part, consciente de la place prépondérante que semble prendre l’Algérie sur «la scène du nucléaire», la République islamique d’Iran qui se retrouve, pour le moins qu’on puisse dire, dans le collimateur américain et de ses alliés, en raison de son attitude «rebelle» adoptée dans le développement des ressources nucléaires, a toujours souhaité trouver en Algérie une oreille attentive pour défendre ses positions. L’on se rappelle que Téhéran a déjà exprimé ouvertement ses préférences pour la médiation algérienne, lors de la conférence internationale du dialogue des civilisations tenue à Paris en avril 2005. Une préférence qui tient du fait que l’Algérie est considérée comme l’allié privilégié des Etats-Unis dans la région du Maghreb et qui s’explique par cette compréhension de l’Iran portant sur l’inefficacité d’une médiation chinoise où russe, car celle-ci serait automatiquement interprétée par les Américains comme étant une vision expansionniste des deux puissances.

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            • #7
              noubat:
              pas un seul mot sur le programme nucléaire israelien !
              Quand il lui parlait de l'Inde et du Pakistan, se trouvait aussi mais sous-entendu israel, c'est certain !
              Dernière modification par DZmes Bond, 12 février 2007, 01h55.
              La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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              • #8
                Dzmes Bond
                pas sur , il a éludé israel tout simplement ! ( il =l'ambassadeur )
                Mr NOUBAT

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