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Wallada bint al-Mustakfi était une poétesse andalouse, princesse omeyyade, fille de Muhammad al-Mustakfi Billah Muhammad III , prince des sang certes, mais buveur invétéré, de conduite dépravée, et de Sakrâ, une esclave d'origine grecque, surnommée la Perverse. .
. D'après les récits historiques, elle portait une robe sur laquelle étaient brodés en or des vers d’amour. (Et pas de bourka ou hidjab)- mais ca se passait entre 994et 1091.Elle prenait part aux joutes de poésie en exprimant ses sentiments avec une grande liberté et audace, ce qui lui a valu de nombreuses critiques durs. Elle a aussi eu de nombreux défenseurs aussi .
Mais Wallada est restée dans les mémoires pour son histoire d'amour tapageuse avec Ibn Zeydoun-poètee, fils d’un des théologiens célèbres de Cordoue. C’est à l’occasion d’une des soirées de compétitions poétiques qu’elle le rencontra. Leur liaison avait défrayé la chronique dans la Cordoue du XIe siècle. Sur cette relation ils tournent huit des neuf poèmes qui nous sont parvenus. Ils expriment les désirs de retrouver l’amant aimé, puis la déception, la douleur et le reproche suite à leur séparation brutale. Ibn Zeydoun continuera à écrire à son amour perdu, qu'il ne pourra pourtant jamais plus revoir.
Wallada serait décédée vers l'âge de 100 ans en 1091, selon certains, le jour même de l’entrée des almoravides à Cordoue, soit environ vingt ans après la mort d'Ibn Zeydoun.