La décision est tombée cette nuit. Après neuf jours de controverse, le gouvernement israélien a décidé de retirer les détecteurs de métaux placés à l'entrée de l'esplanade des Mosquées.
Avec notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil
La décision a été entérinée par le cabinet de sécurité réuni pour la deuxième fois en deux jours pour discuter du sujet. Les ministres ont finalement décidé de revenir sur leur décision prise après l'attaque qui avait coûté la vie à deux policiers. Un revirement correspondant aux recommandations de tous les organes de sécurité israéliens, précise le communiqué du Premier ministre.
Les détecteurs de métaux vont donc être démontés. Ils seront remplacés par des caméras de haute technologie. Une enveloppe allant jusqu'à près de 25 millions d'euros sera débloquée pour la mise en place de ce nouveau dispositif. Cela pourrait prendre jusqu'à six mois. D'ici là, les unités de la police dans la vieille ville de Jérusalem seront renforcées.
Une évolution de la position du gouvernement israélien qui était attendue. Au bout du compte, le gouvernement israélien revient donc en arrière tout en appliquant une solution alternative. Reste à savoir si elle sera de nature à ramener le calme : la fondation islamique gérant l'esplanade des Mosquées avait rejeté, dès hier, l'installation de ces caméras.
La pression internationale s'était accentuée ces derniers jours
Depuis dimanche, plusieurs voix avaient laissé entendre qu'une évolution du dispositif de sécurité mis en place après l'attaque qui avait coûté la vie à deux policiers était envisageable. Et les pressions internationales s'étaient multipliées.
Le représentant des Etats-Unis pour le Proche-Orient, Jason Greenblatt, était à Jérusalem ce lundi. Et il s'est entretenu avec le Premier ministre avant de se rendre en Jordanie, pays qui administre ce lieu saint musulman. La situation à Jérusalem était aussi au cœur d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
RFI
Avec notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil
La décision a été entérinée par le cabinet de sécurité réuni pour la deuxième fois en deux jours pour discuter du sujet. Les ministres ont finalement décidé de revenir sur leur décision prise après l'attaque qui avait coûté la vie à deux policiers. Un revirement correspondant aux recommandations de tous les organes de sécurité israéliens, précise le communiqué du Premier ministre.
Les détecteurs de métaux vont donc être démontés. Ils seront remplacés par des caméras de haute technologie. Une enveloppe allant jusqu'à près de 25 millions d'euros sera débloquée pour la mise en place de ce nouveau dispositif. Cela pourrait prendre jusqu'à six mois. D'ici là, les unités de la police dans la vieille ville de Jérusalem seront renforcées.
Une évolution de la position du gouvernement israélien qui était attendue. Au bout du compte, le gouvernement israélien revient donc en arrière tout en appliquant une solution alternative. Reste à savoir si elle sera de nature à ramener le calme : la fondation islamique gérant l'esplanade des Mosquées avait rejeté, dès hier, l'installation de ces caméras.
La pression internationale s'était accentuée ces derniers jours
Depuis dimanche, plusieurs voix avaient laissé entendre qu'une évolution du dispositif de sécurité mis en place après l'attaque qui avait coûté la vie à deux policiers était envisageable. Et les pressions internationales s'étaient multipliées.
Le représentant des Etats-Unis pour le Proche-Orient, Jason Greenblatt, était à Jérusalem ce lundi. Et il s'est entretenu avec le Premier ministre avant de se rendre en Jordanie, pays qui administre ce lieu saint musulman. La situation à Jérusalem était aussi au cœur d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
RFI
Commentaire