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Depuis 2014, le Maroc n’avait pas connu un tel rush estival d’arrivées de touristes étrangers, de MRE et de nationaux. Du nord au sud, les établissements hôteliers enregistrent un taux d’occupation inédit qui devrait permettre au secteur de finir l’année avec des résultats exceptionnels.
Du fait de la concomitance du ramadan, les chiffres des arrivées touristiques du mois de juin qui seront publiés incessamment ne seront pas significatifs en termes de croissance mais ceux de juillet sont très attendus pour confirmer le trend haussier qui a démarré en janvier et qui devrait permettre d'atteindre 11 millions de touristes pour l'année 2017.
Hormis la ville d’Al Hoceima, toutes les régions touristiques du Royaume connaissent en effet un pic de fréquentation estivale qui confirme une reprise incroyable de l’activité touristique en berne depuis 2014.
Trois ans après, la désaffection des marchés émetteurs étrangers et français en particulier semble être un lointain souvenir pour les hôteliers qui réalisent en juillet des taux d’occupation en forte hausse.
Joint par Médias24, Jean Alexandre Bouhlal, directeur général du groupe Es Saadi de Marrakech affirme que depuis la fin du ramadan, son hôtel et son palace réalisent des taux d’occupation respectifs de 75% et de 35% contre 40% et 15% durant les trois étés précédents.
"Même si nous avons toujours maintenu des prix élevés pour sélectionner notre clientèle, nous allons réaliser un bon été et ce sera également le cas de la majorité des hôtels de la ville. Un cadre du Club Med Palmeraie m’a d’ailleurs affirmé que son établissement réalisait un énorme carton cet été avec un taux d’occupation de 100% jusqu’à début octobre", se réjouit notre interlocuteur.
Selon lui, ce trend haussier s’explique par la multiplication récente des établissements ayant choisi de proposer des formules "All inclusive" qui attirent une clientèle familiale au petit budget.
"Hormis les MRE qui sont de plus en plus nombreux à Marrakech, nous assistons au retour en force des étrangers qui ont compris que le risque terroriste n’épargne personne et que contrairement à la Tunisie, la Turquie et l’Egypte, le Maroc reste un havre de paix. Il y a un effet d’aubaine incontestable pour le pays en termes d’attractivité qui est renforcée par sa stabilité sécuritaire", conclut notre source qui ajoute que la dynamique actuelle a de plus fait basculer la ville ocre en destination d’été.
Interrogé à son tour, le directeur général d’un grand centre régional du tourisme CRT, requérant l’anonymat, confirme à moitié les propos de l’opérateur en précisant que la croissance inédite des arrivées estivales est le prolongement d’une dynamique qui a démarré au début de l’année 2017.
"Nous n’avons pas encore les chiffres de juillet mais il n’y a aucune raison pour que la tendance haussière enregistrée depuis janvier soit cassée pendant la haute saison. Je ne pense pas que la croissance actuelle soit le fruit de la perte de marché des concurrents. Ce qui attire les nouveaux touristes est certes la stabilité du Maroc mais également l’augmentation continue de la capacité aérienne et la promotion mises en oeuvre par l'ONMT, la qualité et la diversité des produits…", tient à corriger notre expert.
C’est donc la conjonction de ces différents facteurs qui a permis la reprise du marché français, le développement d’autres marchés anciens ou nouveaux (allemand, anglais, chinois, polonais …) et celui du tourisme local.
"La dynamique positive est indéniablement présente car jusqu’à récemment, nous étions dans la résilience et même sur la défensive avec une conjoncture internationale catastrophique. Aujourd’hui, le Maroc s’est affirmé comme un des rares pays sécurisés pour ses touristes nationaux et étrangers.
"Il a fallu du temps pour revenir à la normale mais il ne faut pas crier victoire car le risque zéro n’existe pas. Au final, ce sont nos atouts qui ont fait la différence car l’image du Maroc s’est affirmée à l’international avec une baisse des amalgames et une hausse des arrivées mais il reste encore beaucoup à faire pour exploiter le formidable potentiel touristique de notre pays", conclut le directeur général du CRT.
Il reste à espérer que les autorités publiques accélèreront les chantiers d’infrastructures pour désenclaver la région d’Al Hoceima, sinistrée par les récentes manifestations, qui recèle des paysages touristiques dignes des plus belles destinations balnéaires au monde.
Médias 24
Du fait de la concomitance du ramadan, les chiffres des arrivées touristiques du mois de juin qui seront publiés incessamment ne seront pas significatifs en termes de croissance mais ceux de juillet sont très attendus pour confirmer le trend haussier qui a démarré en janvier et qui devrait permettre d'atteindre 11 millions de touristes pour l'année 2017.
Hormis la ville d’Al Hoceima, toutes les régions touristiques du Royaume connaissent en effet un pic de fréquentation estivale qui confirme une reprise incroyable de l’activité touristique en berne depuis 2014.
Trois ans après, la désaffection des marchés émetteurs étrangers et français en particulier semble être un lointain souvenir pour les hôteliers qui réalisent en juillet des taux d’occupation en forte hausse.
Joint par Médias24, Jean Alexandre Bouhlal, directeur général du groupe Es Saadi de Marrakech affirme que depuis la fin du ramadan, son hôtel et son palace réalisent des taux d’occupation respectifs de 75% et de 35% contre 40% et 15% durant les trois étés précédents.
"Même si nous avons toujours maintenu des prix élevés pour sélectionner notre clientèle, nous allons réaliser un bon été et ce sera également le cas de la majorité des hôtels de la ville. Un cadre du Club Med Palmeraie m’a d’ailleurs affirmé que son établissement réalisait un énorme carton cet été avec un taux d’occupation de 100% jusqu’à début octobre", se réjouit notre interlocuteur.
Selon lui, ce trend haussier s’explique par la multiplication récente des établissements ayant choisi de proposer des formules "All inclusive" qui attirent une clientèle familiale au petit budget.
"Hormis les MRE qui sont de plus en plus nombreux à Marrakech, nous assistons au retour en force des étrangers qui ont compris que le risque terroriste n’épargne personne et que contrairement à la Tunisie, la Turquie et l’Egypte, le Maroc reste un havre de paix. Il y a un effet d’aubaine incontestable pour le pays en termes d’attractivité qui est renforcée par sa stabilité sécuritaire", conclut notre source qui ajoute que la dynamique actuelle a de plus fait basculer la ville ocre en destination d’été.
Interrogé à son tour, le directeur général d’un grand centre régional du tourisme CRT, requérant l’anonymat, confirme à moitié les propos de l’opérateur en précisant que la croissance inédite des arrivées estivales est le prolongement d’une dynamique qui a démarré au début de l’année 2017.
"Nous n’avons pas encore les chiffres de juillet mais il n’y a aucune raison pour que la tendance haussière enregistrée depuis janvier soit cassée pendant la haute saison. Je ne pense pas que la croissance actuelle soit le fruit de la perte de marché des concurrents. Ce qui attire les nouveaux touristes est certes la stabilité du Maroc mais également l’augmentation continue de la capacité aérienne et la promotion mises en oeuvre par l'ONMT, la qualité et la diversité des produits…", tient à corriger notre expert.
C’est donc la conjonction de ces différents facteurs qui a permis la reprise du marché français, le développement d’autres marchés anciens ou nouveaux (allemand, anglais, chinois, polonais …) et celui du tourisme local.
"La dynamique positive est indéniablement présente car jusqu’à récemment, nous étions dans la résilience et même sur la défensive avec une conjoncture internationale catastrophique. Aujourd’hui, le Maroc s’est affirmé comme un des rares pays sécurisés pour ses touristes nationaux et étrangers.
"Il a fallu du temps pour revenir à la normale mais il ne faut pas crier victoire car le risque zéro n’existe pas. Au final, ce sont nos atouts qui ont fait la différence car l’image du Maroc s’est affirmée à l’international avec une baisse des amalgames et une hausse des arrivées mais il reste encore beaucoup à faire pour exploiter le formidable potentiel touristique de notre pays", conclut le directeur général du CRT.
Il reste à espérer que les autorités publiques accélèreront les chantiers d’infrastructures pour désenclaver la région d’Al Hoceima, sinistrée par les récentes manifestations, qui recèle des paysages touristiques dignes des plus belles destinations balnéaires au monde.
Médias 24