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Aokas : Vers la levée des interdictions sur les activités du café littéraire

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  • Aokas : Vers la levée des interdictions sur les activités du café littéraire

    Le collectif de la société civile d’Aokas vient de rendre public le compte rendu de la rencontre tenue ce Mardi matin au siège de la wilaya, en absence du wali qui a délégué le Drag et son adjoint, le délégué de sécurité et la cheffe de Daira d’Aokas pour mener les discussions.
    Constatant l’absence du wali, qui les a conviés à cette rencontre, la délégation de la société civile d’Aokas a décidé, après concertation, de poursuivre les pourparlers pour voir plus clair. Prenant la parole, les membres de la société civile d’Aokas s’interrogent sur les tenants et les aboutissants de ces interdictions en accusant le pouvoir en place de faire dans les amalgames et semer le trouble en réduisant d’une part les espaces culturels et en ordonnant aux forces de polices de réprimer toute action culturelle. Le délégué à la sécurité selon le communiqué les a rassurés en les invitant à passer l’éponge , à le juger sur les faits ,que les incidents de Samedi dernier ne se reproduiront plus. Les membres de la délégation ont également fait part au présents l’organisation d’une marche suivie d’une conférence Samedi prochain, décidée par l’assemblée générale de la société civile d’Aokas, accueillie par le délégué de sécurité « allez-y vers la détente »
    Rappelons que cette rencontre à la quelle ont pris part cinq membres du collectif de la société civile d’Aokas (Lyes TOUATI, SENNOUNE Mebrouk, TAHIR Abdekghani,KASMI Redha et TAYAKOUT Mouloud) a été arrêtée suite à la rencontre de dimanche dernier regroupant le Wali de Béjaia et deux députés de Bejaia, Braham BENADJI et Khaled TAZAGHART.
    Raouf M/BéjaiaNews
    compte rendu de la rencontre



    Compte rendu de la rencontre de la délégation d’Azday, de la société civile avec les représentants du Wali
    mardi 25 juillet 2017
    Du côté de l’administration étaient présent le délégué à la sécurité, le drag , l’adjoint du drag et la cheffe de Daira d’Aokas. Et du coté de l’association étaient présents : Tiakout Mouloud, Touati Lyes, Tahir Ghani, kasmi rédha et Senoune mabrouk.
    Avant de commencer la réunion, nous avons demandé d’après le Wali et qu’on principe c’est avec lui qu’on devrait discuter. Le délégué à la sécurité nous dit qu’il avait un message de la part du Wali à nous transmettre. Nous nous sommes concertés un moment pour décider des suites à donner à cette situation. On s’est mis d’accord à continuer la discussion pour voir plus clair.
    C’est alors que commença un long échange entre les deux parties. Un membre d’Azday prend la parole et retrace l’historique et le fil des événements depuis 1989 jusqu’au janvier 2017 date à laquelle l’association est contrainte à formuler des demandes d’autorisation pour chaque rencontre au centre culturel. Un autre membre prend la parole et s’interroge sur les tenants et les aboutissants de ces interdictions et accuse le pouvoir en place de faire dans les amalgames et semer le trouble en réduisant d’une part les espaces culturels et en ordonnant aux forces de polices de réprimer toute action culturelle et la dernière en est la preuve.
    Le délégué à la sécurité répond que nous devrions tous ensemble faire table rase et passer l’éponge sur ce qui s’est passé et à prier les membres de l’association de le juger sur les faits à venir et que cela ne se reproduira plus. Selon lui, nous pouvons continuer à travailler mais en faisant attention « aux sécessionnistes » le mot qui a fait réagir un membre d’Azday : « précisez monsieur qui sont ces sécessionnistes ? Nous, en ce quoi nous concerne, nous ne les connaissons pas et nous n’avons aucun moyen au niveau de l’association de contrôler qui que ce soit. Nous n’avons pas de scanner capable de détecter ceux qui sont sécessionnistes et ceux qui ne le sont pas et nous vous demandons des explications par rapport à ça »
    Le délégué à la sécurité explique qu’il faut mettre fin à ce mal entendu et que les erreurs du passé ne se reproduiront plus et donne la parole au drag pour expliciter certains points relatifs aux demandes d’autorisation ainsi qu’aux accusés de réception et aux notifications.
    Un membre de l’association s’interpose et demande « pourquoi donc on ne nous notifie rien et pire on ne nous accuse pas réception ?»
    Le délégué à la sécurité nous rapporte au mot près le message du WALI, il dit « j’ouvre les guillemets, du moment qu’il s’agit d’activités culturelles, nous nous ferons aucune objection, et l’association doit toujours se conformer à la réglementation en vigueur ».
    Un membre d’Azday conclue qu’il appartient désormais à l’assemblée générale composée de l’association Azday, des partis politiques et des associations de la région de décider de la suite à donner à ce que nous venons d’entendre. Et la société civile a décidé d’organiser une marche suivie d’une conférence le samedi prochain.
    Le délégué reprend la parole et dit : « je sais, nous savons déjà, et allez-y vers la détente »
    Sur ce il remercie les présents et lève la séance.
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