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Le général Petraeus, dernière carte de Bush en Irak

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  • Le général Petraeus, dernière carte de Bush en Irak

    Le général Petraeus est un théoricien brillant et il prend aujourd'hui la tête des troupes américaines en Irak. Bush mise en lui tous ses espoirs.

    ===

    À Washigton on voudrait croire au « général providence ». On attend beaucoup, sans doute trop, du nouveau patron des forces américaines en Irak, le général David Petraeus, qui prend ses fonctions aujourd'hui. Cette espérance est nourrie par la personnalité atypique de celui que George Bush a choisi pour mettre en musique sa « nouvelle stratégie ».

    Au sein de l'US Army, ce général de 54 ans fait figure de « parachutiste intello ». Sportif, il a commandé les Aigles hurlants de la 101e division aéroportée. Brillant, cultivé, il a soutenu un doctorat en relations internationales sur « Les leçons du Vietnam pour l'US Army ». Et, surtout, il était jusqu'à ces derniers jours le commandant du CAC (Centre d'actions combinées) de Fort Leavenworth, sorte de think-tank stratégique de l'armée de terre. À ce titre, il a été le maître d'oeuvre de la nouvelle doctrine de contre-insurrection américaine, censée remédier aux errements doctrinaux d'Irak ou d'Afghanistan.

    Avant l'Irak, tout parachutiste qu'il est, le général Petraeus n'avait guère connu le feu. La balle qui lui a traversé la poitrine en 1991 a été tirée à l'entraînement. Et son autre blessure grave est survenue quand son parachute s'est mis en torche lors d'un saut de routine en 2000.

    Ses galons de théoricien de la contre-insurrection, le général Petraeus les a gagnés dans le nord de l'Irak, en 2003. Dans les semaines qui suivent la chute de Saddam Hussein, Mossoul - la grande ville du Nord et fief du parti Baas - menace de sombrer dans le chaos. Aux marches du pays arabe et du pays kurde, à l'ombre des puits de pétrole, la ville est un concentré des maux irakiens. Et la 101e va plutôt bien s'en tirer. Alors que, plus au sud, les trois autres divisions américaines multiplient les maladresses et font le lit de la rébellion avec leurs opérations brutales - comme la 82e Airborne à Faloudja -, les parachutistes de Petraeus tentent de « gagner les coeurs ». Ou tout au moins de ne pas trop se les aliéner. Pour couper court à toute arrogance, les drapeaux américains ont été retirés des antennes des véhicules...

    L'opération « Démocratie 101 » est lancée. Le général a compris que l'urgence première était de combler le vide politique. Et que l'administration directe était un piège à éviter. Il va donc organiser des élections locales, réunir une convention de plus de 200 notables qui va choisir un conseil municipal. Autre urgence: rétablir les services de base et relancer l'économie. Le général Petraeus obtient la création d'un fonds spécial, avec de l'argent confisqué aux baasistes. Il n'hésite pas à négocier avec des interlocuteurs syriens la fourniture d'électricité aux localités frontalières. Les « Aigles » réparent des routes, des stations d'essence, des écoles.

    En 2004 et 2005, retour en Irak. Le général est chargé de la formation de la nouvelle armée irakienne. L'officier ne s'est d'ailleurs pas privé de critiquer la brutale dissolution de l'ancienne armée par Paul Bremer, le « proconsul » américain en Irak, décision qui a grassement nourri la guérilla. Petraeus est à l'origine des « équipes militaires » américaines intégrées au sein des bataillons irakiens pour les accompagner. Une formule qui devrait être systématisée dans les mois qui viennent.

    Tropisme européen

    C'est peut-être de son origine néerlandaise - sa famille est arrivée aux États-Unis dans les années 1940 - que le général Petraeus tire une culture militaire « à l'européenne ». Un tropisme qui lui vaudra les foudres de certains stratèges « néoconservateurs ». On lui reprochera notamment sa « mollesse », qui aurait évité le bain de sang immédiat, mais permis à la guérilla de s'organiser à plus long terme.

    En Europe et en Grande-Bretagne, certains officiers s'amusent de l'aura « doctrinale » du général Petraeus. Certes, à l'aune de la doctrine du « Shock and Awe » (frapper pour provoquer l'effroi, le respect), les principes de l'officier semblent relever d'une infinie subtilité militaire. Mais, à la lecture de l'avant-propos du nouveau manuel de contre-insurrection, Petraeus donne parfois l'impression de faire du Lyautey à la sauce numérique. La culture de la contre-guérilla n'est d'ailleurs pas totalement étrangère à l'armée américaine, le corps des marines ayant depuis longtemps l'expérience des « petites guerres ».

    En Irak, aujourd'hui, il est sans doute trop tard. La stratégie de conquête des populations du général Petraeus aura du mal à émerger parmi le massacre. Sur les murs de son QG de Mossoul, le général Petraeus avait fait écrire à l'adresse de ses hommes : « Qu'avez-vous fait aujourd'hui pour gagner les coeurs et les esprits des Irakiens ? » Aujourd'hui, à cette question, les GI n'ont malheureusement sans doute pas grand-chose à répondre.

    Par Le figaro

  • #2
    Whaaaaaaaaaaao ! quel CV

    Combien de généraux algériens, marocains ou arabes possédent un doctorat en relations internationales ?

    Malgré ca, je pense qu'il ne pourrait pas faire de miracle !

    La guerre civile est en train de ranger l'IRAK !!
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

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    • #3
      bonsoir:
      tout a fait d accord avec Stanislas,la solution ne peut qu étre politique,est méme cette derniere reste trés compliquer .

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      • #4
        Sans faire l'avocat du diable, je ne vois pas comment les américains pourraient quitter l'Irak sans que la situation n'explose complètement et donc ils sont condamnés à rester quitte à plier bagages dans la précipitation comme au Vietnam s'ils ne trouvent pas de solution "politique"
        Cette solution, à mon avis doit englober la Syrie et l'Iran, d'ailleurs ces deux pays mènent la danse pourqu'ils soient incontournables et ils le font bien.
        Les vérités que l'on aime le moins à entendre sont celles que l'on a le plus intérêt à connaître.

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        • #5
          irak

          slt pourquoi ils ontbesoin de tuteur pour vivre chez eux,la bete noire cai les occuppants ,quils degagent pas adm,saddam mort,cai eux qui organisent toutes ses tueries , ils nont plus de raison de restes en irak donc apres les premieres raisons que plus personne ne crois, il brandissent le spectre de la guerre civile pour pouvoir pomper un peu plus du noir ca coule a flots ,tu crois que les usa ne peuvent pas arretes tous ses massacres, rapel toi les attaques des pipeline ta remarque quil ny en a plus bizarre non ? L economie americaine ai repartie pourquoi a ton avis

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