Ahmed Saci a affirmé que « les licences d’importation sont conjoncturelles », ce qui veut dire qu’elles vont être supprimées, mais sans donner de date précise.
Les mesures que le Gouvernement a prises pour limiter les importations commencent à faire réagir les chancelleries étrangères en Algérie officiellement après qu’elles l’aient fait officieusement. C’est le cas de l’Ambassadeur de France à Alger, M. Xavier Driencourt, qui, reçu d’abord par le ministre du Commerce, Ahmed Saci, ensuite par le Premier Ministre Abdelmadjid Tebboune, a demandé des explications sur ce point. Lors de sa rencontre avec M. Saci, M. Driencourt a certes évoqué les relations politico-économiques entre l'Algérie et la France sur tous les plans, mais il a surtout demandé des explications sur « les licences d’importation ». Sur ce point, le ministre du Commerce a indiqué que « le système des licences d'importation est actuellement la meilleure méthode pour réguler et encadrer le marché selon des normes étudiées et supervisées par des spécialistes », tout en précisant que l'Algérie « n'est pas le premier pays au monde qui a adopté ce système. Plusieurs pays l'ont adopté selon les conditions et les objectifs économiques de chaque pays ». Toutefois, pour rassurer le diplomate français, Ahmed Saci a affirmé que « les licences d’importation sont conjoncturelles », ce qui veut dire qu’elles vont être supprimées, mais sans donner de date précise.
Reçu par le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, M. Driencourt a posé le même problème même si, dans le communiqué du Gouvernement, il est dit que les discussions ont tourné autour de « l'attachement des responsables des deux pays à poursuivre les efforts visant à renforcer les relations algéro-françaises, à la faveur du projet de partenariat d'exception mis en œuvre sous l'impulsion commune des deux présidents de la République, leurs excellences messieurs Abdelaziz Bouteflika et Emmanuel Macron. » Le Premier Ministre a-t-il donné des éléments précis sur « le caractère conjoncturel » des licences d’importations? Pas sûr. Mais il n’est pas exclu que la suppression des licences se fasse, du moins pour certains produits, dans les prochains mois.
Maghreb Emergeant
Les mesures que le Gouvernement a prises pour limiter les importations commencent à faire réagir les chancelleries étrangères en Algérie officiellement après qu’elles l’aient fait officieusement. C’est le cas de l’Ambassadeur de France à Alger, M. Xavier Driencourt, qui, reçu d’abord par le ministre du Commerce, Ahmed Saci, ensuite par le Premier Ministre Abdelmadjid Tebboune, a demandé des explications sur ce point. Lors de sa rencontre avec M. Saci, M. Driencourt a certes évoqué les relations politico-économiques entre l'Algérie et la France sur tous les plans, mais il a surtout demandé des explications sur « les licences d’importation ». Sur ce point, le ministre du Commerce a indiqué que « le système des licences d'importation est actuellement la meilleure méthode pour réguler et encadrer le marché selon des normes étudiées et supervisées par des spécialistes », tout en précisant que l'Algérie « n'est pas le premier pays au monde qui a adopté ce système. Plusieurs pays l'ont adopté selon les conditions et les objectifs économiques de chaque pays ». Toutefois, pour rassurer le diplomate français, Ahmed Saci a affirmé que « les licences d’importation sont conjoncturelles », ce qui veut dire qu’elles vont être supprimées, mais sans donner de date précise.
Reçu par le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, M. Driencourt a posé le même problème même si, dans le communiqué du Gouvernement, il est dit que les discussions ont tourné autour de « l'attachement des responsables des deux pays à poursuivre les efforts visant à renforcer les relations algéro-françaises, à la faveur du projet de partenariat d'exception mis en œuvre sous l'impulsion commune des deux présidents de la République, leurs excellences messieurs Abdelaziz Bouteflika et Emmanuel Macron. » Le Premier Ministre a-t-il donné des éléments précis sur « le caractère conjoncturel » des licences d’importations? Pas sûr. Mais il n’est pas exclu que la suppression des licences se fasse, du moins pour certains produits, dans les prochains mois.
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