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Réunions de famille : 7 conseils pour calmer les tensions

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  • Réunions de famille : 7 conseils pour calmer les tensions

    Certaines situations familiales ont le don de vous stresser comme aucune autre ? Notre journaliste s’est plongée dans le best-seller Conseils d’une amie pour des temps difficiles (Pocket) de la nonne bouddhiste Pema Chödrön. Elle en a tiré sept conseils pour changer de regard.

    Ne vous attendez pas à ce que les choses se présentent comme vous le souhaitez

    « Si nous vivons dans l’idée que la vie c’est d’abord du plaisir, en niant les moments pénibles, nous nous retrouverons coincés dans un cercle de souffrance. Nous nous dirons : “Tout va bien pour les autres membres de la famille. Si je peux arranger les choses, j’éviterais ces moments pénibles.” Or c’est un mythe de croire qu’on peut tout arranger soi-même pour que les choses aillent toujours dans notre sens. »

    Arrêtez de chercher à tout contrôler

    « Être ouvert et réceptif à toutes les situations en les observant avant de vouloir les contrôler. Certaines nous échapperont, nous devons les laisser advenir sans intervenir, c’est la voie pour être plus heureux, plus équilibré et davantage dans la compassion. Car, comme l’enseigne le bouddhisme, on ne contrôle rien. »

    Reformulez les pensées négatives en opportunités à saisir

    « La déception, l’irritation, la gêne, le ressentiment, la colère, la jalousie et la peur nous indiquent que quelque chose est bloqué en nous. Souvent nous sommes tentés de nous effondrer ou de faire machine arrière. Pourtant ces émotions agissent comme des messagers : en nous montrant clairement où ça coince, elles nous offrent l’opportunité de prendre le dessus. Écoutons-les. »

    Ressentez vos émotions

    « Nous sommes peu tolérants avec nos émotions négatives. Nous faisons tout pour leur échapper, alors que les écouter c’est recevoir un enseignement précieux sur soi. Se concentrer sur ses sensations physiques désagréables, une tension au niveau du plexus solaire, du cœur, de la gorge… Puis se répéter : “Des millions de personnes à travers le monde souffrent de cet inconfort, de cette peur (inutile de détailler davantage), de ce refus que les choses se présentent ainsi. C’est de cette façon que je suis en lien avec l’humanité.” Il ne s’agit pas de chercher à analyser, mais de se connecter simplement à l’idée que ce moment est une expérience partagée dans le monde entier. »

    Arrêtez d’en vouloir aux autres

    « Nous avons pour habitude d’ériger une barrière, nommée “le reproche”, qui nous empêche de communiquer avec les autres. Puis nous la renforçons avec nos arguments : qui a raison, qui a tort. Nous agissons ainsi avec nos proches, avec les systèmes politiques, avec tout ce que nous n’aimons pas dans la société. En vouloir aux autres est un système très répandu, très ancien, très au point, mis en place pour permettre de “se sentir mieux”. C’est un moyen de protéger son cœur, ce qui est fragile et tendre en nous. Plutôt que nous approprier cette douleur, nous nous débrouillons pour nous mettre à l’abri. »

    Éprouvez de la gratitude pour chacun

    « Si nous devions faire la liste des gens que nous n’aimons pas – parce que nous les trouvons pesants, menaçants ou dignes de notre mépris –, nous en apprendrions beaucoup sur nous-mêmes. “Éprouver de la gratitude envers chacun” est une façon de faire la paix avec des aspects de nous que nous avons rejetés. »

    Appropriez-vous votre part obscure

    « La compassion ne constitue pas une relation entre l’offenseur et l’offensé, c’est une relation entre deux égaux. C’est quand nous reconnaissons notre propre part obscure, et seulement à ce moment-là, que nous pouvons nous représenter celle des autres. La compassion devient réelle lorsque nous reconnaissons notre humanité commune. Nous sommes tous capables de devenir des extrémistes parce que nous devenons accros aux défauts des autres. »

    Psychologies
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